Background Image

Mi elección personal

Affairements

Pic Image Image Image

Image

Jean Dubuffet

Affairements

Mi elección personal

Lo sentimos, pero esta rúbrica no está disponible en su lengua.

La grande série de l’Hourloupe (1962-1974) prend naissance à partir de “petites figures automatiques” que Jean Dubuffet, comme tout un chacun, griffonnait durant ses conversations téléphoniques, les striant de rayures rouges et bleues. Il eut alors l’idée de les découper en cellules, puis de les coller, tel un puzzle, sur un fond noir. Délimitées par un contour aux formes sinueuses, ces cellules agglutinées acquièrent une présence pure et s’opposent les unes aux autres. Le graphisme radical et le choix de couleur réduit (rouge brique, bleu ciel et jaune pâle) imposent alors un nouveau paysage mental qui fera date. En tournant délibérément le dos à la matière, l’artiste propose un monde débordant et irrationnel, où l’imagination s’ébroue en totale liberté. Ce fatras de cellules, leur prolifération jubilatoire lave l’oeil de toute référence antérieure, et nous place nu devant chaque composition. Ou presque nu, car un retour à l’état de petite enfance nous revient lentement en mémoire, à ce moment où nous remplissions nos feuilles de dessins informels et libres, dans l’énergie du faire, de s’approprier l’espace dans un état mental de délire joyeux. Pour son exposition “L’Hourloupe” à la Galerie Jeanne Bucher, Jean Dubuffet écrivit en préface “Au jour venu de la grande liesse tirer de nos têtes, comme les jongleurs chinois, les écharpes chatoyantes des incongruités et en pavoiser nos demeures, dans le tintamarre des cloches allègres de la bonne foire aux Equivalences et Inconséquences ? ”
La première exposition consacrée à cette série au Palazzo Grassi à Venise en 1963 rencontra un grand succès. Dès 1966, l’artiste développera ce nouveau langage dans la sculpture (grâce à la découverte du polystyrène expansé), puis l’architecture.


Todas mis elecciónes personales