Atelier Lacourière & Frélaut
Panel n°8
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Les artistes V
Il n'est bien sûr pas place ici de citer tous les artistes qui travaillèrent en collaboration, étroite ou épisodique, avec l'atelier Lacourière, puis plus tard avec l'atelier Lacourière et Frélaut. Nous avons pensé ici à des artistes aussi différents qu'Alberto Giacometti, Fernand Léger, Dado, Robert Lapoujade, Jean Fautrier, Ferdinand Springer, Raoul Ubac, Pierre Dmitrienko, Paul Delvaux, Gustave Singier ou Léopold Survage.
Voici, ci-après, une liste d'artistes présents sur notre site qui ne sont pas cités dans les panneaux de cette petite exposition virtuelle et dont des gravures ont un lien avec l'atelier, pour différents éditeurs ou pour les Editions de Madeleine Lacourière : Pierre Alechinsky, Victor Brauner, Jose Luis Cuevas, Oscar Dominguez, Jean Dubuffet, Marcel Gromaire, Aristide Maillol, Edgar Pillet, Jacques Hérold, Gisèle Celan-Lestrange, Max Papart, Luc Peire, Max Ernst, Camille Bryen, Jorge Camacho, Jean Deyrolle, Foujita, Alfred Manessier, Henri Laurens, Louis Marcoussis, Roger Vieillard, Gérard Titus-Carmel, Vasarely, Claude Viseux, Jean-Marc Scanreigh, Enrique Zanartu, Jules Pascin, Jean-Emile Laboureur, Takanori Oguiss, Yves Tanguy, Otto Wols et Ossip Zadkine.
Légende photo
1. Alberto Giacometti n’a pas pratiqué la gravure de manière continue. Arrivé à Paris, il s’est essayé aux techniques de la taille-douce dans l’atelier de Stanley William Hayter, fréquenté par de nombreux artistes dans la mouvance surréaliste. Il travaillera avec les plus grands imprimeurs de son temps : Lacourière-Frélaut, Crommelynck et Visat. Ici, chez Lacourière-Frélaut, la gravure pour « La Double Vue », suivie de « L’inventeur du temps gratuit », de Robert Lebel, avec un diptyque gravé à l’eau-forte par Alberto Giacometti et un pliage de Marcel Duchamp. Ed. Le Soleil Noir, Paris, en 1964. L'ouvrage est accompagné d'une suite de six portraits gravés d’Alberto Giacometti. Robert Lebel était très lié au surréalisme et à l’inventeur des ready-made, dont il a été le premier biographe.
2. Jacques Frélaut dans l'atelier, travaillant sur un cuivre de Joan Miro.
3. « Tête de femmes », gravure originale de Fernand Léger (Saphire n°126), pointe-sèche de 1952 (circa). Cette gravure sera imprimée en 1976 - plus de 20 ans après la disparition de l'artiste - par l'atelier Lacourière et Frélaut, à 110 épreuves signées du tampon, pour l'édition de luxe du catalogue raisonné « L'oeuvre gravé » par Lawrence Saphire (Ed. Blue Moon Press, New York). L'atelier tira une seconde gravure en 1961 à la demande de Christian Zervos, gravure inédite en sa possession), pointe-sèche de 1931 de l'artiste, « Profil de femmes » (Saphire n°14).
4. Aldo Crommelynck, ici avec Roger Lacourière, travaillera dans l'atelier de la rue Foyatier dès l'âge de 17 ans. Il y rencontrera Picasso. Avec ses frères, Piero et Milan - également graveurs -, il ouvrira un atelier de gravure concurrent à Paris en 1959. Il travaillera alors avec des artistes majeurs de l'époque (Masson, Giacometti, Arp, Tal Coat, Zao Wou Ki, Hartung ou encore Miro).
5. « Planche I, deuxième état » de 1982 de Dado, gravure originale, pointe-sèche. Editions Lacourière-Frélaut pour un tirage de 12 épreuves signées et quelques E.A.. Ill. : 49 x 64,5 cm / Feuille : 57 x 76 cm. Référence : Catalogue Lacourière-Frélaut "Dado - Gravures 1981-1982" (voir n°11 du panneau 10).
6. Robert Lapoujade avec Roger Lacourière.
7. « Bord de mer » de Robert Lapoujade. Gravure originale en couleurs de 1960, pointe-sèche et gouje. Ill. : 20 x 41,8 cm / Feuille : 38 x 57 cm.
8. L'atelier sera, dans une dernière période dirigé par Luc Guérin, neveu de Robert Frélaut. Photographie prise dans l'atelier en 1999.
9. Jacques Frélaut dans son atelier devant la presse.
10. A toute époque, la plus grande diversité d'éditeurs et d'artistes ont fréquenté l'atelier. De haut en bas et de gauche à droite : Jean Fautrier (ici pour l'ouvrage « Orénoque », poème amazonien de Robert Ganzo de 1942, avec 11 eaux-fortes), Ferdinand Springer (ici pour l'ouvrage « Le Bardo Thodol, livre des morts tibétains » de 1957 avec 12 gravures), Raoul Ubac (ici avec le livre « Lisières du devenir » de Lucien Scheler, de 1963, contenant 6 gravures sur cuivre), Pierre Dmitrienko (« Présence » gravure de 1965), Paul Delvaux (« Eve » de 1968), Gustave Singier (« Tropiques » de 1967) et Léopold Survage (ici avec le livre « Pégase », 1965, contenant 10 burins illustrant des poèmes de Jean Cocteau).