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Haïm Epstein, qui prendra plus tard le prénom de Henri, est né à Lodz en Pologne, alors sous tutelle russe. suit une formation à l’Ecole de dessin de Jakub Kacenbogen, puis intègre les Beaux-Arts de Munich où il rencontre le mouvement sécessionniste et le jugenstil. Après un premier séjour à Paris, en 1910, Epstein vient s’y installer définitivement et intègre « La Ruche », mythiques ateliers de Montparnasse, côtoyant de nombreux artistes en devenir : Haïm Epstein, qui prendra plus tard le prénom de Henri, est né à Lodz en Pologne, alors sous tutelle russe. suit une formation à l’Ecole de dessin de Jakub Kacenbogen, puis intègre les Beaux-Arts de Munich où il rencontre le mouvement sécessionniste et le jugenstil. Après un premier séjour à Paris, en 1910, Epstein vient s’y installer définitivement et intègre « La Ruche », mythiques ateliers de Montparnasse, côtoyant de nombreux artistes en devenir : Modigliani, Chagall, Kisling, Krémègne ou Soutine. Il fréquente alors l’académie de la Grande Chaumière dirigé par un élève de Rodin qui y dispense un enseignement libre et anti-académique. Le terme « Ecole de Paris » désigne l’ensemble des jeunes artistes étrangers qui sont venus s’installer à Paris à partir de 1904, attirés par le bouillonnement créatif de la capitale française, et Henri Epstein en fait parti. Fidèle à l’esprit de la Ruche jusqu’en 1938, Epstein participe à la création de la première revue d'art juif (« Makmadim »). Pendant l'entre deux guerres, l'artiste participe à de nombreuses expositions collectives (Salon des Indépendants, Salon d'Automne, Salon des Tuileries, etc.). Sa réputation artistique prend de l'ampleur. Il entreprend plusieurs voyages afin de réchauffer sa palette : en Auvergne, en Corse et plus généralement en pays méditerranéens. Epstein illustre quelques livres (notamment « Vagabondages » Coquiot). Henri Epstein s'installe à Epernon dans une ferme ; elle deviendra son lieu de création sous l’occupation. Il y réalisera de nombreuses aquarelles (paysages, scènes de marché, etc). L'été, avec son mécéne (le docteur Gilles), Epstein séjournera en Bretagne qu'il aimait peindre (Belle-Île-en-Mer, Concarneau). En mars 1944, il sera dénoncé et arrêté par la Gestapo, transféré de la prison de Chartres vers Drancy, il prendra le train vers Auschwitz qu'il ne connaîtra jamais.
Biographie de Henri Epstein
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A lire sur ou de l'artiste :
* « Epstein », Waldemar George, Ed. Le Triangle, 1932* « The circle of Montparnasse: Jewish artists in Paris, 1905-1945 », K. E. Silver et R. Golan, New-York Jewish Museum, Universe Books, 1985
* « Peintres Juifs à Paris 1905-1939 - Ecole de Paris », N. Nieszawer, M. Boyé et P. Fogel, Ed. Denoel, 2000
* « Epstein et Dideron, deux artistes à Épernon », Jean-Paul Duc, Ed. de la ville d'Épernon, 2001
* « Au nom de l'art, 1933-1945 - Exils, solidarités et engagements », Limore Yagil, Ed. Fayard, Paris, 2015
Site internet :
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En mémoire de Henri Epstein
A la fin des années 1930, le peintre Henri (Haïm) Epstein se rend à Épernon, sur les conseils de l’acteur de la Comédie Française Emile Dehelly. L’atmosphère de la ville lui plaît. L’artiste y fait l'acquisition d'une maison et s'y installe ; elle devient à la fois son lieu de création et son refuge sous l’Occupation. Probablement à la suite d'une dénonciation, trois agents de la Gestapo l’arrêtent à Épernon le 23 février 1944 et le conduisent à la maison d’arrêt de Chartres le 23 février 1944. Interné au camp de Drancy le 24 février, il est déporté le 7 mars 1944 par le convoi n°69 vers la gare de Bobigny à destination du camp d'extermination d'Auschwitz d'où il ne reviendra pas. Le peintre français d'origine polonaise Henri Epstein est mort en juin 1944. En son hommage, avec nos pensées les plus respectueuses, cet œillet blanc.
"Une peinture expressionniste, violente et contrastée, marquée de cette sensibilité inquiète propre aux nombreux peintres émigrés venus à ce moment-là d’Europe centrale." - Gérald Schurr
"Faute de définir une peinture juive, il serait plus juste de révéler une présence juive contemporaine à l’école de Paris." - Nadine Nieszawer
"Il convient de transformer cette mémoire en histoire, en redonnant une place à ces artistes doublement assassinés, puis oubliés pour la plupart." - Dominique Jarrassé
"C’est en prenant conscience de l’œuvre accomplie, mais aussi de celle qu’ils auraient pu accomplir que l’on mesure à quel point la destruction de tous ces artistes a constitué une perte irrémédiable pour le reste de l’humanité." - Simone Veil
"Ses tableaux sont comme composés de cellules qui vivent d’une vie intense. Des surfaces qui vibrent et qui frémissent. Des couleurs dont la fonction n’est pas de décrire des arabesques tonales, mais de rendre perceptibles au toucher des matières transposées dans le plan de la peinture." - Waldemar George
"Tous nos efforts sont susceptibles de ne mener à rien. Chaque jour amène son lot de nouvelles difficultés : s'il n'y avait pas l'extase et cet état de transport lorsque je prends le pinceau en main, je serais incapable de faire quoi que ce soit. " - Shaya Blonder (1943, André Blondel)
Timbre :

Mouvements de l'art
- + ECOLE DE PARIS / 1945-1960 / Very numerous artists were member of the School of Paris.
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Les artistes s'affichent
L'art et les artistes s'affichent : manifestes, galeries, musées, expositions personnelles ou collectives. Sur les murs ou dans les vitrines, sages ou rebelles, les affiches préviennent, argumentent, montrent. Certaines ont été composées spécialement par un artiste pour tel ou tel événement, d'autres austères n'ont que la lettre.
Quelques unes ont été créées en technique lithographique, la plupart sont de simples reproductions offset. Nombreux sont ceux qui aiment à collectionner ces rectangles d'art, papier brillant ou papier mat, monochromes ou en jeux de couleurs, de beaucoup de mots ou presque muettes.
Nous sommes heureux aussi de pouvoir saluer, par le biais de cette rubrique, des galeries mythiques comme celles de Denise René, Louis Carré, Claude Bernard, Berheim Jeune, Maeght, Pierre Loeb et d'autres encore.
