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Coup de coeur de Serge Poliakoff
Composition mauve, grise et jaune - Février 2020
Timbre de Serge Poliakoff
L’émission d’un timbre poste est souvent un hommage rendu par une nation à un lieu, à un événement, à une cause remarquable ou à un personnage qui compte. Les peintres et autres artistes n’échappent pas à cette règle. Certains sont pourtant des « oubliés » de l’art postal. Voici, rassemblés ci-dessous (français ou étranger), les timbres émis (171) ou les simples études de timbre (209) en hommage aux artistes représentés sur notre site. Le premier timbre français fut émis en 1849, l’Angleterre nous précéda d’une dizaine d’années. Il y a souvent une part de voyage dans cette petite forme de papier dentelée. Le timbre circule, vogue, s’envole, il fait rêver, alors rêvons un peu. M.C.
Lorsque le timbre est réellement émis, le nom de l'artiste est précédé d'une étoile (*). 
Il est certain que nous ne connaissons pas certains timbres parus pour tel ou tel artiste ; n’hésitez pas à nous les faire connaître !
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En mémoire de Serge Poliakoff
Serge Poliakoff s’est éteint à Paris, le 12 octobre 1969, alors même qu'il préparait son exposition au Musée d'Art Moderne de Paris, exposition qui aura lieu à titre posthume. Il repose au cimetière russe de St Geneviève des bois (Essonne). Il y a là Antoine Pevsner, André Lanskoy. Notre-Dame-de-l’Assomption, l’église du cimetière, est bâtie dans le style architecturale des églises de Novgorod. En hommage à sa mémoire, un dahlia.
"Pour l'avenir, je mise sur Poliakoff." - Wassily Kandinsky (1937)
"Chaque été, je voyais mon père préparer son équipement léger de peintre et ses cartons à dessins. Cela signifiait pour moi : saison des vacances. Pour Poliakoff, c'était la saison des gouaches." - Alexis Poliakoff, fils du peintre
"La couleur ou la tonalité de la couleur n'importent pas, seule importe la qualité de la couleur." - Serge Poliakoff
"Mon père broyait lui-même ses couleurs ; il avait mis sept ans à découvrir ce qu'il pensait être le secret de leur transparence." - Alexis Poliakoff, fils du peintre
"Technique.. vous pouvez toujours copier.. formidable.. mais la lumière de la couleur.. jamais.. impossible." - Serge Poliakoff
"Pour Serge Poliakoff, l'abstraction n'est pas sécheresse ; la pâte dont il pétrit ses toiles n'est jamais à son gré assez riche pour sa propre richesse." - François Chatelet
Quelques notes de biographie
Serge Poliakoff est né en 1900 à Moscou (Russie). Sa jeunesse se passe dans une famille qui appartient à une société raffinée particulièrement aisée (son père est éleveur de chevaux) ; il apprend la musique. A la révolution, Serge Poliakoff fuit son pays en 1918 et s’installe à Paris en 1923, après avoir vécu dans divers lieux (Constantinople, Sofia, Belgrade, Vienne ou Berlin). Il suit un enseignement de dessin à l’Académie de la Grande-Chaumière, puis à la Slade School de Londres (1935-1937). Il revient à Paris. Il peint alors des nus. Afin de survivre, tout en peignant, il joue de la guitare dans les cabarets russes. Sa première exposition personnelle sera organisée à Paris en 1937 (Galerie Zak). Il participe aux très nombreux Salons parisiens.
C’est à cette époque que l’artiste suit Kandinsky, Robert et Sonia Delaunay, sur les chemins de l’abstraction. Poliakoff imbrique des formes libres, travaille essentiellement sur l’intensité de la couleur, cherche des transparences. La critique l’éreinte parfois pour l’aspect décoratif de son travail ; Poliakoff réagit en se tournant vers une palette plus sombre (noirs, rubis, ocres, etc.). Le peintre, comme le graveur et le lithographe, veut créer des « poèmes picturaux ».
Au début des années 50, ses oeuvres deviennent plus géométriques, l’artiste produisant des compositions symétriques ou asymétriques. Dans les années 60, Serge Poliakoff abandonne les formes construites et architecturales pour réaliser des toiles ou des estampes presque monochromes, où seule varie l’intensité de la couleur.
Son oeuvre, tout au long de sa carrière artistique sera exposé régulièrement en France et à l’étranger (musées, galeries, manifestations collectives) ; Poliakoff recevra de très nombreux prix importants (prix Kandinsky, Lisbone, Biennale de Tokyo, etc.), sans pouvoir pourtant obtenir celui de la Biennale de Venise en 1962, prix qui semblait lui être promis, mais qu’Alfred Manessier obtint cette année-là.
Poliakoff, décoratif ? Il y a à l’évidence dans l’oeuvre de ce peintre, malgré l’accusation que l’on porte parfois à son auteur de n’avoir peint qu’un seul et même tableau, une dimension qui suscite contemplations et méditations profondes.
Serge Poliakoff est mort à Paris en 1969.
"Malevitch m’a démontré le rôle capital de la vibration de la matière. Même s’il n’y a pas de couleur, un tableau où la matière vibre reste vivant." - Serge Poliakoff
Les artistes s'affichent
L'art et les artistes s'affichent : manifestes, galeries, musées, expositions personnelles ou collectives. Sur les murs ou dans les vitrines, sages ou rebelles, les affiches préviennent, argumentent, montrent. Certaines ont été composées spécialement par un artiste pour tel ou tel événement, d'autres austères n'ont que la lettre.
