Vous souhaitez être informé des nouvelles oeuvres en stock pour cet artiste ? Saisissez votre adresse email pour déposer une alerte
Timbre de Jean Helion
L’émission d’un timbre poste est souvent un hommage rendu par une nation à un lieu, à un événement, à une cause remarquable ou à un personnage qui compte. Les peintres et autres artistes n’échappent pas à cette règle. Certains sont pourtant des « oubliés » de l’art postal. Voici, rassemblés ci-dessous (français ou étranger), les timbres émis (171) ou les simples études de timbre (209) en hommage aux artistes représentés sur notre site. Le premier timbre français fut émis en 1849, l’Angleterre nous précéda d’une dizaine d’années. Il y a souvent une part de voyage dans cette petite forme de papier dentelée. Le timbre circule, vogue, s’envole, il fait rêver, alors rêvons un peu. M.C.
Lorsque le timbre est réellement émis, le nom de l'artiste est précédé d'une étoile (*). 
Il est certain que nous ne connaissons pas certains timbres parus pour tel ou tel artiste ; n’hésitez pas à nous les faire connaître !
Découvrir tous les timbresLettre au Musée de la Poste
Collection Michelle Champetier / Ce document n'est pas à la vente
Ecouter
En mémoire de Jean Helion
Au pied de la Chapelle de Lignou, sur la colline, Jean Hélion repose dans le cimetière de Couterne (Orne), petite commune qui l’a vu naître 83 ans auparavant (le 21 avril 1904) et où il a été élevé par sa grand-mère jusqu’à l’âge de 8 ans. L’artiste perdra la vue progressivement au début des années 80. Aveugle, il s’éteint le 27 octobre 1987 à Paris. En son hommage, nos déposons une simple fleur des prés sur sa dernière demeure.
"On ne parlait pas d’art à Couterne. J’ai entendu dire des choses comme « Quel beau lapin », « Quel beau pré » ou « Quel beau bébé » même. Mais cela ne séparait en rien les notions de beauté du reste du monde." - Jean Hélion
"Je pense qu’il est temps que notre génération se coupe des autres. Nous sommes quelques-uns à avoir quelque chose en commun. Nous aimons la vie, haïssons les formules." - Jean Hélion
"Voilà trente ans que je cherche à supprimer l’objet, et lui à le rétablir." - Henri Michaux
"J’aurais voulu qu’on s’aperçoive que je suis attentif à ce chant profond qui survit à tous les vacarmes guerriers, partisans ou boutiquiers, et que j’ai lutté toute ma vie pour qu’on l’entende." - Jean Hélion
"Les œuvres de Jean Hélion - par leur composition en plusieurs temps, le caractère narratif de leurs scènes, les ellipses de la narration, les allégories de la figuration, le retour des personnages - mettent en jeu des procédés éminemment littéraires." - Henry-Claude Cousseau
"Ce qui compte, c’est ce qu’on laisse au bout." - Jean Hélion
Quelques notes de biographie
Jean Hélion est né en 1904 à Couterne (Orne, France). Il décida de se consacrer exclusivement à la peinture vers 1925. Il avait, avant de rejoindre Paris, fait des études de chimie. A Paris, il travaille dans un cabinet d’architecte. Il peint ses premières oeuvres en 1922, expose à Montmartre au Salon des « Croûtes », deux ans plus tard. Jean Hélion, au début des années 30, fait de fréquents voyages en Amérique du Nord. Ses séjours sont de plus en plus longs. En 1940, il rentre en France pour remplir ses obligations militaires. Prisonnier de guerre, il s’évade d’Allemagne en 1942, et part pour les Etats-Unis où il s’installe (Virginie, New York) pour un temps. Il revient en France définitivement en 1948.
Jean Hélion a participé à de nombreuses expositions collectives. En 1970, une exposition itinérante de ses oeuvres est organisée par le Centre National d’Art Contemporain à travers toutes les maisons de la culture de province. La même année, une exposition de son travail aux galeries nationales du Grand Palais établit les bases d’un succès jusque là tout à fait incertain. De nombreuses expositions personnelles seront organisées sous son nom (Galerie Karl Flinker, Musée d’Art Moderne de Paris, St Etienne, Strasbourg, etc.).
Après sa mort, en 1987, d’autres expositions sont encore présentées (Colmar, Sables d’Olonne, Caen, etc.).
Après une première période figurative, Hélion vient, sans transition, à l’abstraction en 1929. Il se lie avec Mondrian, Torres-Garcia, puis Tutundjan, Carlsund et Théo Van Doesburg, avec lesquels il participe à la création de « Cercle et Carré ». Si ses premières oeuvres abstraites se conformaient à des considérations formelles, la manière d’Hélion, reprenant contact avec la réalité, va vite s’assouplir. Il s’agit maintenant pour lui d’un « langage de clarté ». La guerre et la captivité allaient lui faire changer de cap. Il revient à la figuration. Son dessin se veut d’abord impersonnel et mécanique, puis peu à peu plus académique, n’hésitant pas à peindre des scènes de rue, s’engageant, en 1968, aux côtés des contestataires. La vie, comme l’oeuvre de Jean Hélion, aura été itinérante.
"Je me suis prouvé en dessinant d’après nature que je pouvais le faire comme un autre ; mais jamais ce que j’ai produit ne m’a paru vrai comme ces choses qui sortent de ma tête et de mon cœur. Je crois qu’à présent je ne cesserai pas de dessiner d’après nature, mais toujours en vue de ce que j’ai conçu." - Jean Helion
Les artistes s'affichent
L'art et les artistes s'affichent : manifestes, galeries, musées, expositions personnelles ou collectives. Sur les murs ou dans les vitrines, sages ou rebelles, les affiches préviennent, argumentent, montrent. Certaines ont été composées spécialement par un artiste pour tel ou tel événement, d'autres austères n'ont que la lettre.
