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Timbre de Silvano Bozzolini
timbre fictif
L’émission d’un timbre poste est souvent un hommage rendu par une nation à un lieu, à un événement, à une cause remarquable ou à un personnage qui compte. Les peintres et autres artistes n’échappent pas à cette règle. Certains sont pourtant des « oubliés » de l’art postal. Voici, rassemblés ci-dessous (français ou étranger), les timbres émis (171) ou les simples études de timbre (209) en hommage aux artistes représentés sur notre site. Le premier timbre français fut émis en 1849, l’Angleterre nous précéda d’une dizaine d’années. Il y a souvent une part de voyage dans cette petite forme de papier dentelée. Le timbre circule, vogue, s’envole, il fait rêver, alors rêvons un peu. M.C.
Lorsque le timbre est réellement émis, le nom de l'artiste est précédé d'une étoile (*). 
Il est certain que nous ne connaissons pas certains timbres parus pour tel ou tel artiste ; n’hésitez pas à nous les faire connaître !
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Quelques notes de biographie
Silvano Bozzolini est né en 1911 à Fiesole (Toscane, Italie). Ses parents, commerçants, acceptent mal qu’il désire faire des études d’art. Il sera pourtant étudiant en art à Rome (1928), puis à Milan où il poursuit sa formation en autodidacte. Au début des années 30, Silvano Bozzolini entreprend d’étudier les Primitifs Toscans à Florence ; il sera, dans cette même ville, élève de l’Ecole des Beaux-Arts (1936).
Le jeune homme fait plusieurs voyage en bicyclette (Suisse, Bulgarie). Il est mobilisé pour la guerre (Albanie, Grèce) et sera blessé. Pendant l’été 1943, Bozzolini rejoint le maquis dans la région de Sienne.
L’artiste prend place dans le groupe « Arte d’Oggi » (1946-1947). Il réalise son premier tableau abstrait en 1946. A l’issue d’un voyage à Paris, il décide de s’y installer (fin 1947). Là, il rencontre et se lie d’amitié avec Jean Dewasne, Victor Vasarely, Emile Gilioli, des danois Robert Mortensen et Egil Jacobsen, de Poliakoff. En 1948, ce sera les rencontres avec Jean Arp, dont il illustre de gravures un poème en 1949, avec Sonia Delaunay, Jean Deyrolle et Alberto Magnelli. Bozzolini sent son art très proche de son compatriote.
L’artiste pénètre ainsi le groupe de ceux qui généraient la seconde génération de l’abstraction. Bozzolini s’intègre au groupe « Espace ». Il devient assidu de la Galerie Denise René où il exposera en 1954. A partir des années 50 et pour longtemps, l’artiste va participer à de très nombreuses expositions collectives françaises (Salon de Mai, Salon des Réalités Nouvelles dont il deviendra membre du comité, Salon Comparaisons, puis Grands et jeunes d’Aujourd’hui, etc.) et étrangères (Milan, Pittsburgh, New York).
Si sa toute première exposition personnelle sera organisée à Sofia (Bulgarie, 1934), la première exposition parisienne (gravures) qui lui est consacré sera organisée à la Librairie La Hune, en 1951. Silvano Bozzolini sera désormais exposé régulièrement, et les galeries et musées les plus prestigieux donneront à apprécier son oeuvre (Copenhague, Florence, Milan, Liège, Bruxelles, Paris, Tokyo, etc.). Des musées d’envergure internationale font rentrer son art dans leur collection (Musée d’art moderne de New York, de Sao-Paolo, de Liège, de Scopnje, de Nantes, de la Ville de Paris, etc.).
En 1964, Bozzolini réalise « La Jérusalem céleste », vingt-quatre vitraux pour l’Eglise de Boust (Moselle) ; l’artiste accède à plusieurs commandes publiques monumentales (fresques, mosaïques, etc.). En parallèle à sa peinture, l’artiste mènera également une importante oeuvre sur papier, notamment dans le domaine de la gravure sur bois, dans celui de l’illustration, également du collage. Parti d’un vision postcubiste, Silvano Bozzolini aboutit à son arrivée à Paris à une abstraction à tendance géométrique, utilisant cependant plus la courbe qu’il n’était coutume à cette époque où prévalaient droites et angles. Soutenu par une palette vive et tonique, sensuelle, par des compositions dynamiques et sobres, son art s’en tiendra toujours à cette manière.
