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Timbre de Lars Bo
timbre fictif
L’émission d’un timbre poste est souvent un hommage rendu par une nation à un lieu, à un événement, à une cause remarquable ou à un personnage qui compte. Les peintres et autres artistes n’échappent pas à cette règle. Certains sont pourtant des « oubliés » de l’art postal. Voici, rassemblés ci-dessous (français ou étranger), les timbres émis (171) ou les simples études de timbre (209) en hommage aux artistes représentés sur notre site. Le premier timbre français fut émis en 1849, l’Angleterre nous précéda d’une dizaine d’années. Il y a souvent une part de voyage dans cette petite forme de papier dentelée. Le timbre circule, vogue, s’envole, il fait rêver, alors rêvons un peu. M.C.
Lorsque le timbre est réellement émis, le nom de l'artiste est précédé d'une étoile (*). 
Il est certain que nous ne connaissons pas certains timbres parus pour tel ou tel artiste ; n’hésitez pas à nous les faire connaître !
Découvrir tous les timbresEn mémoire de Lars Bo
L'artiste danois Lars Bo s’installe à Paris en 1947 et commence à graver en 1948. Né en 1924, Lars Bo nous a quitté à Paris, le 21 octobre 1999 ; il avait 75 ans. Il repose dans la 87eme division (le columbarium) case 18581 du cimetière du Père Lachaise à Paris. En son hommage, cette fleur délicate des régions boréales.
"Après un voyage de plus de trente heures qui me mena du Danemark à Paris, je me présentais Impasse du Rouet dans le quatorzième où je découvris une vraie colonie d'artiste. C'est ainsi que je rencontrai Friedlaender pour la première fois." - Lars Bo
"A Paris, nous les artistes menions la vie des « Montparnos » d'après-guerre, tous sans le sou." - Lars Bo
"Lorsque Johnny Friedlaender et Albert Flocon créèrent leur école de gravures dans l'atelier de l'imprimeur Leblanc rue Saint Jacques, je fus leur premier massier." - Lars Bo
"Les gravures Lars Bo sont rarement sans ambiguïté et faciles à interpréter, certainement jamais ouvertement politique ou existentielle. La nature chez Lars Bo n'est jamais véritablement romantique ou paradisiaque, mais effrayante, grotesque et bizarre. Lars Bo fait appel à notre l'imagination." - S. A. Sahl
"Ses motifs fantastiques d’inspiration surréaliste ornèrent de nombreux ouvrages, en particulier ceux de son compatriote, le conteur Andersen, pour lequel son art correspondait totalement." - Anonyme
"Où est ta blessure pour être devenu un artiste?" - Lars Bo
Quelques notes de biographie
Graveur et écrivain, Lars Bo est né en 1924 à Kolding (Jutland, Danemark). Son père, architecte de talent, est un fin aquarelliste. Elève médiocre, il se fait remarquer pour son appétit à dessiner ! Le jeune homme étudie à l'Académie des Arts Appliqués de Copenhague et publie ses premiers dessins dans des journaux et revues danois. Lars Bo suit les cours du peintre P. Rostrup Boyesen au Statens Museum for Kunst (1939-1940), puis poursuit son enseignement à l'École danoise de Design de 1941 à 1943 ; il voyage et découvre l’Europe.
Après s’être intégré au mouvement de résistance danois et avoir passé la fin de la guerre à Odense (île de Fionie, Danemark), Lars Bo s'installe à Paris en 1947. Il commence à graver en 1948, apprenant les rudiments de cet art auprès de Johnny Friedlaender et d’Albert Flocon (Atelier de l'Ermitage, période 1948-50) ; Jacques Villon l'encourage dans cette voie.
Lars Bo écrit et publie un premier roman : « Det vidunderlige hus i Paris » (La merveilleuse maison de Paris). Au début des années 50, afin d’approfondir les techniques de la gravure, Lars Bo intègre l’Atelier 17 que mène Stanley William Hayter.
L’artiste commence à illustrer un premier livre en 1952 ; ce domaine d’intervention artistique fera sa réputation internationale. Lars Bo réalisera les illustrations, jusqu’en 1996, de très nombreux livres ( accompagnant Voltaire, Strindberg, Kafka, Robert Giraud, Francis Garnung, Gogol ou Gérard de Nerval) ; ses œuvres illustrant son compatriote Hans Christian Andersen sont considérées comme majeures (« Autour de la Reine des Neiges » en 1968, « Le Lac des Cygnes » en 1969).
Si les toutes premières expositions personnelles de Lars Bo se tiennent à Stockholm et Copenhague en 1949, la première exposition parisienne de Bo est organisée en 1954. Il collaborera un temps, par le dessin, au journal « Le Monde ».
Une nuit d’insomnie et une très longue discussion avec sa femme précipitent sa destinée : à partir de 1959, l’artiste se consacrera exclusivement à son œuvre graphique (gravure, livre illustré). Il se fera peu à peu connaître pour son travail inspiré du fantastique et de motifs surréalistes.
Bo sera sociétaire des Salons d'Automne, Le Trait, les Peintres-Graveurs Français, Pointe et Burin et de la Société de Gronningen.
L’artiste réalisera les décors, costumes et rideau au Théatre National de Copenhague pour « Le Lac des Cygnes » en 1969 (chorégraphie de Flemming Flindt).
Au fil des ans, Lars Bo a exposé dans tous les pays du monde (France, Angleterre, Etats-Unis, Japon, etc.) et son œuvre - qui compte plus de 400 gravures - est présente dans les collections des plus grands musées internationaux.
Lars Bo nous a quitté en 1999.