Quelques unes ont été créées en technique lithographique, la plupart sont de simples reproductions offset. Nombreux sont ceux qui aiment à collectionner ces rectangles d'art, papier brillant ou papier mat, monochromes ou en jeux de couleurs, de beaucoup de mots ou presque muettes.
Nous sommes heureux aussi de pouvoir saluer, par le biais de cette rubrique, des galeries mythiques comme celles de Denise René, Louis Carré, Claude Bernard, Berheim Jeune, Maeght, Pierre Loeb et d'autres encore.
Catalogue(s) raisonné(s)
Catalogue(s) raisonné(s)
*« Hélion », H.-C. Cousseau, Ed. du Regard, Paris, 1992 *« Jean Hélion », C. R. en cours de réalisation : www.helion-cat-rais.com/ Tous les catalogues raisonnésPiste bibliographique & autres
A lire sur l'artiste :
- « Hélion ou la force des choses », La Connaissance, Bruxelles, 1975
- « Jean Hélion », H.-C. Cousseau, Ed. Regard, Paris, 1992
- « Peintures et dessins », MAM de la ville de Paris, 1984
- « Mémoire de la chambre jaune », J. Bichier, Ed. ENSBA, 1999
- « A perte de vue, choses revues », coll. Empreintes, Ed. IMEC, Paris, 2000
- « Hélion, la figure tombée », S. Lecoq-Ramond, Ed. Adam Biro, 2000
- « Jean Hélion », H.-C. Cousseau & D. Ottinger, Centre Pompidou, 2004
- « Hélion », Philippe Dagen, Ed. Fernand Hazan, 2004
- « Hélion », Hervé Bize, Ed. Cercle d'art, 2004
- « Jean Hélion », D. Ottinger, Paul Holberton Publishing, 2005
A lire de l'artiste :
- « Journal d'un peintre », Ed. Parole Et Silence, 1992
- « Ecrits », ENSBA & IMEC, Paris, 1994 & 2004
Site internet :
www.helion-cat-rais.com/En savoir plus :
Timbre de Jean Helion
L’émission d’un timbre poste est souvent un hommage rendu par une nation à un lieu, à un événement, à une cause remarquable ou à un personnage qui compte. Les peintres et autres artistes n’échappent pas à cette règle. Certains sont pourtant des « oubliés » de l’art postal. Voici, rassemblés ci-dessous (français ou étranger), les timbres émis (171) ou les simples études de timbre (209) en hommage aux artistes représentés sur notre site. Le premier timbre français fut émis en 1849, l’Angleterre nous précéda d’une dizaine d’années. Il y a souvent une part de voyage dans cette petite forme de papier dentelée. Le timbre circule, vogue, s’envole, il fait rêver, alors rêvons un peu. M.C.
Lorsque le timbre est réellement émis, le nom de l'artiste est précédé d'une étoile (*). 
Il est certain que nous ne connaissons pas certains timbres parus pour tel ou tel artiste ; n’hésitez pas à nous les faire connaître !
Découvrir tous les timbresLettre au Musée de la Poste
Collection Michelle Champetier / Ce document n'est pas à la vente
Ecouter
En mémoire de Jean Helion
Au pied de la Chapelle de Lignou, sur la colline, Jean Hélion repose dans le cimetière de Couterne (Orne), petite commune qui l’a vu naître 83 ans auparavant (le 21 avril 1904) et où il a été élevé par sa grand-mère jusqu’à l’âge de 8 ans. L’artiste perdra la vue progressivement au début des années 80. Aveugle, il s’éteint le 27 octobre 1987 à Paris. En son hommage, nos déposons une simple fleur des prés sur sa dernière demeure.
"On ne parlait pas d’art à Couterne. J’ai entendu dire des choses comme « Quel beau lapin », « Quel beau pré » ou « Quel beau bébé » même. Mais cela ne séparait en rien les notions de beauté du reste du monde." - Jean Hélion
"Je pense qu’il est temps que notre génération se coupe des autres. Nous sommes quelques-uns à avoir quelque chose en commun. Nous aimons la vie, haïssons les formules." - Jean Hélion
"Voilà trente ans que je cherche à supprimer l’objet, et lui à le rétablir." - Henri Michaux
"J’aurais voulu qu’on s’aperçoive que je suis attentif à ce chant profond qui survit à tous les vacarmes guerriers, partisans ou boutiquiers, et que j’ai lutté toute ma vie pour qu’on l’entende." - Jean Hélion
"Les œuvres de Jean Hélion - par leur composition en plusieurs temps, le caractère narratif de leurs scènes, les ellipses de la narration, les allégories de la figuration, le retour des personnages - mettent en jeu des procédés éminemment littéraires." - Henry-Claude Cousseau
"Ce qui compte, c’est ce qu’on laisse au bout." - Jean Hélion
Mouvements de l'art
+ ABSTRACTION-CREATION / 1931-1938 / Etienne Béothy, Frantisek Kupka, Piet Mondrian, Sophie Taeuber-Arp, Georges Vantongerloo, etc.
Tous les mouvements de l'art
Voir & découvrir
Au-delà des oeuvres actuellement en stock, il m’a semblé utile de vous donner à voir ou à connaître d’autres oeuvres de l'artiste. Ces pièces, vendues ou retirées de la vente, ont été dans le stock de la galerie dans un passé récent.
Cette rubrique vous permettra de mettre une image sur un titre ou l’inverse, ou tout simplement d’en découvrir un peu plus sur l’oeuvre de l'artiste. Quelle que soit la raison, pour le plaisir des yeux ! Michelle Champetier