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Timbre de Marcel Gromaire
timbre fictif
L’émission d’un timbre poste est souvent un hommage rendu par une nation à un lieu, à un événement, à une cause remarquable ou à un personnage qui compte. Les peintres et autres artistes n’échappent pas à cette règle. Certains sont pourtant des « oubliés » de l’art postal. Voici, rassemblés ci-dessous (français ou étranger), les timbres émis (171) ou les simples études de timbre (209) en hommage aux artistes représentés sur notre site. Le premier timbre français fut émis en 1849, l’Angleterre nous précéda d’une dizaine d’années. Il y a souvent une part de voyage dans cette petite forme de papier dentelée. Le timbre circule, vogue, s’envole, il fait rêver, alors rêvons un peu. M.C.
Lorsque le timbre est réellement émis, le nom de l'artiste est précédé d'une étoile (*). 
Il est certain que nous ne connaissons pas certains timbres parus pour tel ou tel artiste ; n’hésitez pas à nous les faire connaître !
Découvrir tous les timbresDedicace de l'artiste
Collection Michelle Champetier / Ce document n'est pas à la vente.
En mémoire de Marcel Gromaire
L'artiste, né dans le Nord, participa avec Lurçat à la renaissance de la tapisserie à Aubusson. Le peintre, graveur, décorateur, illustrateur et, donc, cartonnier français Marcel Gromaire, est mort à Paris le 11 avril 1971. Il repose au repose au cimetière de Noyelles-sur-Sambre (59). En son hommage, avec respect, cette fleur de pissenlit.
"Gromaire ? C'est un chêne qui semble, dès le début, avoir su qu'il était un chêne." - Jacques Villon
"Je crois qu'un tableau est, d'abord, un don du coeur, un transfert de forces vives." - Marcel Gromaire
"Ma mission de peintre est de donner de l'art une image permanente et humaine. Ma peinture n'est pas faite « pour faire joli ». " - Marcel Gromaire
"Individualiste farouche, Marcel Gromaire a peint des villes, mais aussi des champs, des ouvriers et également des grands bourgeois, des maisons closes et des tableaux religieux. Il a tâté de tout, du pointillisme, du cubisme, sans rien adopter de ce qu’avaient inventé ses camarades. Même aux écoles, il fut rétif, préférant aux Beaux-Arts les « académies libres » de Montparnasse, où il prit des leçons d’Henri Le Fauconnier, cubiste aujourd’hui injustement négligé, et d’Henri Matisse." - Harry Bellet
"Un solitaire de la peinture, pudique, secret, méditatif, difficile à approcher." - Philippe Bouchet
"Est humain ce qui hausse l’Homme au-dessus de sa condition misérable, ce qui le libère, ce qui l’incite à ne pas croupir. Est humain ce qui va au fond des problèmes. Est humain ce qui incite à comprendre, ce qui est bienfait, ce qui est don. Est humain ce qui est généreux." - Marcel Gromaire
Quelques notes de biographie
Marcel Gromaire est né en 1892 à Noyelles-sur-Sambre, dans le nord de la France. Il visite les pays du Nord, dont l'atmosphère influencera profondément son oeuvre. Venu très jeune à Paris, il fréquente différentes Académies d’art (Colarossi, Ranson et La Palette) et expose, en 1911, au Salon des Indépendants. Marcel Gromaire reçoit les conseils de Matisse et se passionne pour le roman, le gothique et les primitifs. Il effectue son service militaire en 1913 ; il combat sur les fronts d’Alsace et de la Somme, est blessé en 1916, et restera mobilisé jusqu’en 1919. Il publie des dessins sur la guerre (poilus, tranchées) dans « Le Crapouillot » (1916-1918).
Ami de Laboureur, Marcel Gromaire débute la gravure par la gravure sur bois (1918), avant d’en venir à la plaque de cuivre, vers 1921. Gromaire prend position pour une peinture classique qui soit l’expression de son époque dans « L’Art moderne et notes sur l’art d’aujourd’hui » qu’il publie en 1919. Il se détermine pour une peinture figurative et réaliste et revendique l’importance du sujet. Sa première exposition personnelle est organisée en 1921. Il peint dans des tons sombres des toiles expressives sur la ville moderne et sur l’homme qui y vit. La guerre reste l’un des thèmes qu’il aborde ; il peint également des portraits et des nus féminins.
En 1934, il publie un manifeste dans la revue « Esprit », « L’Art, invention du concret ». L’artiste réalise en 1937 des peintures murales pour l’Exposition universelle de Paris. Gromaire participe à la libération de Paris en 1944 et devient, quatre ans plus tard, vice-président de l’Union nationale des intellectuels, organisation issue de la Résistance.
Les natures mortes, les nus, les sujets sociaux seront les thèmes de toute une vie. Gromaire pratiquera le dessin de manière constante, dessin sur nature ou de mémoire, et il illustrera de nombreux ouvrages. La gravure tient également une place importante dans son oeuvre. Marcel Gromaire sera professeur à l’Ecole des arts décoratifs de Paris de 1950 à 1968.
Gromaire s'est fait une place à part grâce à son sérieux d'artisan mystique. Il est mort en 1971 à Paris.
"A la déformation, j'oppose l'affirmation de l'objet." - Marcel Gromaire
Les artistes s'affichent
L'art et les artistes s'affichent : manifestes, galeries, musées, expositions personnelles ou collectives. Sur les murs ou dans les vitrines, sages ou rebelles, les affiches préviennent, argumentent, montrent. Certaines ont été composées spécialement par un artiste pour tel ou tel événement, d'autres austères n'ont que la lettre.
