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Coup de coeur de Paul Delvaux
Le Jardin - Novembre 2016
« J'ai voulu peindre l'ennui, la tristesse, la poussière de l'ennui et le désir de s'en évader... Le côté nostalgique d'une salle d'attente où les gens passent pour partir . . . » (Paul Delvaux).
L'oeuvre de Paul Delvaux est une peinture de la mémoire, d'impressions gravées de son enfance. La femme, les trains, les tramways, les décors de l'Antiquité, les squelettes, les grottes, tous ces éléments constituent sa bibliothèque émotionnelle de songes enfouis. Dans ses compositions, le peintre les convoque sans souci narratif ou logique. « Ce que j'ai peint ne signifie rien » dit-il.
Peut-être . . . Toutefois leur caractère figé nous surprend et nous retient. La présence obsessionnelle de la femme revêt une dimension monumentale. Qu'elle figure parée d'atours d'un autre âge ou dans l'habit de sa simple nudité, elle pose là, souveraine, indifférente aux autres, plongée en elle-même. Parfois, le peintre apparaît en spectateur passif ou un homme chemine vers on ne sait où tel un somnambule. Tous sont les figurants d'une scène mystérieuse, où le temps s'est arrêté. Le décor plante un train ou un tramway, squelette d'acier aussi inhabité qu'une maison vide. La lumière du lampadaire nimbe les corps d'une atmosphère hantée et silencieuse. Ces décors de théâtre à la fixité inquiétante ont inspiré ce très beau poème de Paul Eluard :
Timbre de Paul Delvaux
L’émission d’un timbre poste est souvent un hommage rendu par une nation à un lieu, à un événement, à une cause remarquable ou à un personnage qui compte. Les peintres et autres artistes n’échappent pas à cette règle. Certains sont pourtant des « oubliés » de l’art postal. Voici, rassemblés ci-dessous (français ou étranger), les timbres émis (171) ou les simples études de timbre (209) en hommage aux artistes représentés sur notre site. Le premier timbre français fut émis en 1849, l’Angleterre nous précéda d’une dizaine d’années. Il y a souvent une part de voyage dans cette petite forme de papier dentelée. Le timbre circule, vogue, s’envole, il fait rêver, alors rêvons un peu. M.C.
Lorsque le timbre est réellement émis, le nom de l'artiste est précédé d'une étoile (*). 
Il est certain que nous ne connaissons pas certains timbres parus pour tel ou tel artiste ; n’hésitez pas à nous les faire connaître !
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En mémoire de Paul Delvaux
Le 20 juillet 1994, Paul Delvaux s’éteint à Furnes, petite ville sur la côte belge où il s’était installé en 1969 près du parc de la ville ; il était dans sa 95ème année. Il repose dans le cimetière de Furnes. La petite maison de Saint Idesbald qui lui servait d’atelier est toute proche. La Fondation Stichting-Paul Delvaux est créé à Bruxelles en 1979, le Musée Paul Delvaux sera inauguré en 1982 à Saint Idesbald. Une statue à son effigie se dresse dans le parc de Furnes ; nous y déposons en hommage à sa mémoire, la fleur du limodore violet qui pousse en Wallonie.
"Surréaliste ? Delvaux est plutôt un poète de la surréalité." - S. Houbart-Wilkin
"Je ne suis pas un inventeur de formes. Je suis plutôt, disons, un naturaliste: je ne déforme pas la nature et je ne le veux pas." - Paul Delvaux
"Dans ses tableaux, chaque élément s'identifie avec un aspect du réel, mais les composantes troublent les données naturelles du monde quotidien. Sous son doigté, l'objet échappe à la matière et saisit une signification de densité immédiatement cérébrale. Imprégné de culture latine, il en est l'un des messagers." - Anonyme, Institut Jules Destrée
"Dès que Delvaux se rendait compte que son visiteur n'était pas là uniquement pour acheter une signature, mais qu’il s’intéressait réellement à l’oeuvre, c’était un homme absolument charmant, d’une culture, d’une érudition et d’une facilité d’accès inouïes." - Dr Pierre Ghéne, auteur de « Paul Delvaux raconte . . . »
"Saluons donc la lumière obscure de Delvaux, faite pour ces femmes sans homme qui semblent, beautés froides aux yeux pleins de rêve, n’avoir aucun rendez-vous. Ou bien c’est avec leur propre présence, multipliée dans la solitude même, qu’elles ont un rendez-vous perpétuel." - René Passeron, Encyplopédie du Surréalisme
"J’ai toujours eu une grande joie à peindre." - Paul Delvaux
Quelques notes de biographie
Paul Delvaux est né à Antheit-lès-Huy (Belgique) en 1897. Il fait des études à l’Académie des beaux-arts de Bruxelles de 1920 à 1924 (Atelier de Constant Montald). Il y reçoit l’influence des courants impressionniste et expressionniste. Paul Delvaux marque très tôt de l’intérêt pour le dessin et pour l’étude de la musique. Il expose, en 1924, avec les artistes du groupe « Le Sillon », groupe qui rassemble des artistes influencés par l’impressionnisme.
