"Das Graphische Werk",


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La rencontre, en 1934, avec l’oeuvre de Giorgio de Chirico conduira Paul Delvaux sur les chemins de l’imaginaire et du rêve qui lui permettront de bâtir son œuvre. Publié un an après le catalogue raisonné de l’œuvre peint de Paul Delvaux (Cosmos Monographies, Bruxelles, 1975), le catalogue raisonné de l’œuvre graphique de Paul Delvaux - ici en version allemande -, « Das Graphische Werk », a été établi par Mira Jacob - comme la préface et les notices d’accompagnement - et publié par les Editions André Sauret (Monaco, 1976). On notera que la description des planches est en langue anglaise. L’auteur y répertorie 97 estampes réalisées par l’artiste sur une période de 15 années, entre 1960 et 1975. Estampes souvent réalisées en noir et blanc, l’artiste s’exprimera tout d’abord par la gravure (1960), puis par la lithographie ; la toute première lithographie de Delvaux - en couleurs - sera exécutée en 1966. L’auteur répertorie 26 gravures et 71 lithographies ; ces dernières sont souvent réalisées en deux versions, une version en noir et blanc, puis une version mise en couleurs. A l’exception des toutes premières gravures des années 1960, Paul Delvaux utilisera cette technique exclusivement dans le cadre des deux livres illustrés pour lesquels il collaborera : « Sept dialogues avec Paul Delvaux » (texte de Jacques Meuris, Ed. Soleil Noir, Paris, 1971) et « Topologie d’une Cité fantôme » (Alain Robbe-Grillet, Ed. Galerie Le Bateau-Lavoir, Paris, 1975). Dans un univers surréaliste et comme dans son œuvre peint, la femme est au centre de l’oeuvre graphique de Paul Delvaux.