Quelques unes ont été créées en technique lithographique, la plupart sont de simples reproductions offset. Nombreux sont ceux qui aiment à collectionner ces rectangles d'art, papier brillant ou papier mat, monochromes ou en jeux de couleurs, de beaucoup de mots ou presque muettes.
Nous sommes heureux aussi de pouvoir saluer, par le biais de cette rubrique, des galeries mythiques comme celles de Denise René, Louis Carré, Claude Bernard, Berheim Jeune, Maeght, Pierre Loeb et d'autres encore.

Catalogue(s) raisonné(s)
Catalogue(s) raisonné(s)
Piste bibliographique & autres
A lire sur l'artiste :
- « G. », collectif, in Le Point revue artistique et littéraire, n°50, déc. 1954
- « Gromaire », M. Zahar, Ed. P. Caillier, Lausanne, 1961
- « Gromaire », Jean Cassou, cat., Musée d'Art Moderne de la Ville de Paris, 1963
- « Marcel Gromaire », MAM de la Ville de Paris, 1980
- « M. G., 1892-1971, l’oeuvre gravé » Ville de Gravelines Ed. Westhoek 1980
- « Gromaire, 50 années de dessin jour après jour » Galerie Présidence, Paris, 1989
- « Réalistes des années 20 », S. Lefèvre., cat., Ed. Musee-Galerie de la Seita, 1998
- R. Rimbert - M. Gromaire : un dialogue », coll., cat., Ed. Nice Musées, 2007
- « Nus en quête d'idéal - L'érotisme chez M. G. », F. Chappey, Somogy Ed. d'art, 2011
- « Gromaire - a study in french expressionism », coll., cat., R. S. Johnson Fine Art, 2015
A lire de l'artiste :
- « L’Art, invention du concret », in la Revue « Esprit », 1934
- « Brefs écrits sur l'art », coll., Ed. Mercure de France, 1999
Site internet :
www.artcyclopedia.com/artists/gromaireEn savoir plus :
Timbre de Marcel Gromaire
L’émission d’un timbre poste est souvent un hommage rendu par une nation à un lieu, à un événement, à une cause remarquable ou à un personnage qui compte. Les peintres et autres artistes n’échappent pas à cette règle. Certains sont pourtant des « oubliés » de l’art postal. Voici, rassemblés ci-dessous (français ou étranger), les timbres émis (171) ou les simples études de timbre (209) en hommage aux artistes représentés sur notre site. Le premier timbre français fut émis en 1849, l’Angleterre nous précéda d’une dizaine d’années. Il y a souvent une part de voyage dans cette petite forme de papier dentelée. Le timbre circule, vogue, s’envole, il fait rêver, alors rêvons un peu. M.C.
Lorsque le timbre est réellement émis, le nom de l'artiste est précédé d'une étoile (*). 
Il est certain que nous ne connaissons pas certains timbres parus pour tel ou tel artiste ; n’hésitez pas à nous les faire connaître !
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Collection Michelle Champetier / Ce document n'est pas à la vente.
En mémoire de Marcel Gromaire
L'artiste, né dans le Nord, participa avec Lurçat à la renaissance de la tapisserie à Aubusson. Le peintre, graveur, décorateur, illustrateur et, donc, cartonnier français Marcel Gromaire, est mort à Paris le 11 avril 1971. Il repose au repose au cimetière de Noyelles-sur-Sambre (59). En son hommage, avec respect, cette fleur de pissenlit.
"Gromaire ? C'est un chêne qui semble, dès le début, avoir su qu'il était un chêne." - Jacques Villon
"Je crois qu'un tableau est, d'abord, un don du coeur, un transfert de forces vives." - Marcel Gromaire
"Ma mission de peintre est de donner de l'art une image permanente et humaine. Ma peinture n'est pas faite « pour faire joli ». " - Marcel Gromaire
"Individualiste farouche, Marcel Gromaire a peint des villes, mais aussi des champs, des ouvriers et également des grands bourgeois, des maisons closes et des tableaux religieux. Il a tâté de tout, du pointillisme, du cubisme, sans rien adopter de ce qu’avaient inventé ses camarades. Même aux écoles, il fut rétif, préférant aux Beaux-Arts les « académies libres » de Montparnasse, où il prit des leçons d’Henri Le Fauconnier, cubiste aujourd’hui injustement négligé, et d’Henri Matisse." - Harry Bellet
"Un solitaire de la peinture, pudique, secret, méditatif, difficile à approcher." - Philippe Bouchet
"Est humain ce qui hausse l’Homme au-dessus de sa condition misérable, ce qui le libère, ce qui l’incite à ne pas croupir. Est humain ce qui va au fond des problèmes. Est humain ce qui incite à comprendre, ce qui est bienfait, ce qui est don. Est humain ce qui est généreux." - Marcel Gromaire
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Voir & découvrir
Au-delà des oeuvres actuellement en stock, il m’a semblé utile de vous donner à voir ou à connaître d’autres oeuvres de l'artiste. Ces pièces, vendues ou retirées de la vente, ont été dans le stock de la galerie dans un passé récent.
Cette rubrique vous permettra de mettre une image sur un titre ou l’inverse, ou tout simplement d’en découvrir un peu plus sur l’oeuvre de l'artiste. Quelle que soit la raison, pour le plaisir des yeux ! Michelle Champetier