Silvano Bozzolini est mort en 1998.
Comme Jean Dewasne ou André Bloc, Silvano Bozzolini est l'un des maîtres de l'art abstrait. Léon Degand
Les artistes s'affichent
L'art et les artistes s'affichent : manifestes, galeries, musées, expositions personnelles ou collectives. Sur les murs ou dans les vitrines, sages ou rebelles, les affiches préviennent, argumentent, montrent. Certaines ont été composées spécialement par un artiste pour tel ou tel événement, d'autres austères n'ont que la lettre.
Quelques unes ont été créées en technique lithographique, la plupart sont de simples reproductions offset. Nombreux sont ceux qui aiment à collectionner ces rectangles d'art, papier brillant ou papier mat, monochromes ou en jeux de couleurs, de beaucoup de mots ou presque muettes.
Nous sommes heureux aussi de pouvoir saluer, par le biais de cette rubrique, des galeries mythiques comme celles de Denise René, Louis Carré, Claude Bernard, Berheim Jeune, Maeght, Pierre Loeb et d'autres encore.
Catalogue(s) raisonné(s)
Catalogue(s) raisonné(s)
*C. R. en préparation, J. Castanier et O. Nouvellet, Paris Tous les catalogues raisonnésPiste bibliographique & autres
A lire sur l'artiste :
- « Silvano Bozzolini », Oskar Dalvitt, cat. d'expo., Origo Verlag, Zurich, 1949
- « Quatro variazioni su un quadrato », cat., Gall. Fonte d'Abisso, Modéne, 1949
- « Bozzolini », cat. d'expo., Galerie De Seine, Paris, 1971
- « Silvano Bozzolini », in Les années 50, G. Xuriguera, Arted, Paris, 1984
- « Bozzolini, œuvres des années 50-60 », Cat. Galerie J. Barbier, Paris, 1986
- « Bozzolini, 80 ans », Françoise Monnin, Ed. MDC, Sisteron, 1991
- « Silvano Bozzolini - Images », Emiliano Bonfanti, Ed. A compte d'auteur, 1994
- « Silvano Bozzolini », B. Buscaroli, Ed. Masso delle Fate, 2010
- « S. Bozzolini : Spazialità musicale », M. Stefanini, S. De Rosa, Carlo Cambi Ed., 2011
- « Silvano Bozzolini : Pitture 1946-1992 », B. Buscaroli, Carlo Cambi Ed., 2014
A lire de l'artiste :
- « Quatre piraines » Jean Arp, gravures de Bozzolini & Righetti, Ed. J Pons, 1949
- « Bozzolini », vidéogramme, Bruno Brouard, Production « D’Art-D’Art », 1989
Site internet :
Aucun site internet dédié à cet artiste.En savoir plus :
Timbre de Silvano Bozzolini
L’émission d’un timbre poste est souvent un hommage rendu par une nation à un lieu, à un événement, à une cause remarquable ou à un personnage qui compte. Les peintres et autres artistes n’échappent pas à cette règle. Certains sont pourtant des « oubliés » de l’art postal. Voici, rassemblés ci-dessous (français ou étranger), les timbres émis (171) ou les simples études de timbre (209) en hommage aux artistes représentés sur notre site. Le premier timbre français fut émis en 1849, l’Angleterre nous précéda d’une dizaine d’années. Il y a souvent une part de voyage dans cette petite forme de papier dentelée. Le timbre circule, vogue, s’envole, il fait rêver, alors rêvons un peu. M.C.
Lorsque le timbre est réellement émis, le nom de l'artiste est précédé d'une étoile (*). 
Il est certain que nous ne connaissons pas certains timbres parus pour tel ou tel artiste ; n’hésitez pas à nous les faire connaître !
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Au-delà des oeuvres actuellement en stock, il m’a semblé utile de vous donner à voir ou à connaître d’autres oeuvres de l'artiste. Ces pièces, vendues ou retirées de la vente, ont été dans le stock de la galerie dans un passé récent.
Cette rubrique vous permettra de mettre une image sur un titre ou l’inverse, ou tout simplement d’en découvrir un peu plus sur l’oeuvre de l'artiste. Quelle que soit la raison, pour le plaisir des yeux ! Michelle Champetier