L’imagination de Lars Bo balaie la planche, transfigurant tout par une intense poésie. Charles Perussaux
Les artistes s'affichent
L'art et les artistes s'affichent : manifestes, galeries, musées, expositions personnelles ou collectives. Sur les murs ou dans les vitrines, sages ou rebelles, les affiches préviennent, argumentent, montrent. Certaines ont été composées spécialement par un artiste pour tel ou tel événement, d'autres austères n'ont que la lettre.
Quelques unes ont été créées en technique lithographique, la plupart sont de simples reproductions offset. Nombreux sont ceux qui aiment à collectionner ces rectangles d'art, papier brillant ou papier mat, monochromes ou en jeux de couleurs, de beaucoup de mots ou presque muettes.
Nous sommes heureux aussi de pouvoir saluer, par le biais de cette rubrique, des galeries mythiques comme celles de Denise René, Louis Carré, Claude Bernard, Berheim Jeune, Maeght, Pierre Loeb et d'autres encore.
Catalogue(s) raisonné(s)
Catalogue(s) raisonné(s)
* Catalogue raisonné des estampes (en ligne) : www.larsbo.eu Tous les catalogues raisonnésPiste bibliographique & autres
A lire sur l'artiste :
- « Portrait d’un artiste : Lars Bo », A. Jouffroy, in Arts, Paris, juillet 1958
- « Lars Bo », Robert Giraud et autres, Ed. Selskabet Bogvennerne, Cop., 1966
- « Lars Bo rétrospective », Morten Krohg, cat. d'exposition, Oslo, 1968
- « Lars Bo et l'imagination créatrice », Jean Bouret, Ed. Penela, 1969
- « Lars Bo », Charles Perusseaux, Ed. Pierre Cailler, Genéve, 1971
- « La gravure française au XX° siècle », R. Passeron, Biblio. des Arts, 1971
- « Lars Bo - Gravures, monotypes, aquarelles », J. Rollin, Ed. Musée de St Denis, 1977-78
- « De Daumier à Lars Bo », P. Chabert, Ed. Musée d'art moderne, Troyes, 1984
- « L'oiseau de lune », L. Bo, Ed. Presses universitaires de Caen, 1993
- « Taille-douce : Un cote d'imprimeur », L. Bo, Ed. Manière noire, 1998
A lire de l'artiste :
- « Lars Bo », Suzanne Perusset, interview, Radio-Lausanne, 1970
- « En underlig dreng » (audio en danois), Ed. Lindhardt og Ringhof, 2017
Site internet :
www.larsbo.eu/En savoir plus :
Timbre de Lars Bo
L’émission d’un timbre poste est souvent un hommage rendu par une nation à un lieu, à un événement, à une cause remarquable ou à un personnage qui compte. Les peintres et autres artistes n’échappent pas à cette règle. Certains sont pourtant des « oubliés » de l’art postal. Voici, rassemblés ci-dessous (français ou étranger), les timbres émis (171) ou les simples études de timbre (209) en hommage aux artistes représentés sur notre site. Le premier timbre français fut émis en 1849, l’Angleterre nous précéda d’une dizaine d’années. Il y a souvent une part de voyage dans cette petite forme de papier dentelée. Le timbre circule, vogue, s’envole, il fait rêver, alors rêvons un peu. M.C.
Lorsque le timbre est réellement émis, le nom de l'artiste est précédé d'une étoile (*). 
Il est certain que nous ne connaissons pas certains timbres parus pour tel ou tel artiste ; n’hésitez pas à nous les faire connaître !
Découvrir tous les timbresEn mémoire de Lars Bo
L'artiste danois Lars Bo s’installe à Paris en 1947 et commence à graver en 1948. Né en 1924, Lars Bo nous a quitté à Paris, le 21 octobre 1999 ; il avait 75 ans. Il repose dans la 87eme division (le columbarium) case 18581 du cimetière du Père Lachaise à Paris. En son hommage, cette fleur délicate des régions boréales.
"Après un voyage de plus de trente heures qui me mena du Danemark à Paris, je me présentais Impasse du Rouet dans le quatorzième où je découvris une vraie colonie d'artiste. C'est ainsi que je rencontrai Friedlaender pour la première fois." - Lars Bo
"A Paris, nous les artistes menions la vie des « Montparnos » d'après-guerre, tous sans le sou." - Lars Bo
"Lorsque Johnny Friedlaender et Albert Flocon créèrent leur école de gravures dans l'atelier de l'imprimeur Leblanc rue Saint Jacques, je fus leur premier massier." - Lars Bo
"Les gravures Lars Bo sont rarement sans ambiguïté et faciles à interpréter, certainement jamais ouvertement politique ou existentielle. La nature chez Lars Bo n'est jamais véritablement romantique ou paradisiaque, mais effrayante, grotesque et bizarre. Lars Bo fait appel à notre l'imagination." - S. A. Sahl
"Ses motifs fantastiques d’inspiration surréaliste ornèrent de nombreux ouvrages, en particulier ceux de son compatriote, le conteur Andersen, pour lequel son art correspondait totalement." - Anonyme
"Où est ta blessure pour être devenu un artiste?" - Lars Bo
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Au-delà des oeuvres actuellement en stock, il m’a semblé utile de vous donner à voir ou à connaître d’autres oeuvres de l'artiste. Ces pièces, vendues ou retirées de la vente, ont été dans le stock de la galerie dans un passé récent.
Cette rubrique vous permettra de mettre une image sur un titre ou l’inverse, ou tout simplement d’en découvrir un peu plus sur l’oeuvre de l'artiste. Quelle que soit la raison, pour le plaisir des yeux ! Michelle Champetier