In omaggio a...
Antoine Bourdelle
En mai 1929, Antoine Bourdelle, malade, va se reposer dans la maison de son ami, le fondeur Eugène Rudier, au Vésinet. Pendant plusieurs semaines, Antoine Bourdelle sera extrêmement faible, mais il se rétablit durant l'été et put même retravaillé. Fin septembre, il rechute et meurt le 1er octobre 1929. Le sculpteur repose au cimetière du Montparnasse à Paris. Ses traits nous restent entre autres fixés par le portrait qu'en dessina son ami Achile Laugé et que conserve le Musée Ingres de Montauban. En son hommage, cet oeillet.
Des dits ou des écrits
"… mon nom est Émile-Antoine Bordelles. Par modestie, je signe Bourdelle, et mon père signait lui-même Bourdelle, bien que mon nom veuille dire plusieurs petites fermes ou borderies…" - Antoine Bourdelle
"Que c'est bien d'être, mais l'important c'est de devenir." - Antoine Bourdelle
"Que je le veuille ou non, . . . je sculpte en Langue d'Oc." - Antoine Bourdelle
"Du meublier charpentier (son père) j'appris le sens de l'architecture, de l'hercule tailleur de pierre j'appris à écouter le roc, du tisserand et du chevrier (ses grand-parents) je compris comment nouer et conduire mes pensées capricieuses." - Antoine Bourdelle
"De son expressionnisme initial à l’archaïsme des années 1910, Bourdelle fit trembler les cœurs et réveilla les dieux. Un vrai centaure." - Stéphane Guégan
"Il aimait le mythe du centaure, cette figure qui montre la dualité de l’homme, esprit et animal." - Cléopâtre Bourdelle (seconde femme du sculpteur)