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Eduardo Chillida est né en 1924 au Pays basque espagnol. De 1943 à 1947, il fait des études d'architecture à l'université de Madrid, études qu'il abandonne. En 1947, Chillida suit des cours de dessin et commence à sculpter. En 1948, et pour trois ans, il s'installe à Paris et expose des oeuvres au Salon de Mai. Il s'installe à . . . . .
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Les oeuvres présentées sur cette page ne sont plus à la vente.
Catalogue(s) raisonné(s)
Catalogue(s) raisonné(s)
*« L'oeuvre gravé et sculpté », 2 Vol., G. Michelin, Maeght Editeur, 1979 *« L'oeuvre graphique », J. Clay, Maeght Editeur, 1980Piste bibliographique & autres
A lire sur l'artiste :
- « Chillida », Claude Esteban, Maeght Editeur, 1971
- « Eduardo Chillida - Skulpturen », Carl Haenlein, Ed. Kestner-Gesellschaft, 1981
- « Chillida », O. Paz, Maeght Editeur, Paris, 1992
- « Chillida 1948-1998 », Caja Madrid Fundacion, 1999
- « Chillida », Giovanni Carandente, David Finn, Ed. Könemann, 2000
- « Chillida : 1948-1998 », M. Barmann, M. N. Centro de Arte Reina Sofia, Ed. Actar, 2000
- « Eduardo Chillida - Elkartu », collectif, cat. d'expo., Ed. Museum Schloss Moyland, 2001
- « Eduardo Chillida », D. Abadie, Galerie nationale du Jeu de Paume, RMN, 2001
- « Chillida en sus manos », Fundacion Bancaja, 2002
- « Eloge de C. - Poétique de la matière », M. De Beistegui, Ed. Gourcuff Gradenigo, 2011
A lire de l'artiste :
- « L'arôme du chemin », collection Entretien, Maeght Editeur, 2004, 2011
- « Writings », Richter - Fey Verlag GmbH, 2011
Site internet :
www.eduardo-chillida.comEn savoir plus :
Timbre de Eduardo Chillida
timbre fictif
L’émission d’un timbre poste est souvent un hommage rendu par une nation à un lieu, à un événement, à une cause remarquable ou à un personnage qui compte. Les peintres et autres artistes n’échappent pas à cette règle. Certains sont pourtant des « oubliés » de l’art postal. Voici, rassemblés ci-dessous (français ou étranger), les timbres émis (171) ou les simples études de timbre (209) en hommage aux artistes représentés sur notre site. Le premier timbre français fut émis en 1849, l’Angleterre nous précéda d’une dizaine d’années. Il y a souvent une part de voyage dans cette petite forme de papier dentelée. Le timbre circule, vogue, s’envole, il fait rêver, alors rêvons un peu. M.C.
Lorsque le timbre est réellement émis, le nom de l'artiste est précédé d'une étoile (*). 
Il est certain que nous ne connaissons pas certains timbres parus pour tel ou tel artiste ; n’hésitez pas à nous les faire connaître !
Découvrir tous les timbresQuelques mots de la main de Eduardo Chillada
Document en reproduction / Ce document n'est pas à la vente
Quelques mots de Mrs M. Urizar*** et A. Pacchioni***
Barcelone, le 10/9/2005 - Nice, le 20/4/2006
Chére Michelle, Vous savez ma passion pour Chillida. Plutôt que de vous confesser mes impressions et sentiments sur l’artiste, j’ai préféré donner à lire à vos visiteurs de courts textes de Chillida lui-même. Ses écrits sont toujours très intéressants, souvent d’une grande beauté. J’ai choisi de vous livrer quelques phrases extraites de “Chillida : aromas – pensamientos” (“Chillida : arômes - pensées”, Ed. Hernani, Chillida-Leku, 1998). Les voici : “Je ne crois pas trop dans l'expérience. Je pense qu'elle est conservatrice. Je crois dans la perception qui une chose différente. Elle est risquée et plus progressiste. Je suis arrivé à m’en rendre compte moi qui, conformément, perds mes forces au fil des années qui passent. J’ai réfléchi, je me suis rendu compte qu’il y avait une chose dans laquelle je m’étais améliorer avec l'âge : la perception. La récolte est meilleure. Même mes yeux voient mieux, ils sont pourtant moins bons que lorsque j’avais trente ans. C’est très positif et gratifiant. Il y a quelque chose qui veut encore aller vers le haut et veut croître. Je crois en outre que c'est ce “quelque chose” qui fait percevoir, et percevoir agit directement le présent, mais avec un pied posé dans le futur. C'est dire combien je préfère l’angle de vue de la perception et de la question. Je suis un spécialiste en questions”. Voici un second passage, dans lequel on pourra simplement changer les mots art et artiste par les mots vie et homme, ne le pensez-vous pas ? : “L'artiste sait ce qu'il fait, mais pour que son art vaille la peine il doit sauter une barrière et faire ce qu'il ne sait pas, se projeter au-delà de la connaissance. L'art pour l'artiste est une question ; la succession de questions n’est-elle pas sa réponse ?”*** Mikael Urizar, collectionneur
Ni instance, ni inquiétude, un aveu.
