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Eugene Boudin

1824-1898

Eugène Boudin s’éteint le 8 août 1898 dans sa maison (8, Rue Oliffe) de Deauville. Quatre jours plus tard, il est enterré dans le petit cimetière Saint-Vincent de Montmartre (12ème division). Voici, ici reproduit, les termes de son avis de décès que firent paraître ses proches : « Vous êtes prié d'assister aux Convoi, Service et Enterrements de Monsieur Louis Eugène Boudin Artiste peintre, Chevalier de la Légion d'Honneur, décédé, muni des sacrements de l'Église, le 8 août 1898, à l'âge de 74 ans, à Deauville (Calvados), qui se feront à Paris, le vendredi 12 courant, à midi très précis, en l'Église de la Trinité, sa paroisse. On se réunira à l'église. De profundis.». En hommage, un iris à la palette du souvenir.


Des dits ou des écrits

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"Je suis heureux de pouvoir certifier que M. Boudin est un artiste de talent et de grand avenir, et je félicite le Conseil municipal du Havre de vouloir bien aider un jeune homme qui sera un jour, j'en suis très certain, une des gloires de notre école moderne." - Commission d'achat de la Société des amis des arts du Havre

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"Je n'ai même plus de quoi acheter du papier pour jeter quelques coups de pinceau." - Eugène Boudin

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"Les états de l'atmosphère selon le lieu, l'heure et le vent m’intéressent." - Eugène Boudin

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"L'organisation plastique des éléments mouvants entraîne souvent le peintre à souligner cette alternance des temps forts (terre/navires) et des temps faibles (ciel/eau) sur une trame d'horizontales, telles des notes de musique sur une portée." - Denise Delouche, Universitaire

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"Arriver à cette délicatesse, à ce charme de la lumière qui joue partout. C'est moins ce monde que l'élément qui l'enveloppe que nous reproduisons." - Eugène Boudin

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"La planchette grossière qui lui servait de palette et qu'il déposait sur le rebord de son chevalet en la calant tant bien que mal, les deux mains libres de l'une à l'autre desquelles passaient les pinceaux sans cesse essuyés, tripotés, molestés." - Arsène Alexandre