En 1934, l’exposition « Minotaure » du Palais des Beaux-Arts de Bruxelles, qui présente des oeuvres de Magritte, Ernst, Dali ou de Giorgio de Chirico, lui révèle le surréalisme. Paul Delvaux sera, dans les années 30, l’un des artistes les plus en vue de ce mouvement. Le surréalisme représente pour lui l’esprit de liberté. L’artiste, dès cette période, met en place une iconographie personnelle, sans doute autobiographique, qu’il déclinera tout au long de son oeuvre. Delvaux peint des personnages masculins vêtus et, par opposition, des jeunes femmes nues ou très dévêtues. Il situe ses personnages, véritables effigies, dans les décors de ruines antiques ou des jardins architectoniques. Un ensemble de « signes » viennent le plus souvent compléter ce monde onirique : colonnes, noeuds, crânes, squelettes, arbres ou miroirs ; Delvaux éprouve une attirance pour les objets mystérieux qu’il place dans un univers inquiétant.
L'univers insolite créé par Paul Delvaux est poétique et érotique, un univers de « réalisme magique » où le désir fait loi. On lui doit également des compositions d’inspiration religieuse. De 1965 à 1966, Paul Delvaux sera président et directeur des beaux-arts de l’Académie Royale de Belgique ; c’est la période où l’artiste réalisera ses premières lithographies.
La Fondation Delvaux est créée en 1980 ; deux ans plus tard, un musée rassemblant une série de toiles caractéristiques de son évolution est ouvert à Saint- Idesbald.
Paul Delvaux est mort en 1994 à Furnes (Belgique), où il s’était installé en 1969.
"Jusqu'au plus profond des désirs... Quand une porte se ferme, une autre s'ouvre." - Cervantés
Les artistes s'affichent
L'art et les artistes s'affichent : manifestes, galeries, musées, expositions personnelles ou collectives. Sur les murs ou dans les vitrines, sages ou rebelles, les affiches préviennent, argumentent, montrent. Certaines ont été composées spécialement par un artiste pour tel ou tel événement, d'autres austères n'ont que la lettre.
Quelques unes ont été créées en technique lithographique, la plupart sont de simples reproductions offset. Nombreux sont ceux qui aiment à collectionner ces rectangles d'art, papier brillant ou papier mat, monochromes ou en jeux de couleurs, de beaucoup de mots ou presque muettes.
Nous sommes heureux aussi de pouvoir saluer, par le biais de cette rubrique, des galeries mythiques comme celles de Denise René, Louis Carré, Claude Bernard, Berheim Jeune, Maeght, Pierre Loeb et d'autres encore.
