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Eugene Boudin
"Le temps est un peu gris. Sur cette plage, il n'y a guère qu'un bateau, des chevaux qui transportent du caillou ou de la glaise, des riens."
+ Timbre
Timbre de Eugene Boudin
L’émission d’un timbre poste est souvent un hommage rendu par une nation à un lieu, à un événement, à une cause remarquable ou à un personnage qui compte. Les peintres et autres artistes n’échappent pas à cette règle. Certains sont pourtant des « oubliés » de l’art postal. Voici, rassemblés ci-dessous (français ou étranger), les timbres émis (171) ou les simples études de timbre (209) en hommage aux artistes représentés sur notre site. Le premier timbre français fut émis en 1849, l’Angleterre nous précéda d’une dizaine d’années. Il y a souvent une part de voyage dans cette petite forme de papier dentelée. Le timbre circule, vogue, s’envole, il fait rêver, alors rêvons un peu. M.C.
Lorsque le timbre est réellement émis, le nom de l'artiste est précédé d'une étoile (*). Il est certain que nous ne connaissons pas certains timbres parus pour tel ou tel artiste ; n’hésitez pas à nous les faire connaître !
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+ Son écriture
Lettre signée de l'artiste
Collection privée / Ce document n'est pas à la vente
+ En mémoire de...
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En mémoire de Eugene Boudin
Eugène Boudin s’éteint le 8 août 1898 dans sa maison (8, Rue Oliffe) de Deauville. Quatre jours plus tard, il est enterré dans le petit cimetière Saint-Vincent de Montmartre (12ème division). Voici, ici reproduit, les termes de son avis de décès que firent paraître ses proches : « Vous êtes prié d'assister aux Convoi, Service et Enterrements de Monsieur Louis Eugène Boudin Artiste peintre, Chevalier de la Légion d'Honneur, décédé, muni des sacrements de l'Église, le 8 août 1898, à l'âge de 74 ans, à Deauville (Calvados), qui se feront à Paris, le vendredi 12 courant, à midi très précis, en l'Église de la Trinité, sa paroisse. On se réunira à l'église. De profundis.». En hommage, un iris à la palette du souvenir.
"Je suis heureux de pouvoir certifier que M. Boudin est un artiste de talent et de grand avenir, et je félicite le Conseil municipal du Havre de vouloir bien aider un jeune homme qui sera un jour, j'en suis très certain, une des gloires de notre école moderne." - Commission d'achat de la Société des amis des arts du Havre
"Je n'ai même plus de quoi acheter du papier pour jeter quelques coups de pinceau." - Eugène Boudin
"Les états de l'atmosphère selon le lieu, l'heure et le vent m’intéressent." - Eugène Boudin
"L'organisation plastique des éléments mouvants entraîne souvent le peintre à souligner cette alternance des temps forts (terre/navires) et des temps faibles (ciel/eau) sur une trame d'horizontales, telles des notes de musique sur une portée." - Denise Delouche, Universitaire
"Arriver à cette délicatesse, à ce charme de la lumière qui joue partout. C'est moins ce monde que l'élément qui l'enveloppe que nous reproduisons." - Eugène Boudin
"La planchette grossière qui lui servait de palette et qu'il déposait sur le rebord de son chevalet en la calant tant bien que mal, les deux mains libres de l'une à l'autre desquelles passaient les pinceaux sans cesse essuyés, tripotés, molestés." - Arsène Alexandre
Quelques notes de biographie
Eugène Boudin est né à Honfleur en 1824. Fils d'un marin, il travaillera dans une boutique d'encadrement et papeterie au Havre où il sera en contact avec des artistes des environs ; il découvre peu à peu sa vocation de peintre. Il s’émerveille de la peinture flamande et hollandaise du 17° siècle lors d’un voyage qu’il fait en 1948 en Belgique et Hollande.
