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Timbre de Suzanne Valadon
L’émission d’un timbre poste est souvent un hommage rendu par une nation à un lieu, à un événement, à une cause remarquable ou à un personnage qui compte. Les peintres et autres artistes n’échappent pas à cette règle. Certains sont pourtant des « oubliés » de l’art postal. Voici, rassemblés ci-dessous (français ou étranger), les timbres émis (171) ou les simples études de timbre (209) en hommage aux artistes représentés sur notre site. Le premier timbre français fut émis en 1849, l’Angleterre nous précéda d’une dizaine d’années. Il y a souvent une part de voyage dans cette petite forme de papier dentelée. Le timbre circule, vogue, s’envole, il fait rêver, alors rêvons un peu. M.C.
Lorsque le timbre est réellement émis, le nom de l'artiste est précédé d'une étoile (*). 
Il est certain que nous ne connaissons pas certains timbres parus pour tel ou tel artiste ; n’hésitez pas à nous les faire connaître !
Découvrir tous les timbresEn mémoire de Suzanne Valadon
On l'appelait Suzanne la folle pour sa façon libre de vivre, elle fut le modèle d’Auguste Renoir, Puvis de Chavanne et Lautrec. Le peintre Suzanne Valadon, atteinte de diabète, victime d'une congestion cérébrale, sombre dans le coma et meurt à l'âge de 73 ans le 7 avril 1938 à 11 heures du matin ; elle était entourée de ses amis André Derain, Pablo Picasso et Georges Braque. Elle repose au Cimetière de Saint-Ouen (13ème division), au nord de Paris. Nous déposons sur sa tombe, en hommage à sa mémoire, la fleur d’un fuchsia qui s’incline.
"Toi qui poses nue pour les vieillards du devrais t'appeler Suzanne." - Toulouse-Lautrec
"Elle ne me laissa rien à part une froide solitude qui remplit la tête avec du vide et le cœur avec de la peine." - Erik Satie
"Je passais mon temps à rabibocher Valadon et Utter, et ensuite Valadon venait me faire des reproches parce que je m'y étais mal pris... Ah ! il s'en est passé des choses à cet endroit ! " - Galanis, dessinateur, graveur et illustrateur
"Pendant des mois, j'allai tous les soirs coucher chez Valadon. Coucher, est une façon de parler. Cette petite femme, toute en nerfs, ne dormait pas. Elle me tenait éveillé la nuit durant, parlant peinture avec une passion jamais ralentie. Par exemple, elle prenait un album sur l'art vénitien et elle analysait avec une pénétration et une lucidité extraordinaires la technique du Titien ou du Tintoret. Elle m'a tout appris." - Nely, ami de Utter
"Parfois, Suzanne demandait aux gosses jouant dans la rue : « N'avez-vous pas vu Maurice (Utrillo)? » - « Oui, tout à l'heure, il était rue Norvins » - « Allez donc voir s'il n'y a pas une peinture de lui. » et les enfants rapportaient la toile comme ils auraient rapporté des oeufs." - Edmond Heuzé, élève de Suzanne Valadon et professeur de son fils Maurice Utrillo
"Femme et artiste, elle défie les conventions sociales de son temps, les servitudes imposées aux femmes et les restrictions toujours en vigueur dans le monde de l’art." - Thérèse Diamand Rosinsky
Quelques notes de biographie
Marie-Clémentine Valadon, future Suzanne Valadon, est née en 1865 à Bessines/Gartempe. De père inconnu, sa mère est lingère. Vers 1870, sa mère (Madeleine) vient s’installer à Paris ; elle y travaille comme femme de ménage. Sa fille est indisciplinée et fréquentera plusieurs écoles. De 1875 à 1880, Marie-Clémentine exerce des « petits boulots » (Fleuriste, couturière, etc.) ; elle se passionne pour le cirque et fait des débuts sur « la piste ».
