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Timbre de Raymond Guerrier
timbre fictif
L’émission d’un timbre poste est souvent un hommage rendu par une nation à un lieu, à un événement, à une cause remarquable ou à un personnage qui compte. Les peintres et autres artistes n’échappent pas à cette règle. Certains sont pourtant des « oubliés » de l’art postal. Voici, rassemblés ci-dessous (français ou étranger), les timbres émis (171) ou les simples études de timbre (209) en hommage aux artistes représentés sur notre site. Le premier timbre français fut émis en 1849, l’Angleterre nous précéda d’une dizaine d’années. Il y a souvent une part de voyage dans cette petite forme de papier dentelée. Le timbre circule, vogue, s’envole, il fait rêver, alors rêvons un peu. M.C.
Lorsque le timbre est réellement émis, le nom de l'artiste est précédé d'une étoile (*). 
Il est certain que nous ne connaissons pas certains timbres parus pour tel ou tel artiste ; n’hésitez pas à nous les faire connaître !
Découvrir tous les timbresVernissage, poème & carton d'invitation dédicacé
Collection Michelle Champetier / Ces documents ne sont pas à la vente
Lettre de Mr Michel Quaranta***
La Seyne/Mer, 4 Octobre 2006
En (re)lisant Giono. On oublie un peu, me semble-t-il, l’apport important et le rôle pédagogique de la littérature illustrée dans l’approche et la connaissance des peintres. Pourtant, les livres illustrés sont un vecteur privilégié permettant souvent de découvrir des artistes dont nous n’aurions pu, sans cela, croiser la route. Ce fut mon cas, précisément pour Raymond Guerrier que j’ai « rencontré » pour la première fois en relisant « Un de Baumugnes » de Giono dans la collection NRF cartonnage Bonet de 1956. Frappé par l’apparente simplicité du trait, la gravité du propos, l’extrême rigueur de l’ensemble, je cherchais à en savoir plus sur ce créateur original. Là encore, je fus aidé par la même collection de la NRF où Guerrier illustrait cette fois « Sous le soleil de Satan » et « Nouvelle histoire de Mouchette » de Bernanos (1959). Je ressentais la même tension et la même force dans ces illustrations au lyrisme instinctif, que je retrouverais par la suite dans l’ensemble de ses oeuvres figuratives. A cette époque, il serait à mon sens très proche en littérature d’un Simenon qui visait toujours à un dépouillement total dans une atmosphère grise. L’évolution de Guerrier vers l’abstrait (Catalogue des vins Nicolas, 1973) s’explique, ce que me confirma son épouse Francesca, par ses recherches proches de celles d’un Georges Braque qu’il admirait énormément. Une quête de l’Essentiel qu’il revendiquera toujours. Il n’est peut être pas facile d’entrer de plain-pied dans le monde de Raymond Guerrier. Il convient de prendre son temps, de s’arrêter, d’éviter surtout le regard fugace que n’accepte pas une telle exigence de création. Eluard disait : « Les peintres font des yeux neufs ». Le poète a toujours raison. Pour Guerrier, j’en suis la preuve ! *** Michel Quaranta, admirateur-collectionneur de l’artiste
En mémoire de Raymond Guerrier
Il fit partie de ces artistes qui renouvelèrent la peinture figurative en abordant la réalité. Le peintre Raymond Guerrier est mort le 5 avril 2002 à Eygalières où il vivait depuis 1955 ; il avait 82 ans. Entouré des superbes paysages des Alpilles, il repose dans le petit cimetière de ce tranquille village de Provence situé à quelques kilomètres de Saint Rémy de Provence. En son hommage, nous déposons une branche d’olivier auprès de lui.
"Raymond Guerrier a renoncé aux facilités de la peinture sans verser dans la décoration ni la gratuité ; il a abandonné les apparences sans perdre le contact avec la réalité." - Michel del Castillo
"Je peins, je ne fais pas de littérature!" - Raymond Guerrier
"Ce qui compte beaucoup chez Guerrier, c’est l’accent de vérité, le témoignage humain si personnel que reflète son oeuvre." - Jean Rollin
"Guerrier a pris racine dans le roc." - Pierre Emmanuel
"Il y a, entre les chauds et les froids, tout un jeu de correspondances qui sont le reflet de la pensée et des sentiments du peintre. C’est pourquoi son art nous émeut dès l’abord, comme une confidence." - Jean Rollin
"Rigueur dans le regard qui dépouille l'anecdote de tout ce qui n'est pas essentiel, qui finit par ôter au sujet tout ce qui distrait et qui flatte les yeux pour n'en plus considérer que les implications profondes." - Michel del Castillo
Quelques notes de biographie
Raymond Guerrier, d’origine bretonne, est né à Paris en 1920. Ce caractère solitaire se formera en autodidacte car il l'est férocement, ce sera au contact des musées. L'essentiel de sa vie se passera en Provence - il s' installe à Eygalières en 1955 , où son besoin d'indépendance, sa recherche de calme, son âme éprise de liberté, le conduiront.
