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In omaggio a...

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Willem De Kooning

Précurseur de l’expressionisme abstrait, le peintre d’origine néerlandaise naturalisé américain (en 1962), Willem de Kooning sera dans les dernières années de sa vie atteint par la maladie d’Alzheimer, le rendant incapable de gérer ses affaires, tout en continuant à peindre. Succombant aux effets de la vieillesse et de la démence, l’artiste meurt à l'aube de son 93ème anniversaire dans sa maison d'East Hampton le 19 mars 1997 à Long Island, état de New York, il avait 92 ans. Selon sa volonté, son corps sera incinéré ; ses cendres sont éparpillées dans un lieu resté inconnu. En son hommage, avec nos pensées les plus respectueuses, cette rose.


Des dits ou des écrits

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"Le style est une supercherie. J’ai toujours pensé que les Grecs se cachaient derrière leurs colonnes. " - Willem de Kooning

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"Le paysage est dans la femme, et la femme dans un paysage. " - Willem de Kooning

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"C'est vraiment absurde de faire une image, comme une image humaine, avec de la peinture d’aujourd'hui, quand on y pense, puisque nous avons ce problème de le faire ou de ne pas le faire. Mais tout d'un coup, c'était encore plus absurde de ne pas le faire. Je crains donc de devoir suivre mes désirs." - Willem de Kooning

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"Vous devez changer pour rester le même." - Willem de Kooning

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"Le premier homme qui a commencé à parler, quel qu'il soit, doit l'avoir voulu. C'est sûrement le fait de parler qui a mis « l'Art » dans la peinture. L'art n'a rien de positif, si ce n'est que c'est un mot. Tout l'art est devenu littéraire. Nous ne vivons pas encore dans un monde où tout va de soi. Il est très intéressant de constater que beaucoup de gens qui veulent enlever le discours de la peinture ne font rien d'autre que d'en parler. Ce n'est pas contradictoire, cependant. L'art qui s'y trouve est la partie muette dont on peut parler à tout jamais." - Willem de Kooning

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"J’aime assez que Willem De Kooning ne soit pas « mort » (comme on dit), mais vienne de s’éteindre, très vieux, et comme absent de lui-même. Longtemps, je reverrai cet homme aux cheveux blancs, d’une souplesse et d’une beauté admirables, assis comme un collégien sur le bord de son lit d’hôpital, à East Hampton. Sur la table, à la verticale, devant lui, une encre zen offerte par son médecin japonais, cercle noir sur fond blanc, un seul trait de vide. Il était là en traitement de désintoxication, on avait dû le trouver, une fois de plus, inconscient, dans son atelier isolé de la forêt, construit par lui-même comme un grand navire. Il parlait, cependant, survolté, les mains dessinant dans l’air, évoquant le Tintoret et ses anges, réglant son compte à la pesanteur des volumes et des corps, comme s’il voulait à la fois nouer, détacher et trancher un obstacle, d’un coup." - Philippe Sollers