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Roger Bissiere
"La peinture n'est pas un métier ; on doit peindre seulement quand la grâce nous en est donnée."
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Timbre de Roger Bissiere
L’émission d’un timbre poste est souvent un hommage rendu par une nation à un lieu, à un événement, à une cause remarquable ou à un personnage qui compte. Les peintres et autres artistes n’échappent pas à cette règle. Certains sont pourtant des « oubliés » de l’art postal. Voici, rassemblés ci-dessous (français ou étranger), les timbres émis (171) ou les simples études de timbre (209) en hommage aux artistes représentés sur notre site. Le premier timbre français fut émis en 1849, l’Angleterre nous précéda d’une dizaine d’années. Il y a souvent une part de voyage dans cette petite forme de papier dentelée. Le timbre circule, vogue, s’envole, il fait rêver, alors rêvons un peu. M.C.
Lorsque le timbre est réellement émis, le nom de l'artiste est précédé d'une étoile (*). Il est certain que nous ne connaissons pas certains timbres parus pour tel ou tel artiste ; n’hésitez pas à nous les faire connaître !
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Carte postale autographe
Collection Michelle Champetier / Ce document n'est pas à la vente.
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Quelques mots de Monsieur Pierre Muller ***
Metz, le 28 Janvier 2006
Chère Madame, J’ai vu que des visiteurs – en ferais-je partie ? – vous donnaient des impressions ou autres sentiments sur tel ou tel de vos « pensionnaires ». Il ne s’agira pas ici de vous parler d’estampes mais de vitraux. Vitraux de la Cathédrale de Metz. Il ne s’agira pas non plus de vous vanter ceux de Marc Chagall, tout à fait flamboyants (réalisés en trois périodes : 1960, 63 et 70), ni ceux de Gaudin (1959), ni même ceux de Jacques Villon qui traita la Chapelle du Saint Sacrement (1957, il avait 80 ans), vitraux de Villon tout à côté de ceux dont je veux vous entretenir par quelques mots. Roger Bissière, nous y voilà ! De tailles plus réduites que les vitraux réalisés par les artistes déjà nommés, sous les portails « de la Mutte » et « du Chapitre » dans les tympans sud et nord, se faisant face, je voudrais dire toute la beauté des deux compositions créées par cet artiste, il y a maintenant près d’un demi-siècle. Petites touches savantes de couleurs, chaudes au sud, froides au nord. Peut-être aurez-vous envie de suggérer à vos visiteurs – « en passant par la Lorraine » – de visiter notre somptueuse Cathédrale pour y admirer, entre autres, l’effet d’une belle lumière du Nord tamisée par ces myriades de petits verres colorés que Bissière inventa pour nous ? Cordialement *** Monsieur Pierre Muller, visiteur du site
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En mémoire de Roger Bissiere
Roger Bissière quitte Paris en 1939 pour s’installer dans l’ancien presbytère qu’il a hérité de sa mère, à Boissierette dans le Lot. C’est là que, vingt cinq ans plus tard, l’artiste s’éteint le 2 décembre 1964. Auprès de sa compagne de vie, il repose dans le calme jardin de cette propriété familiale. Il y a là les bois, l’étang, les près, une petite église magnifiquement décorée, les sculptures de son fils, Louttre B., un atelier, une presse, une croix en pierre pour vous accueillir (voir partie de l’image) et la beauté partout. Avec respect, en son hommage, une rose.
"Je construis des tableaux dans ma tête, je les mûris peu à peu, il me semble que je réussirai à les faire tels que je les rêve." - Roger Bissière
"Ma vie n’a pas d’histoire et il ne se passe rien, toute ma vie se passe à l’intérieur de moi-même et non à l’extérieur. Je travaille aux quelques toiles que j’ai entreprises, j’y travaille chaque jour un peu et je les polies amoureusement." - Roger Bissière
"Le seul intérêt d’une confession, c’est d’être totale et ans pudeur." - Roger Bissière
"Je peins pour être moins seul en ce monde misérable. Je suis un être vivant qui s’adresse à d’autres êtres vivants. Pour avoir moins froid." - Roger Bissière
"Il n’est pas question de prouver ou d’affirmer. Mais seulement de communiquer des émotions, indicibles autrement que par des moyens plastiques." - Roger Bissière
"Tout est permis, tout est possible, pourvu que derrière un tableau un homme apparaisse, tel qu’il est, tout nu, comme la vie." - Roger Bissière
Quelques notes de biographie
Roger Bissiere est né en 1886 à Villeréal (Lot-et-Garonne, France). Il commencera très tôt à peindre. Il a 17 ans, il travaille alors d'instinct. Bissiere rentre en 1905 à l'Ecole des Beaux-Arts de Bordeaux dont il sera élève jusqu'en 1910, date de son départ pour Paris. Là, il est élève de H. Gabriel Ferrier.