Sa première exposition personnelle sera organisée à la Galerie Stiébel (Paris) ; d’autres suivront en France et à l’étranger (Londres, New-York, Genève, Caracas, etc...). Dès ses premières expositions, l’artiste va s’imposer comme un des peintres majeurs de sa génération. Il obtient le prix de la jeune peinture en 1953, devant des peintres déjà célèbres comme Bernard Buffet, Lorjou, Rebeyrolle.
Guerrier voyage : Espagne, Italie, Grèce, Maroc, Jordanie, Israël, et ces voyages ensoleillés joueront un rôle primordial dans son oeuvre ; l’artiste éclaircit sa palette. Guerrier a toujours affirmé son « goût naturel de peindre en profondeur et sans système ». Dans une première époque, l'apprentissage, sa peinture s'inscrit dans le monde figuratif. Sa manière d'alors, comme sa palette où dominent les gris, contribue à créer un climat poétique et nostalgique. Il peint des paysages, parfois animés de personnages, et des natures mortes. Son cheminement le mènera progressivement, de sentiments en découvertes, vers l'abstrait.
C'est à Eygalières, en Provence donc, que l'homme prend racine véritablement. Le sud lui donne ses sujets. C'est là que la facture de son langage pictural se relâche peu à peu. Une influence de Braque se fait jour ; l'organisation et l'apparence des formes changent, l'artiste se dirige vers l'abstraction. Le monde extérieur et les objets s'effacent pour laisser la place à des agencements purement plastiques de couleurs, de formes et de rythmes.
Raymond Guerrier ne cesse de porter son regard sur le monde et il veut donner son témoignage, un témoignage vrai. Michel del Castillo dit de l'artiste : « Guerrier finit par ôter au sujet tout ce qui distrait et qui flatte les yeux pour n'en plus considérer que les implications profondes ».
De nombreux musées possèdent des oeuvres de l’artiste disparu à Eygalières en 2002 (M.N.A.M de Paris, Musée Réatu à Arles, Musée Cantini de Marseille, Musée de Tokyo, etc...).
Raymond Guerrier peint avec fièvre et patience, avec obstination et pudeur, avec force et tendresse, avec violence et gravité. Avec densité et exigence, il peint le poids exact, le poids cosmique des choses. PierreJean Vuillemin
Les artistes s'affichent
L'art et les artistes s'affichent : manifestes, galeries, musées, expositions personnelles ou collectives. Sur les murs ou dans les vitrines, sages ou rebelles, les affiches préviennent, argumentent, montrent. Certaines ont été composées spécialement par un artiste pour tel ou tel événement, d'autres austères n'ont que la lettre.
Quelques unes ont été créées en technique lithographique, la plupart sont de simples reproductions offset. Nombreux sont ceux qui aiment à collectionner ces rectangles d'art, papier brillant ou papier mat, monochromes ou en jeux de couleurs, de beaucoup de mots ou presque muettes.
Nous sommes heureux aussi de pouvoir saluer, par le biais de cette rubrique, des galeries mythiques comme celles de Denise René, Louis Carré, Claude Bernard, Berheim Jeune, Maeght, Pierre Loeb et d'autres encore.
Catalogue(s) raisonné(s)
Catalogue(s) raisonné(s)
Non réalisé à ce jour Tous les catalogues raisonnésPiste bibliographique & autres
A lire sur l'artiste :
- « Le gravité de Guerrier », In « Galerie des Arts », Paris, 1970
- « R. Guerrier, vingt ans de peinture », cat., Musée d'Art et d'Histoire, 1972
- « Raymond Guerrier », Ed. Centre Culturel Jean Houdremont, 1979
- Raymond Guerrier », cat., Ed. Galerie Antoine Ravez, Fontenay-le-Comte, 1982
- « La réaction figurative 1948-1958 », C. Counord-Alan, Ed. Galerie 1950-Alan, 1990
- « Raymond Guerrier », cat., Ed. du Centre culturel de Fécamp, 1990
- « Raymond Guerrier », Cat., Musée Paul-Valéry, Sète, 1996
- « Raymond Guerrier », L. Harambourg, in La Gazette de Drouot, 28 juin 2002
- « Les insoumis de l'art moderne ..., 1948-1958 », P. Basset, Ed. Un certain regard, 2009
- « Six artistes sur quatre générations », cat., Galerie 22, Coustellet, 2017
A lire de l'artiste :
- « La bête du Vaccarès », J. d'Arbaud, ill. , Ed. Bibliophiles de France, 1958
- « Raymond Guerrier », cat., Galerie Sabine Vazieux, Paris, 2007
Site internet :
Aucun site internet dédié à cet artiste.En savoir plus :
Timbre de Raymond Guerrier
L’émission d’un timbre poste est souvent un hommage rendu par une nation à un lieu, à un événement, à une cause remarquable ou à un personnage qui compte. Les peintres et autres artistes n’échappent pas à cette règle. Certains sont pourtant des « oubliés » de l’art postal. Voici, rassemblés ci-dessous (français ou étranger), les timbres émis (171) ou les simples études de timbre (209) en hommage aux artistes représentés sur notre site. Le premier timbre français fut émis en 1849, l’Angleterre nous précéda d’une dizaine d’années. Il y a souvent une part de voyage dans cette petite forme de papier dentelée. Le timbre circule, vogue, s’envole, il fait rêver, alors rêvons un peu. M.C.