Il ne faudrait jamais rien dire de sa petite musique intérieure, de sa voix intime avec laquelle on construit patiemment en soi des sentiments très forts, des espérances magnifiques et lointaines, des joies fulgurantes que l’on ne parviendra plus à exprimer sans les dégrader, sans les corrompre à l’air du temps et de la vie et qu’ainsi l’on garde en soi, comme une promesse de bonheur inaccessible.
Je vivais ainsi dans un silence absolu, tout occupé à ne rendre rien au monde sinon un peu d’attention à ceux qui m’aiment, avec douceur et sans détachement.
Et puis voilà qu’avec toi resurgit la passion, l’envie du bonheur pour soi, égoïste, à prendre sans ménagement, à perdre l’âme. Voilà que reviennent avec violence des désirs et des forces si longs à domestiquer et qui maintenant grondent et déchirent comme un animal furieux, au moindre de tes mots, à un seul de tes regards, au premier souffle incertain qu’une porte que tu entrouvres laisse passer comme un vent mauvais …
Alors je voudrais peindre comme Chillida pour inventer un nouveau langage tout fait de signes sombres et dansants, de fantaisie sobre et spontanée, d’allégresse et d’ingénuité élégantes où toute forme prendrait sens, avec légèreté et transparence comme l’écho parfait de ma voix intérieure, pour te dire combien je t’aime. *** Antoine Pacchioni, collectionneur, grand lecteur et ami.
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Humeur d'artiste
En mémoire de Eduardo Chillida
Eduardo Chillida s’est éteint le 19 août 2002 dans sa maison de Monte Igueldo à San Sébastian, laissant derrière lui une oeuvre mondialement reconnue. Selon les voeux de l’artiste, ses cendres ont été déposées au pied d’un arbre dans une zone privée du Chillida-leku Museum (Hernani, Pays Basque, Espagne). En hommage respectueux, nous déposons une campanule, sous l’ombre du feuillage.
"J'essaye de faire l'oeuvre d'un homme, la mienne par l’homme que je suis, et comme je suis du pays basque, cette oeuvre aura des couleurs particulières, une lumière noire, qui est la nôtre." - Eduardo Chillida
"L'étonnement devant ce que je ne connais pas a été mon enseignant." - Eduardo Chillida
"Comme la musique silencieuse du mystique espagnol, les formes de Chillida disent -sans dire. Elles disent la réalité duelle de l’univers, les mutations et variations qu’engendre la bataille amoureuse indéfinie entre la forme et l’espace." - Octavio Paz
"L'art se rattache à ce qui n'est pas encore croyance." - Eduardo Chillida
"Je souhaite, comme Narcisse, être complété par mon reflet dans l'eau." - Eduardo Chillida
"Je continuerai toujours à travailler, je ne me vais jamais m’arrêter et me mettre à jubiler sur une quelconque réussite, je vais continuer à travailler jusqu'à ce que je meure." - Eduardo Chillida
Mouvements de l'art
- + SCULPTURE MODERNE / 1930-1970 / William Kenneth Armiage, Constantin Brancusi, Anthony Caro, Naum Gabo, Pablo Gargallo, Isamu Noguchi, etc. Tous les mouvements de l'art
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