Il aura, à partir de 1912, une activité de journaliste et tiendra les compte-rendus d'expositions pour l'hebdomadaire parisien « L'Opinion ». Dans l'immédiat après-guerre, il se lie avec de nombreux artistes, notamment avec André Lhote et Braque qui lui firent découvrir le cubisme qui allait marquer toute la première partie de son oeuvre. Ces articles sur Seurat, Ingres et Corot, publiés dans « L'Esprit Nouveau » sont remarqués. Il est alors aux parages du « Purisme » d'Ozenfant et Le Corbusier.
Bissiere devient professeur en 1925 de l'Académie Ranson ; apprécié pour sa simplicité et sa gentillesse naturelle, il y enseignera jusqu'en 1938, ayant eu pour élève Alfred Manessier, Vieira da Silva ou Jean Le Moal, pour ne citer qu'eux.
En 1938, malade, il retourne dans son pays natal, trouvant rapidement dans les paysages qui l'entourent un nouveau support pictural. La nouvelle guerre qui éclate le bouleverse ; atteint, à cette même époque d'un glaucome qui menace de le rendre aveugle, Bissiere cesse de peindre jusqu'en 1944. En 1945, sa quasi cécité lui laissant encore une marge de travail possible, il entreprend une série de tapisseries, suivant le procédé du « collage », qu'il mène par l'assemblage de chiffons déchiquetés, emmêlés qui seront cousus par sa femme. Il s'agit à cette époque de la période d'éclosion de son art, celle de la maturité où s'affirme son langage artistique qui sera bientôt internationalement reconnu.
Bissiere se fait opérer en 1948 ; de nombreuses oeuvres naissent, heureuses de la lumière, heureuses d'éclore. Bissiere participera à de nombreux salons , Salon de Mai notamment (Paris), à des biennales, à des expositions collectives en France et à l'étranger. Beaucoup d'expositions personnelles suivront la première (Galerie Berthe Weil, Paris, 1910), des rétrospectives seront organisées sur son nom (Allemagne, Hollande, Suisse, France, Etats-Unis, etc.). Bissiere réalisa des gravures, des illustrations, des cartons de vitraux (Cathédrale de Metz).
Roger Bissiere est mort en 1964. L'ensemble de son oeuvre fut exposé en 1986 au Musée d'Art Moderne de la Ville de Paris.
Ah la peinture moderne, la peinture ancienne, la peinture murale, la peinture à l'huile, la fresque, les Espagnols, les Hollandais, les Italiens, les Français, et toutes les balançoires pour conservateurs de musées ou pour élèves de l'école du Louvre, ce que je peux m'en foutre. Roger Bissiere
Les artistes s'affichent
L'art et les artistes s'affichent : manifestes, galeries, musées, expositions personnelles ou collectives. Sur les murs ou dans les vitrines, sages ou rebelles, les affiches préviennent, argumentent, montrent. Certaines ont été composées spécialement par un artiste pour tel ou tel événement, d'autres austères n'ont que la lettre.
Quelques unes ont été créées en technique lithographique, la plupart sont de simples reproductions offset. Nombreux sont ceux qui aiment à collectionner ces rectangles d'art, papier brillant ou papier mat, monochromes ou en jeux de couleurs, de beaucoup de mots ou presque muettes.
Nous sommes heureux aussi de pouvoir saluer, par le biais de cette rubrique, des galeries mythiques comme celles de Denise René, Louis Carré, Claude Bernard, Berheim Jeune, Maeght, Pierre Loeb et d'autres encore.
Catalogue(s) raisonné(s)
Catalogue(s) raisonné(s)
*« C. R. 1886-1964 », 3 Vol., I. Bissière & V. Duval, Ed. Ides & Calende, Neuchâtel, 2001
*« Gravures et lithographies », Ed. Musée des Beaux-Arts d'Agen, 2008
Piste bibliographique & autres
A lire sur l'artiste :
- « Bissière », Max-Pol Fouchet, Le Musée de Poche, Ed. G. Fall, Paris, 1955
- « Bissière », Dora Vallier, Ed. Galerie Jeanne Bucher, 1962
- « Bissière, journal en images », F. Mahey, Ed. Hermann, 1964
- « Bissière », D. Abadie, Ed. Ides & Calende, Neuchâtel, 1986
- « Bissière, le rêve d'un sauvage... », cat d'expo, Musée Picasso, Antibes, Ed. RMN, 1999
- « Bissière », S. Lemoine & autres, Ed. Ides & Calende, Neuchâtel, 2000
- « Bissière », Daniel Abadie, Ed. Ides et Calendes, 2002
- « Bissière, pense à la peinture », S. Raymond, Ed. Fages, 2004
- « Bissiere », Robert Fleck, Ed. IAC, 2010
- « Bissière, figure à part », I. Bissière et B. Ceysson, cat d'expo, Ed. Fage, 2014
A lire de l'artiste :
- « Ecrits sur la peinture 1945-64 », Ed. Le temps qu'il fait, Cognac, 1994
- « Roger Bissière », Col. Paroles d'artistes, Ed. Fage, 2014
Site internet :
www.bissiere.netEn savoir plus :
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Timbre de Roger Bissiere
L’émission d’un timbre poste est souvent un hommage rendu par une nation à un lieu, à un événement, à une cause remarquable ou à un personnage qui compte. Les peintres et autres artistes n’échappent pas à cette règle. Certains sont pourtant des « oubliés » de l’art postal. Voici, rassemblés ci-dessous (français ou étranger), les timbres émis (171) ou les simples études de timbre (209) en hommage aux artistes représentés sur notre site. Le premier timbre français fut émis en 1849, l’Angleterre nous précéda d’une dizaine d’années. Il y a souvent une part de voyage dans cette petite forme de papier dentelée. Le timbre circule, vogue, s’envole, il fait rêver, alors rêvons un peu. M.C.