Lorsque le timbre est réellement émis, le nom de l'artiste est précédé d'une étoile (*). 
Il est certain que nous ne connaissons pas certains timbres parus pour tel ou tel artiste ; n’hésitez pas à nous les faire connaître !
Découvrir tous les timbresVernissage, poème & carton d'invitation dédicacé
Collection Michelle Champetier / Ces documents ne sont pas à la vente
Lettre de Mr Michel Quaranta***
La Seyne/Mer, 4 Octobre 2006
En (re)lisant Giono. On oublie un peu, me semble-t-il, l’apport important et le rôle pédagogique de la littérature illustrée dans l’approche et la connaissance des peintres. Pourtant, les livres illustrés sont un vecteur privilégié permettant souvent de découvrir des artistes dont nous n’aurions pu, sans cela, croiser la route. Ce fut mon cas, précisément pour Raymond Guerrier que j’ai « rencontré » pour la première fois en relisant « Un de Baumugnes » de Giono dans la collection NRF cartonnage Bonet de 1956. Frappé par l’apparente simplicité du trait, la gravité du propos, l’extrême rigueur de l’ensemble, je cherchais à en savoir plus sur ce créateur original. Là encore, je fus aidé par la même collection de la NRF où Guerrier illustrait cette fois « Sous le soleil de Satan » et « Nouvelle histoire de Mouchette » de Bernanos (1959). Je ressentais la même tension et la même force dans ces illustrations au lyrisme instinctif, que je retrouverais par la suite dans l’ensemble de ses oeuvres figuratives. A cette époque, il serait à mon sens très proche en littérature d’un Simenon qui visait toujours à un dépouillement total dans une atmosphère grise. L’évolution de Guerrier vers l’abstrait (Catalogue des vins Nicolas, 1973) s’explique, ce que me confirma son épouse Francesca, par ses recherches proches de celles d’un Georges Braque qu’il admirait énormément. Une quête de l’Essentiel qu’il revendiquera toujours. Il n’est peut être pas facile d’entrer de plain-pied dans le monde de Raymond Guerrier. Il convient de prendre son temps, de s’arrêter, d’éviter surtout le regard fugace que n’accepte pas une telle exigence de création. Eluard disait : « Les peintres font des yeux neufs ». Le poète a toujours raison. Pour Guerrier, j’en suis la preuve ! *** Michel Quaranta, admirateur-collectionneur de l’artiste
En mémoire de Raymond Guerrier
Il fit partie de ces artistes qui renouvelèrent la peinture figurative en abordant la réalité. Le peintre Raymond Guerrier est mort le 5 avril 2002 à Eygalières où il vivait depuis 1955 ; il avait 82 ans. Entouré des superbes paysages des Alpilles, il repose dans le petit cimetière de ce tranquille village de Provence situé à quelques kilomètres de Saint Rémy de Provence. En son hommage, nous déposons une branche d’olivier auprès de lui.
"Raymond Guerrier a renoncé aux facilités de la peinture sans verser dans la décoration ni la gratuité ; il a abandonné les apparences sans perdre le contact avec la réalité." - Michel del Castillo
"Je peins, je ne fais pas de littérature!" - Raymond Guerrier
"Ce qui compte beaucoup chez Guerrier, c’est l’accent de vérité, le témoignage humain si personnel que reflète son oeuvre." - Jean Rollin
"Guerrier a pris racine dans le roc." - Pierre Emmanuel
"Il y a, entre les chauds et les froids, tout un jeu de correspondances qui sont le reflet de la pensée et des sentiments du peintre. C’est pourquoi son art nous émeut dès l’abord, comme une confidence." - Jean Rollin
"Rigueur dans le regard qui dépouille l'anecdote de tout ce qui n'est pas essentiel, qui finit par ôter au sujet tout ce qui distrait et qui flatte les yeux pour n'en plus considérer que les implications profondes." - Michel del Castillo
Mouvements de l'art
+ ART LYRIQUE ou INFORMEL, TACHISME / 1950-1960 / Jackson Pollock, Emil Schumacher, etc.
Tous les mouvements de l'art
Voir & découvrir
Au-delà des oeuvres actuellement en stock, il m’a semblé utile de vous donner à voir ou à connaître d’autres oeuvres de l'artiste. Ces pièces, vendues ou retirées de la vente, ont été dans le stock de la galerie dans un passé récent.
Cette rubrique vous permettra de mettre une image sur un titre ou l’inverse, ou tout simplement d’en découvrir un peu plus sur l’oeuvre de l'artiste. Quelle que soit la raison, pour le plaisir des yeux ! Michelle Champetier