Jean Dufy
Deux mois après le décès de sa femme, Ismérie, Jean Dufy s’éteint le 12 mai 1964 à La Boissière, hameau du village de Boussay (Indre-et-Loire) où il s'était installé en 1948. Il avait 76 ans. Sur la route de Chambon, en surplomb d'un champ de colza au jaune éclatant, le couple repose dans le petit cimetière de Boussay. En leur hommage, ce bleuet.
Des dits ou des écrits
"Jean Duffy est un peintre à l’imagination festive et nostalgique, empreint de modernité et d’avant-gardes." - Jacques Bailly
"Jean Dufy a tenté de saisir les spécificités du cirque, cet art vivant, par des couleurs éclatantes et des lumières vives dans ses peintures." - Pascal Jacob
"Le pinceau de Jean Dufy livre la ville aux yeux du passant comme un poète récite des vers, à la fois vite et en détaillant chaque mot, ici les façades, les ponts, un arbre, les grilles d’un jardin." - Dominique Vergnon
"Jean Dufy choisira Paris inlassablement, pour des huiles ou des aquarelles, selon un processus créatif sans cesse renouvelé dominé par une harmonie de bleus : le bleu comme source de création insatiable des portes de Paris, des rues, des calèches, de la tour Eiffel, du ciel, de la Seine. " - Jacques Bailly
"Raoul et Jean. Il y a une identité stylistique propre à chacun des deux frères." - Jacques Taddei
"Question business ? Rien à désirer de mieux, ni château, ni Rolls… seulement notre vie champêtre et tranquille." - Jean Dufy (2 mois avant sa disparition)