Elle devient modèle pour les peintres ; dans les années 80, sous le nom de Maria, elle pose entre autres pour Puvis de Chavannes, Renoir, Toulouse-Lautrec. Le 26 décembre 1883, c'est la naissance de son fils Maurice (Maurice Utrillo), né de père inconnu mais reconnu en 1891 par le peintre et journaliste espagnol Miguel Utrillo y Molinas. Ses premières oeuvres connues datent de cette époque.
Entre 1883 et 1893, autodidacte, elle réalise des dessins (fusain, crayon, sanguine, pastel) où l'on sent l'influence d’Edgar Degas qui l'initia à la gravure et qui sera l'un de ses premiers acheteurs. L’artiste représente ceux qui l’entourent, ses amis, sa famille, des enfants. Elle peint des scènes de genre et des portraits de manière réaliste. Les grands maîtres reconnaissent rapidement son talent. En 1894, cinq de ses dessins seront exposés au Salon de la Nationale.
En 1896, elle épouse Paul Moussis, un bourgeois aisé ; la situation financière de son mari lui permet de se consacrer entièrement à son art sous le nom de Suzanne Valadon. Elle réalise sa propre synthèse entre le Fauvisme et l’Expressionnisme. En 1909, elle rencontre André Utter, ami de son fils, et s'installe avec lui après avoir divorcé. Utter exerce sur elle une influence stimulante et à partir de 1910, elle fera de nombreuses expositions (Salon d’Automne, Salon des Indépendants, etc.) dont une particulière chez Berthe Weill en 1915. Suzanne Valadon peint de nombreuses oeuvres et le public, comme la presse, lui accorde une attention croissante.
En 1935, elle est atteinte de diabète et d'urémie. En 1936 et 1937, l'Etat français lui achète plusieurs oeuvres importantes.
Malade, elle meurt à Paris en 1938.
Femme et artiste, elle défie les conventions sociales de son temps, les servitudes imposées aux femmes et les restrictions toujours en vigueur dans le monde de l’art. Thérèse Diamand Rosinsky
Les artistes s'affichent
L'art et les artistes s'affichent : manifestes, galeries, musées, expositions personnelles ou collectives. Sur les murs ou dans les vitrines, sages ou rebelles, les affiches préviennent, argumentent, montrent. Certaines ont été composées spécialement par un artiste pour tel ou tel événement, d'autres austères n'ont que la lettre.
Quelques unes ont été créées en technique lithographique, la plupart sont de simples reproductions offset. Nombreux sont ceux qui aiment à collectionner ces rectangles d'art, papier brillant ou papier mat, monochromes ou en jeux de couleurs, de beaucoup de mots ou presque muettes.
Nous sommes heureux aussi de pouvoir saluer, par le biais de cette rubrique, des galeries mythiques comme celles de Denise René, Louis Carré, Claude Bernard, Berheim Jeune, Maeght, Pierre Loeb et d'autres encore.
Catalogue(s) raisonné(s)
Catalogue(s) raisonné(s)
Piste bibliographique & autres
A lire sur l'artiste :
- « Maurice Utrillo et S. Valadon », C. Jürgen, Haus der Kunst Verlag, Munich 1960
- « Suzanne Valadon », Jeanine Warnod, Ed. Flammarion, 1981
- « La recherche de la vérité » Jeanne Champion, Ed Presses de la Renaissance 1984
- « Suzanne Valadon », D. Marchesseau, Ed. Fondation Pierre Gianadda, Martigny, 1996
- « S. Valadon ou la recherche de la vérité », J. Champion, Ed. LGF, Le Livre de Poche, 1997
- « Mistress of Montmartre, S. Valadon », R. June, Ed. Richard Cohen Books, 1998
- Suzanne Valadon », M. Peyramaure, Ed. Robert Laffont, coll. Pocket, 2 tomes, 1998
- « Suzanne Valadon », M. Peyramaure, Ed. Robert Laffont, coll. Pocket, 2 tomes, 1998
- « Suzanne Valadon », J. Champion, Ed. Fayard, coll. « Biographies Diverses », 2004
- « Suzanne Valadon », T. Diamand Rosinsky, Ed. Flammarion, Paris, 2005
A lire de l'artiste :
- Pas d'ouvrage ou de catalogue référencé.