Catalogue(s) raisonné(s)
Catalogue(s) raisonné(s)
*« Paul Delvaux, l'oeuvre gravé », Mira Jacob, Ed. A. Sauret, Monaco, 1967Piste bibliographique & autres
A lire sur l'artiste :
- « Paul Delvaux. Rétrospective », Ed. Musée des arts décoratifs, 1969
- « Hommage à Paul Delvaux », Cat. d'exposition, Liège, Musée Saint-Georges, 1977
- « Delvaux », catalogue d'exposition, Martigny, Fondation Pierre Giannada, 1987
- « L'aube sur la ville », J. Meuris, Isy Brachot Editeur, 1990
- « L'atelier de Paul Delvaux », Leirens et Haggard-Leirens, Ed. Snoeck, 1990
- « Paul Delvaux 1897-1984 », Collectif, cat. d'expo, Ed. Blondé Artprinting Int., 1997
- « P. Delvaux, sa vie », Guy Carels, Fondation P. Delvaux, Sint-Idesbald, 2004
- « Paul Delvaux : aux sources de l'oeuvre », Laura Neve, Ed. Racine Lannoo, 2011
- « Paul Delvaux : Le rêveur éveillé », Collectif, cat. d'expo., Ed. Snoeck, 2014
- « Paul Delvaux. Maître du rêve », C. Leblanc et W. Saadé, cat. d'expo., Ed. Somogy, 2017
A lire de l'artiste :
- « 7 Dialogues avec Paul Delvaux », Jacques Meuris, Ed. Le Soleil Noir, 1971
- « De l'animal à l'homme. Rencontre avec Delvaux », G. Lippert, Ed. Blondé, 1997
Site internet :
www.delvauxmuseum.com/En savoir plus :
Timbre de Paul Delvaux
L’émission d’un timbre poste est souvent un hommage rendu par une nation à un lieu, à un événement, à une cause remarquable ou à un personnage qui compte. Les peintres et autres artistes n’échappent pas à cette règle. Certains sont pourtant des « oubliés » de l’art postal. Voici, rassemblés ci-dessous (français ou étranger), les timbres émis (171) ou les simples études de timbre (209) en hommage aux artistes représentés sur notre site. Le premier timbre français fut émis en 1849, l’Angleterre nous précéda d’une dizaine d’années. Il y a souvent une part de voyage dans cette petite forme de papier dentelée. Le timbre circule, vogue, s’envole, il fait rêver, alors rêvons un peu. M.C.
Lorsque le timbre est réellement émis, le nom de l'artiste est précédé d'une étoile (*). 
Il est certain que nous ne connaissons pas certains timbres parus pour tel ou tel artiste ; n’hésitez pas à nous les faire connaître !
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En mémoire de Paul Delvaux
Le 20 juillet 1994, Paul Delvaux s’éteint à Furnes, petite ville sur la côte belge où il s’était installé en 1969 près du parc de la ville ; il était dans sa 95ème année. Il repose dans le cimetière de Furnes. La petite maison de Saint Idesbald qui lui servait d’atelier est toute proche. La Fondation Stichting-Paul Delvaux est créé à Bruxelles en 1979, le Musée Paul Delvaux sera inauguré en 1982 à Saint Idesbald. Une statue à son effigie se dresse dans le parc de Furnes ; nous y déposons en hommage à sa mémoire, la fleur du limodore violet qui pousse en Wallonie.
"Surréaliste ? Delvaux est plutôt un poète de la surréalité." - S. Houbart-Wilkin
"Je ne suis pas un inventeur de formes. Je suis plutôt, disons, un naturaliste: je ne déforme pas la nature et je ne le veux pas." - Paul Delvaux
"Dans ses tableaux, chaque élément s'identifie avec un aspect du réel, mais les composantes troublent les données naturelles du monde quotidien. Sous son doigté, l'objet échappe à la matière et saisit une signification de densité immédiatement cérébrale. Imprégné de culture latine, il en est l'un des messagers." - Anonyme, Institut Jules Destrée
"Dès que Delvaux se rendait compte que son visiteur n'était pas là uniquement pour acheter une signature, mais qu’il s’intéressait réellement à l’oeuvre, c’était un homme absolument charmant, d’une culture, d’une érudition et d’une facilité d’accès inouïes." - Dr Pierre Ghéne, auteur de « Paul Delvaux raconte . . . »
"Saluons donc la lumière obscure de Delvaux, faite pour ces femmes sans homme qui semblent, beautés froides aux yeux pleins de rêve, n’avoir aucun rendez-vous. Ou bien c’est avec leur propre présence, multipliée dans la solitude même, qu’elles ont un rendez-vous perpétuel." - René Passeron, Encyplopédie du Surréalisme
"J’ai toujours eu une grande joie à peindre." - Paul Delvaux
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+ REALISME MAGIQUE / 1935-1980 / Pierre Roy, Albert Carel Willink, Grant Wood, etc.
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Au-delà des oeuvres actuellement en stock, il m’a semblé utile de vous donner à voir ou à connaître d’autres oeuvres de l'artiste. Ces pièces, vendues ou retirées de la vente, ont été dans le stock de la galerie dans un passé récent.
Cette rubrique vous permettra de mettre une image sur un titre ou l’inverse, ou tout simplement d’en découvrir un peu plus sur l’oeuvre de l'artiste. Quelle que soit la raison, pour le plaisir des yeux ! Michelle Champetier