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Timbre de Hans Bellmer
timbre fictif
L’émission d’un timbre poste est souvent un hommage rendu par une nation à un lieu, à un événement, à une cause remarquable ou à un personnage qui compte. Les peintres et autres artistes n’échappent pas à cette règle. Certains sont pourtant des « oubliés » de l’art postal. Voici, rassemblés ci-dessous (français ou étranger), les timbres émis (171) ou les simples études de timbre (209) en hommage aux artistes représentés sur notre site. Le premier timbre français fut émis en 1849, l’Angleterre nous précéda d’une dizaine d’années. Il y a souvent une part de voyage dans cette petite forme de papier dentelée. Le timbre circule, vogue, s’envole, il fait rêver, alors rêvons un peu. M.C.
Lorsque le timbre est réellement émis, le nom de l'artiste est précédé d'une étoile (*). 
Il est certain que nous ne connaissons pas certains timbres parus pour tel ou tel artiste ; n’hésitez pas à nous les faire connaître !
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En mémoire de Hans Bellmer
Après une vie passée dans la misère, Hans Bellmer commence à être reconnu à partir des années 1960, alors qu’il est déjà malade. Il s’est éteint le 23 février 1975, il avait 73 ans. Il repose au cimetière du Père Lachaise (9ème division) à Paris. Unica Zurn, peintre et romancière, sa compagne et muse (morte en 1970), repose auprès de lui. En hommage à leur mémoire, nous déposons une fleur étrange, la jusquiame noire.
"Une poupée pour construire une fille artificielle aux multiples possibilités anatomiques, capables de recréer les vertiges de la passion et même d'inventer de nouveaux désirs." - Hans Bellmer
"D'un grand raffinement et pleins d'audace, les dessins de Bellmer retranscrivent les pulsions secrètes, les transferts des sens, les ambivalences du corps érotique. L'artiste montre ainsi les harmonies et la cruelle beauté de la mécanique du désir." - Anonyme
"C’est la folie qui a joué avec Bellmer et il a dressé contre elle la seule arme dont il disposait : son sens de la forme et cette technique éblouissante dont le seul but est de baliser un monde invivable et étouffant." - Jean Revol
"Bellmer charge sa poupée d’un érotisme qui sème le trouble et qui deviendra plus violent, provocateur. Il y a chez lui une certaine divinisation de la sexualité qui passe par le cérémonial de la destruction et une inspiration véritablement obsessionnelle." - Jean-Louis Pinte
"Vêtu, je me le rappelle, d'un complet si clair que dans l'ombre qui tombait il semblait habillé de blanc, l'homme avait une fine et noble tête aux traits un peu marqués de quelque chose d'asiatique, comme il se voit chez autant de Prussiens que de Polonais." - André Pieyre de Mandiargues
"Le corps est comparable à une phrase qui vous inciterait à la désarticuler pour que se recomposent, à travers une série d’anagrammes sans fin, ses contenus véritables." - Hans Bellmer
Quelques notes de biographie
Hans Bellmer est né en 1902 à Katowice en Silésie (actuelle Pologne). Très jeune, il travaillera d’abord dans une aciérie, puis dans une mine de charbon ; encourageant ses compagnons à la révolution, il échappera de peu à la prison. En 1923, il suit des cours à la Technische Hochschule de Berlin et rencontre les initiateurs du dadaïsme. George Grosz le pousse au dessin et l’encourage à porter un regard critique sur la société. Hans Bellmer illustre des livres, peint, puis utilise la photographie. En 1925, il se rapproche des surréalistes et participera aux diverses expositions du mouvement.
En 1933, Bellmer construit une « Poupée », un simulacre de femme faite de papier et de colle forte ; il la sculpte, la peint, lui taille des articulations. Bellmer réalise des séries de photographies où la Poupée est mise en scène. La Poupée prend la pose, situations érotiques, sadomasochistes, mises en scène dramatiques, et très vite, cette « petite fille articulée » à laquelle Hans Bellmer impose toutes sortes de métamorphoses fascine les surréalistes. Les photos de Bellmer sont publiées dans la revue « Minotaure », les dessins de l’artiste accompagnent les expositions du groupe, Paul Eluard écrira, plus tard, des poèmes (« Les jeux de la Poupée », 1949).
Hans Bellmer se réfugie en France en 1938, fuyant le pouvoir nazi. En 1939, il rejoindra le maquis (sud de la France) après avoir réussi à s’échapper du camp pour étrangers dans lequel il était interné. Sa première exposition personnelle sera organisée en 1943. Bellmer dessine, réalise des gravures, où il exprime ses fantasmes dans un ensemble d’images dans lesquelles les corps et les sexes se métamorphosent. Il illustrera, par le dessin et la gravure, des ouvrages érotiques (Georges Bataille, Pauline Réage, Sade, etc.).
Hans Bellmer est mort à Paris en 1975.
"Le corps est comparable à une phrase qui vous inciterait à la désarticuler pour que se recomposent, à travers une série d’anagrammes sans fin, ses contenus véritables." - Hans Bellmer
Les artistes s'affichent
L'art et les artistes s'affichent : manifestes, galeries, musées, expositions personnelles ou collectives. Sur les murs ou dans les vitrines, sages ou rebelles, les affiches préviennent, argumentent, montrent. Certaines ont été composées spécialement par un artiste pour tel ou tel événement, d'autres austères n'ont que la lettre.