Site internet :
www.artcyclopedia.com/valadon.htmlEn savoir plus :
Timbre de Suzanne Valadon
L’émission d’un timbre poste est souvent un hommage rendu par une nation à un lieu, à un événement, à une cause remarquable ou à un personnage qui compte. Les peintres et autres artistes n’échappent pas à cette règle. Certains sont pourtant des « oubliés » de l’art postal. Voici, rassemblés ci-dessous (français ou étranger), les timbres émis (171) ou les simples études de timbre (209) en hommage aux artistes représentés sur notre site. Le premier timbre français fut émis en 1849, l’Angleterre nous précéda d’une dizaine d’années. Il y a souvent une part de voyage dans cette petite forme de papier dentelée. Le timbre circule, vogue, s’envole, il fait rêver, alors rêvons un peu. M.C.
Lorsque le timbre est réellement émis, le nom de l'artiste est précédé d'une étoile (*). 
Il est certain que nous ne connaissons pas certains timbres parus pour tel ou tel artiste ; n’hésitez pas à nous les faire connaître !
Découvrir tous les timbresEn mémoire de Suzanne Valadon
On l'appelait Suzanne la folle pour sa façon libre de vivre, elle fut le modèle d’Auguste Renoir, Puvis de Chavanne et Lautrec. Le peintre Suzanne Valadon, atteinte de diabète, victime d'une congestion cérébrale, sombre dans le coma et meurt à l'âge de 73 ans le 7 avril 1938 à 11 heures du matin ; elle était entourée de ses amis André Derain, Pablo Picasso et Georges Braque. Elle repose au Cimetière de Saint-Ouen (13ème division), au nord de Paris. Nous déposons sur sa tombe, en hommage à sa mémoire, la fleur d’un fuchsia qui s’incline.
"Toi qui poses nue pour les vieillards du devrais t'appeler Suzanne." - Toulouse-Lautrec
"Elle ne me laissa rien à part une froide solitude qui remplit la tête avec du vide et le cœur avec de la peine." - Erik Satie
"Je passais mon temps à rabibocher Valadon et Utter, et ensuite Valadon venait me faire des reproches parce que je m'y étais mal pris... Ah ! il s'en est passé des choses à cet endroit ! " - Galanis, dessinateur, graveur et illustrateur
"Pendant des mois, j'allai tous les soirs coucher chez Valadon. Coucher, est une façon de parler. Cette petite femme, toute en nerfs, ne dormait pas. Elle me tenait éveillé la nuit durant, parlant peinture avec une passion jamais ralentie. Par exemple, elle prenait un album sur l'art vénitien et elle analysait avec une pénétration et une lucidité extraordinaires la technique du Titien ou du Tintoret. Elle m'a tout appris." - Nely, ami de Utter
"Parfois, Suzanne demandait aux gosses jouant dans la rue : « N'avez-vous pas vu Maurice (Utrillo)? » - « Oui, tout à l'heure, il était rue Norvins » - « Allez donc voir s'il n'y a pas une peinture de lui. » et les enfants rapportaient la toile comme ils auraient rapporté des oeufs." - Edmond Heuzé, élève de Suzanne Valadon et professeur de son fils Maurice Utrillo
"Femme et artiste, elle défie les conventions sociales de son temps, les servitudes imposées aux femmes et les restrictions toujours en vigueur dans le monde de l’art." - Thérèse Diamand Rosinsky
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+ ECOLE DE PARIS / 1945-1960 / Very numerous artists were member of the School of Paris.
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Au-delà des oeuvres actuellement en stock, il m’a semblé utile de vous donner à voir ou à connaître d’autres oeuvres de l'artiste. Ces pièces, vendues ou retirées de la vente, ont été dans le stock de la galerie dans un passé récent.
Cette rubrique vous permettra de mettre une image sur un titre ou l’inverse, ou tout simplement d’en découvrir un peu plus sur l’oeuvre de l'artiste. Quelle que soit la raison, pour le plaisir des yeux ! Michelle Champetier