Lorsque le timbre est réellement émis, le nom de l'artiste est précédé d'une étoile (*). Il est certain que nous ne connaissons pas certains timbres parus pour tel ou tel artiste ; n’hésitez pas à nous les faire connaître !
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Collection Michelle Champetier / Ce document n'est pas à la vente.
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Quelques mots de Monsieur Pierre Muller ***
Metz, le 28 Janvier 2006
Chère Madame, J’ai vu que des visiteurs – en ferais-je partie ? – vous donnaient des impressions ou autres sentiments sur tel ou tel de vos « pensionnaires ». Il ne s’agira pas ici de vous parler d’estampes mais de vitraux. Vitraux de la Cathédrale de Metz. Il ne s’agira pas non plus de vous vanter ceux de Marc Chagall, tout à fait flamboyants (réalisés en trois périodes : 1960, 63 et 70), ni ceux de Gaudin (1959), ni même ceux de Jacques Villon qui traita la Chapelle du Saint Sacrement (1957, il avait 80 ans), vitraux de Villon tout à côté de ceux dont je veux vous entretenir par quelques mots. Roger Bissière, nous y voilà ! De tailles plus réduites que les vitraux réalisés par les artistes déjà nommés, sous les portails « de la Mutte » et « du Chapitre » dans les tympans sud et nord, se faisant face, je voudrais dire toute la beauté des deux compositions créées par cet artiste, il y a maintenant près d’un demi-siècle. Petites touches savantes de couleurs, chaudes au sud, froides au nord. Peut-être aurez-vous envie de suggérer à vos visiteurs – « en passant par la Lorraine » – de visiter notre somptueuse Cathédrale pour y admirer, entre autres, l’effet d’une belle lumière du Nord tamisée par ces myriades de petits verres colorés que Bissière inventa pour nous ? Cordialement *** Monsieur Pierre Muller, visiteur du site
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En mémoire de Roger Bissiere
Roger Bissière quitte Paris en 1939 pour s’installer dans l’ancien presbytère qu’il a hérité de sa mère, à Boissierette dans le Lot. C’est là que, vingt cinq ans plus tard, l’artiste s’éteint le 2 décembre 1964. Auprès de sa compagne de vie, il repose dans le calme jardin de cette propriété familiale. Il y a là les bois, l’étang, les près, une petite église magnifiquement décorée, les sculptures de son fils, Louttre B., un atelier, une presse, une croix en pierre pour vous accueillir (voir partie de l’image) et la beauté partout. Avec respect, en son hommage, une rose.
"Je construis des tableaux dans ma tête, je les mûris peu à peu, il me semble que je réussirai à les faire tels que je les rêve." - Roger Bissière
"Ma vie n’a pas d’histoire et il ne se passe rien, toute ma vie se passe à l’intérieur de moi-même et non à l’extérieur. Je travaille aux quelques toiles que j’ai entreprises, j’y travaille chaque jour un peu et je les polies amoureusement." - Roger Bissière
"Le seul intérêt d’une confession, c’est d’être totale et ans pudeur." - Roger Bissière
"Je peins pour être moins seul en ce monde misérable. Je suis un être vivant qui s’adresse à d’autres êtres vivants. Pour avoir moins froid." - Roger Bissière
"Il n’est pas question de prouver ou d’affirmer. Mais seulement de communiquer des émotions, indicibles autrement que par des moyens plastiques." - Roger Bissière
"Tout est permis, tout est possible, pourvu que derrière un tableau un homme apparaisse, tel qu’il est, tout nu, comme la vie." - Roger Bissière
Mouvements de l'art
+ PURISME / 1920-1927 / Marcelle Cahn, Otto Gustav Carlsund, etc.
+ REALISME SOCIAL / 1920-1950 / André Fougeron, Otto Griebel, Amédée de la Patellière, etc.
+ ART LYRIQUE ou INFORMEL, TACHISME / 1950-1960 / Jackson Pollock, Emil Schumacher, etc.
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Au-delà des oeuvres actuellement en stock, il m’a semblé utile de vous donner à voir ou à connaître d’autres oeuvres de l'artiste. Ces pièces, vendues ou retirées de la vente, ont été dans le stock de la galerie dans un passé récent.
Cette rubrique vous permettra de mettre une image sur un titre ou l’inverse, ou tout simplement d’en découvrir un peu plus sur l’oeuvre de l'artiste. Quelle que soit la raison, pour le plaisir des yeux ! Michelle Champetier
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