Atelier Lacourière & Frélaut

Panel n°6

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Les artistes III : Buffet, Marino Marini, Berto Lardera, Zao Wou Ki, Terry Haass, Prassinos, Olivier Debré Bernard Buffet commença à graver en 1948 et réalisera « Sainte Face » (The holy face), sa première gravure chez Lacourière-Frélaut en 1953. Parfois également son éditeur, l'atelier sera en ce qui concerne sa gravure son principal imprimeur jusqu'à sa disparition en 1999 (quelques soixante-dix planches sorties de l’atelier Lacourière-Frelaut).
Après que Marino Marini ait tiré lui-même ses 23 premières gravures (entre 1919 et 1943), puis en ait fait imprimer quelques-unes par les Frères Crommelynck, il commencera sa collaboration avec l'atelier Lacourière en 1950 par une eau-forte (« Il riposo », Guastalla n°A29) éditée par XXè siècle (San Lazzaro). L'atelier imprimera plusieurs albums de l'artiste, dont le premier, « L'Album n°1 », édité par XXè siècle (San Lazzaro) et Léon Amiel, contient 13 gravures.
Si la première collaboration de Zao Wou Ki avec l'atelier Lacourière-Frélaut date de l'année 1959 (Agerup n°122), celle du sculpteur Berto Lardera démarrera dans la seconde moitié des années 60 et l'atelier assurera souvent l'édition de ses quelques rares gravures (des plaques de fer découpées et martelées).
Terry Haass collaborera avec l'atelier à partir de 1951 et la gravure « Turning Point » (Spielmann n°50). Après une longue période aux Etats-Unis (1941-1951), revenue en France à cette période comme boursière des Fondations Fullbright et Woolley pour l'étude de la gravure en couleur, elle entamera ses recherches chez Lacourière. C'est elle, en 1953, qui présentera Hartung et Anna-Eva Bergman à Lacourière.
Dès sa première gravure (« Arbre femme noir-jaune », Donation Prassinos n°2), Mario Prassinos fut lié à l'atelier Lacourière qui en assura l'impression. Sur les 17 gravures sur cuivre réalisées par Mario Prassinos entre 1962 et 1980, 16 furent imprimées chez Lacourière et Frélaut, tout en étant les éditeurs pour douze d'entre elles.
Olivier Debré collaborera avec l'atelier à partir de 1984 et d'une première eau-forte, « Regard dedans » (Pernoud n°155). Le plus souvent - et tout spécialement dans le cas des grandes planches d'illustration (« Le livre de l'oubli » Pernoud n°156 à 163 ou « Bâtir à chaud et à sable » Pernoud n°252 à 265, le tout imprimé chez Lacourière et Frélaut) ou des gravures monumentales éditées par Lacourière et Frélaut (Pernoud n°216 à 251), Olivier Debré combinera l'eau-forte et l'aquatinte, commençant par la première et parachevant son travail par la seconde.