Eugène Boudin s’installe à Paris l’année suivante, étudiant la peinture auprès d’Eugène Isabey. Il se lie d'amitié avec Courbet et Monet en 1858 et expose, pour la première fois, en 1859. Encore académique, sa peinture aux couleurs claires et lumineuse est remarquée. Baudelaire s’enthousiasme.
Boudin est l’un des premiers peintres à travailler en plein air plutôt qu’en atelier, recherchant toujours l’atmosphère changeante du moment. Il influence Monet. En 1961, il rencontre Corot qui le surnommera le « roi des ciels ». Cette même année, il décide de partager sa vie entre Paris et la Normandie.
L'oeuvre de Boudin est toute entière tournée vers la mer, se concentrant sur les marines, les ports et les plages, s’attachant à la mouvance, à l’insaisissable, aux modifications ténues des tons et des lumières sans cesse renouvelées. Boudin peint la lumière, peint la poésie d’un paysage. Une facture rapide s'impose à lui, seul moyen pour capter l’imperceptible, son art, qui prend l’aspect d'esquisse, annonce l'impressionnisme. Boudin, le précurseur, participe à la première exposition des impressionnistes en 1874 qui se tient chez le photographe Nadar. Ceux-ci l’admirent. Son exposition, en 1883, chez Durand-Ruel est un véritable succès.
En 1898 alors qu'il est à Paris, Boudin, sentant approcher la mort, demande à mourir « face à la mer » et se fait transporter à Deauville où il décède.
"Arriver à cette délicatesse, à ce charme de la lumière qui joue partout. C'est moins ce monde que l'élément qui l'enveloppe que nous reproduisons." - Eugène Boudin
Les artistes s'affichent
L'art et les artistes s'affichent : manifestes, galeries, musées, expositions personnelles ou collectives. Sur les murs ou dans les vitrines, sages ou rebelles, les affiches préviennent, argumentent, montrent. Certaines ont été composées spécialement par un artiste pour tel ou tel événement, d'autres austères n'ont que la lettre.
Quelques unes ont été créées en technique lithographique, la plupart sont de simples reproductions offset. Nombreux sont ceux qui aiment à collectionner ces rectangles d'art, papier brillant ou papier mat, monochromes ou en jeux de couleurs, de beaucoup de mots ou presque muettes.
Nous sommes heureux aussi de pouvoir saluer, par le biais de cette rubrique, des galeries mythiques comme celles de Denise René, Louis Carré, Claude Bernard, Berheim Jeune, Maeght, Pierre Loeb et d'autres encore.
Catalogue(s) raisonné(s)
Catalogue(s) raisonné(s)
*« Eugène Boudin. L'oeuvre peint », 5 Vol. et 2 suppléments, R. Schmit, Ed. Galerie Schmit, Paris, 1973-1993 Tous les catalogues raisonnésPiste bibliographique & autres
A lire sur l'artiste :
- « Boudin. Aquarelles et pastels », Cat., Musée du Louvre, Cab. des dessins, 1965
- « E. Boudin d'après des docs inédits » G. Jean-Aubry, Bibl. des Arts Paris, 1968
- « Eugène Boudin, roi des ciels », P. Lemoine, Bibl. des Arts, Paris, 1981
- « A l'aube de l'Impressionnisme », Rudolf Koella, Ed. Skira et autres, 2000
- « Eugène Boudin Rétrospective », coll., Ed. Musée Eugène-Boudin de Honfleur, 1992
- « Eugène Boudin et la Bretagne », Denise Delouche, Ed. Palantines, 2000, rééd. 2011
- « Eugène Boudin », Laurent Manoeuvre, cat., Ed. Musee Jacquemart-Andre, 2013
- « Eugène Boudin », in revue Connaissance des Arts, hors-série, mars 2013
- « Eugène Boudin - Les ciels », Sylvie Patin, Ed. des Falaises, 2013
- « E. B. - L'atelier de la lumière », coll., cat., Ed. Musée A. Malraux, Le Havre, 2016
A lire de l'artiste :
- « Boudin raconté par lui-même: sa vie, son atelier, son oeuvre » Ed. Mayer, 1976
- « Boudin - Dessins », Laurent Manoeuvre, Ed. Bibliothèque de l'Image, 2004
Site internet :
www.artcyclopedia.com/artists/boudinEn savoir plus :
+ Timbre
Timbre de Eugene Boudin
L’émission d’un timbre poste est souvent un hommage rendu par une nation à un lieu, à un événement, à une cause remarquable ou à un personnage qui compte. Les peintres et autres artistes n’échappent pas à cette règle. Certains sont pourtant des « oubliés » de l’art postal. Voici, rassemblés ci-dessous (français ou étranger), les timbres émis (171) ou les simples études de timbre (209) en hommage aux artistes représentés sur notre site. Le premier timbre français fut émis en 1849, l’Angleterre nous précéda d’une dizaine d’années. Il y a souvent une part de voyage dans cette petite forme de papier dentelée. Le timbre circule, vogue, s’envole, il fait rêver, alors rêvons un peu. M.C.