Quelques unes ont été créées en technique lithographique, la plupart sont de simples reproductions offset. Nombreux sont ceux qui aiment à collectionner ces rectangles d'art, papier brillant ou papier mat, monochromes ou en jeux de couleurs, de beaucoup de mots ou presque muettes.
Nous sommes heureux aussi de pouvoir saluer, par le biais de cette rubrique, des galeries mythiques comme celles de Denise René, Louis Carré, Claude Bernard, Berheim Jeune, Maeght, Pierre Loeb et d'autres encore.

Catalogue(s) raisonné(s)
Catalogue(s) raisonné(s)
Piste bibliographique & autres
A lire sur l'artiste :
- « Poliakoff », MAM de la Ville de Paris, 1970
- « Poliakoff : Rétrospective », Musée des Beaux-Arts de Charleroi, 1975
- « Poliakoff », G. Durozoi, La Différence, Paris, 1984
- « Rétrospective S. Poliakoff 91 », D. Vallier, cat. d'expo., Galerie Melki, 1991
- « Serge Poliakoff », D. Vierny et autres, RMN, Paris, 1996
- « Serge Poliakoff : La saison des gouaches », A. Poliakoff, Ed. Hazan, Paris, 2004
- « Serge Poliakoff : Rétrospective », collectif, Ed. Mardaga, 2009
- « Serge Poliakoff, mon grand-père », M.-V. Poliakoff, Ed. du Chêne, Paris, 2011
- « Serge Poliakoff », F. Brutsch, coll. Polychromes , Ed. Ides et Calendes, 2013
- « Serge Poliakoff : le rêve des formes », collectif, Ed. Paris Musées, 2013
A lire de l'artiste :
- « Poliakoff », Galerie Räber, Luzerne, 1965
Site internet :
www.artcyclopedia.com/artists/poliakoffEn savoir plus :
Timbre de Serge Poliakoff
L’émission d’un timbre poste est souvent un hommage rendu par une nation à un lieu, à un événement, à une cause remarquable ou à un personnage qui compte. Les peintres et autres artistes n’échappent pas à cette règle. Certains sont pourtant des « oubliés » de l’art postal. Voici, rassemblés ci-dessous (français ou étranger), les timbres émis (171) ou les simples études de timbre (209) en hommage aux artistes représentés sur notre site. Le premier timbre français fut émis en 1849, l’Angleterre nous précéda d’une dizaine d’années. Il y a souvent une part de voyage dans cette petite forme de papier dentelée. Le timbre circule, vogue, s’envole, il fait rêver, alors rêvons un peu. M.C.
Lorsque le timbre est réellement émis, le nom de l'artiste est précédé d'une étoile (*). 
Il est certain que nous ne connaissons pas certains timbres parus pour tel ou tel artiste ; n’hésitez pas à nous les faire connaître !
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En mémoire de Serge Poliakoff
Serge Poliakoff s’est éteint à Paris, le 12 octobre 1969, alors même qu'il préparait son exposition au Musée d'Art Moderne de Paris, exposition qui aura lieu à titre posthume. Il repose au cimetière russe de St Geneviève des bois (Essonne). Il y a là Antoine Pevsner, André Lanskoy. Notre-Dame-de-l’Assomption, l’église du cimetière, est bâtie dans le style architecturale des églises de Novgorod. En hommage à sa mémoire, un dahlia.
"Pour l'avenir, je mise sur Poliakoff." - Wassily Kandinsky (1937)
"Chaque été, je voyais mon père préparer son équipement léger de peintre et ses cartons à dessins. Cela signifiait pour moi : saison des vacances. Pour Poliakoff, c'était la saison des gouaches." - Alexis Poliakoff, fils du peintre
"La couleur ou la tonalité de la couleur n'importent pas, seule importe la qualité de la couleur." - Serge Poliakoff
"Mon père broyait lui-même ses couleurs ; il avait mis sept ans à découvrir ce qu'il pensait être le secret de leur transparence." - Alexis Poliakoff, fils du peintre
"Technique.. vous pouvez toujours copier.. formidable.. mais la lumière de la couleur.. jamais.. impossible." - Serge Poliakoff
"Pour Serge Poliakoff, l'abstraction n'est pas sécheresse ; la pâte dont il pétrit ses toiles n'est jamais à son gré assez riche pour sa propre richesse." - François Chatelet
Mouvements de l'art
+ ECOLE DE PARIS / 1945-1960 / Very numerous artists were member of the School of Paris.
+ REALITES NOUVELLES / 1946-1956 / Etienne Béothy, Marcelle Cahn, etc.
+ ART LYRIQUE ou INFORMEL, TACHISME / 1950-1960 / Jackson Pollock, Emil Schumacher, etc.
Tous les mouvements de l'art
Voir & découvrir
Au-delà des oeuvres actuellement en stock, il m’a semblé utile de vous donner à voir ou à connaître d’autres oeuvres de l'artiste. Ces pièces, vendues ou retirées de la vente, ont été dans le stock de la galerie dans un passé récent.
Cette rubrique vous permettra de mettre une image sur un titre ou l’inverse, ou tout simplement d’en découvrir un peu plus sur l’oeuvre de l'artiste. Quelle que soit la raison, pour le plaisir des yeux ! Michelle Champetier