Quelques unes ont été créées en technique lithographique, la plupart sont de simples reproductions offset. Nombreux sont ceux qui aiment à collectionner ces rectangles d'art, papier brillant ou papier mat, monochromes ou en jeux de couleurs, de beaucoup de mots ou presque muettes.
Nous sommes heureux aussi de pouvoir saluer, par le biais de cette rubrique, des galeries mythiques comme celles de Denise René, Louis Carré, Claude Bernard, Berheim Jeune, Maeght, Pierre Loeb et d'autres encore.
Catalogue(s) raisonné(s)
Catalogue(s) raisonné(s)
Piste bibliographique & autres
A lire sur l'artiste :
- « Les dessins d'Hans Bellmer », Constantin Jelenski, Ed. Denoël, 1968
- « Bellmer », n° spécial, Obliques, 1975
- « Le trésor cruel de Hans Bellmer », A. P. de Mandiargues, La Différence, 1979
- « Bellmer, dessins et sculptures », H. Jacovici et J. Revol, L’Autre Musée, 1983
- « Hans Bellmer, Photographe », Centre G. Pompidou, Ed. Filipacchi, 1983
- « Bellmer graveur », Musée de la Seita, 1997
- « Bellmer: le principe de perversion », Pierre Dourthe, Ed. Jean-Pierre Faur, 2000
- « Hans Bellmer: The Anatomy of Anxiety », Sue Taylor, Ed. Mit Press, 2002
- « Hans Bellmer, Anatomie du désir », A. de La Beaumelle , cat d'expo, Ed. Gallimard, 2006
- « Les jeux de la poupée », Paul Eluard, Ed. Dilecta Eds, 2015.
A lire de l'artiste :
- « La poupée », G.L.M., 1936
- « Lettres au docteur Ferdiere », H. Bellmer et U. Zurn, Ed Seguier, 2003
Site internet :
www.artcyclopedia.com/artists/bellmerEn savoir plus :
Timbre de Hans Bellmer
L’émission d’un timbre poste est souvent un hommage rendu par une nation à un lieu, à un événement, à une cause remarquable ou à un personnage qui compte. Les peintres et autres artistes n’échappent pas à cette règle. Certains sont pourtant des « oubliés » de l’art postal. Voici, rassemblés ci-dessous (français ou étranger), les timbres émis (171) ou les simples études de timbre (209) en hommage aux artistes représentés sur notre site. Le premier timbre français fut émis en 1849, l’Angleterre nous précéda d’une dizaine d’années. Il y a souvent une part de voyage dans cette petite forme de papier dentelée. Le timbre circule, vogue, s’envole, il fait rêver, alors rêvons un peu. M.C.
Lorsque le timbre est réellement émis, le nom de l'artiste est précédé d'une étoile (*). 
Il est certain que nous ne connaissons pas certains timbres parus pour tel ou tel artiste ; n’hésitez pas à nous les faire connaître !
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En mémoire de Hans Bellmer
Après une vie passée dans la misère, Hans Bellmer commence à être reconnu à partir des années 1960, alors qu’il est déjà malade. Il s’est éteint le 23 février 1975, il avait 73 ans. Il repose au cimetière du Père Lachaise (9ème division) à Paris. Unica Zurn, peintre et romancière, sa compagne et muse (morte en 1970), repose auprès de lui. En hommage à leur mémoire, nous déposons une fleur étrange, la jusquiame noire.
"Une poupée pour construire une fille artificielle aux multiples possibilités anatomiques, capables de recréer les vertiges de la passion et même d'inventer de nouveaux désirs." - Hans Bellmer
"D'un grand raffinement et pleins d'audace, les dessins de Bellmer retranscrivent les pulsions secrètes, les transferts des sens, les ambivalences du corps érotique. L'artiste montre ainsi les harmonies et la cruelle beauté de la mécanique du désir." - Anonyme
"C’est la folie qui a joué avec Bellmer et il a dressé contre elle la seule arme dont il disposait : son sens de la forme et cette technique éblouissante dont le seul but est de baliser un monde invivable et étouffant." - Jean Revol
"Bellmer charge sa poupée d’un érotisme qui sème le trouble et qui deviendra plus violent, provocateur. Il y a chez lui une certaine divinisation de la sexualité qui passe par le cérémonial de la destruction et une inspiration véritablement obsessionnelle." - Jean-Louis Pinte
"Vêtu, je me le rappelle, d'un complet si clair que dans l'ombre qui tombait il semblait habillé de blanc, l'homme avait une fine et noble tête aux traits un peu marqués de quelque chose d'asiatique, comme il se voit chez autant de Prussiens que de Polonais." - André Pieyre de Mandiargues
"Le corps est comparable à une phrase qui vous inciterait à la désarticuler pour que se recomposent, à travers une série d’anagrammes sans fin, ses contenus véritables." - Hans Bellmer
Mouvements de l'art
+ SURREALISME / 1924-1969 / Marcel Duchamp, Dora Maar, Kurt Schwitters, Taro Okamoto, Antonio Berni, etc.
Tous les mouvements de l'art
Voir & découvrir
Au-delà des oeuvres actuellement en stock, il m’a semblé utile de vous donner à voir ou à connaître d’autres oeuvres de l'artiste. Ces pièces, vendues ou retirées de la vente, ont été dans le stock de la galerie dans un passé récent.
Cette rubrique vous permettra de mettre une image sur un titre ou l’inverse, ou tout simplement d’en découvrir un peu plus sur l’oeuvre de l'artiste. Quelle que soit la raison, pour le plaisir des yeux ! Michelle Champetier