Lorsque le timbre est réellement émis, le nom de l'artiste est précédé d'une étoile (*). Il est certain que nous ne connaissons pas certains timbres parus pour tel ou tel artiste ; n’hésitez pas à nous les faire connaître !
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Lettre signée de l'artiste
Collection privée / Ce document n'est pas à la vente
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En mémoire de Eugene Boudin
Eugène Boudin s’éteint le 8 août 1898 dans sa maison (8, Rue Oliffe) de Deauville. Quatre jours plus tard, il est enterré dans le petit cimetière Saint-Vincent de Montmartre (12ème division). Voici, ici reproduit, les termes de son avis de décès que firent paraître ses proches : « Vous êtes prié d'assister aux Convoi, Service et Enterrements de Monsieur Louis Eugène Boudin Artiste peintre, Chevalier de la Légion d'Honneur, décédé, muni des sacrements de l'Église, le 8 août 1898, à l'âge de 74 ans, à Deauville (Calvados), qui se feront à Paris, le vendredi 12 courant, à midi très précis, en l'Église de la Trinité, sa paroisse. On se réunira à l'église. De profundis.». En hommage, un iris à la palette du souvenir.
"Je suis heureux de pouvoir certifier que M. Boudin est un artiste de talent et de grand avenir, et je félicite le Conseil municipal du Havre de vouloir bien aider un jeune homme qui sera un jour, j'en suis très certain, une des gloires de notre école moderne." - Commission d'achat de la Société des amis des arts du Havre
"Je n'ai même plus de quoi acheter du papier pour jeter quelques coups de pinceau." - Eugène Boudin
"Les états de l'atmosphère selon le lieu, l'heure et le vent m’intéressent." - Eugène Boudin
"L'organisation plastique des éléments mouvants entraîne souvent le peintre à souligner cette alternance des temps forts (terre/navires) et des temps faibles (ciel/eau) sur une trame d'horizontales, telles des notes de musique sur une portée." - Denise Delouche, Universitaire
"Arriver à cette délicatesse, à ce charme de la lumière qui joue partout. C'est moins ce monde que l'élément qui l'enveloppe que nous reproduisons." - Eugène Boudin
"La planchette grossière qui lui servait de palette et qu'il déposait sur le rebord de son chevalet en la calant tant bien que mal, les deux mains libres de l'une à l'autre desquelles passaient les pinceaux sans cesse essuyés, tripotés, molestés." - Arsène Alexandre
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Au-delà des oeuvres actuellement en stock, il m’a semblé utile de vous donner à voir ou à connaître d’autres oeuvres de l'artiste. Ces pièces, vendues ou retirées de la vente, ont été dans le stock de la galerie dans un passé récent.
Cette rubrique vous permettra de mettre une image sur un titre ou l’inverse, ou tout simplement d’en découvrir un peu plus sur l’oeuvre de l'artiste. Quelle que soit la raison, pour le plaisir des yeux ! Michelle Champetier
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