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Timbre de Henri Baviera
timbre fictif
L’émission d’un timbre poste est souvent un hommage rendu par une nation à un lieu, à un événement, à une cause remarquable ou à un personnage qui compte. Les peintres et autres artistes n’échappent pas à cette règle. Certains sont pourtant des « oubliés » de l’art postal. Voici, rassemblés ci-dessous (français ou étranger), les timbres émis (171) ou les simples études de timbre (209) en hommage aux artistes représentés sur notre site. Le premier timbre français fut émis en 1849, l’Angleterre nous précéda d’une dizaine d’années. Il y a souvent une part de voyage dans cette petite forme de papier dentelée. Le timbre circule, vogue, s’envole, il fait rêver, alors rêvons un peu. M.C.
Lorsque le timbre est réellement émis, le nom de l'artiste est précédé d'une étoile (*). 
Il est certain que nous ne connaissons pas certains timbres parus pour tel ou tel artiste ; n’hésitez pas à nous les faire connaître !
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Collection Michelle Champetier / Ce document n'est pas en vente
Quelques notes de biographie
D’un père sicilien et d’une mère de Saint Paul de Vence, Henri Baviera est né à Nice en 1934. Le jeune garçon est très tôt convaincu de sa vocation ; ainsi, il va suivre des cours de dessin, peinture et gravure à l’Ecole municipale de Nice, Villa Thiole, puis dans diverses académies libres (1946-49). En 1950, le jeune homme s’installe à Saint Paul, dans la maison familiale, où il expérimente différentes techniques (modelage, mosaïque, etc). Dans ce même village, il ouvre une galerie quatre ans plus tard ; il y expose, entre autres, les peintres Atlan, Coignard et Max Papart.
En 1957, Henri Baviera installe le premier atelier de gravure de la région niçoise, atelier ouvert à ses amis peintres et graveurs ; l’artiste y développe la lithographie et la sérigraphie.
Baviera poursuit sa formation artistique en étudiant à la Grande Chaumière (Paris, 1958-61), se liant avec Calavaert, Johnny Friedlaender et Henri Goetz, découvrant la gravure contemporaine et la manière dont la traitait Picasso en particulier.
De retour à Saint Paul, il participe activement à la création du Musée municipal de son village. L’année 1965 marque le début de ses recherches sur un nouveau procédé de gravure qu’il nomme « polychromie-reliefs » (à ne pas confondre avec la technique du carborundum). Cette technique sera l’une de ses marques. Dans les années 60-70, les presses litho et taille-douce de Baviera « travaillent » intensément : César, Arman, Miotte, Carzou, Tobiasse, et beaucoup d’autres, travaillent chez lui. Hans Hartung et Anna Eva Bergman fréquenteront aussi son antre.
Henri Baviera mène parallèlement son travail d’atelier et son travail de peintre et graveur. En 1965, il réalise son premier livre (Poèmes d’André Verdet et gravures de Manfredo Borsi). Il réalise des bois gravé pour un second ouvrage dans lequel il illustre des poèmes de Verdet (« La trace et l’écho »). Le « livre d’artiste » restera toujours pour Baviera de toute importance (Il vient, en 2007, de réaliser un ouvrage auprès du poète Jacques Kober). Son atelier sera transféré à Vence en 1974, puis à Nice en 1987.
Henri Baviera « rencontre » le Brésil en 1979 ; ce premier voyage aura une influence capitale sur sa vie personnelle, comme dans son art ; il y créera, en 2001, un atelier de gravure et d’initiation à l’art pour de jeunes artistes (Cuiaba, Mato-Grosso).
Baviera expose à New-York en 1990, puis, pour la première fois, au Japon ; son travail y est en permanence exposé depuis cette date. Son art, au fil de ses recherches, évoluera toujours, période minérale, période schématique, période onirique, puis période d’une expression épurée. Depuis les années 60 jusqu’à nos jours, en France, comme à l’étranger, on ne compte plus les expositions de groupe ou personnelles dans lesquelles l’artiste a montré son travail.
Henri Baviera vit et travaille aujourd’hui à Lorgues (Var) ; il y a installé ses ateliers.
Pour faire bonne mesure, Baviera immerge la totalité du papier de l’estampe, feuille de papier fabriqué à la main et pur chiffon, dans une marée d’équinoxe. Jacques Kober
Les artistes s'affichent
L'art et les artistes s'affichent : manifestes, galeries, musées, expositions personnelles ou collectives. Sur les murs ou dans les vitrines, sages ou rebelles, les affiches préviennent, argumentent, montrent. Certaines ont été composées spécialement par un artiste pour tel ou tel événement, d'autres austères n'ont que la lettre.
Quelques unes ont été créées en technique lithographique, la plupart sont de simples reproductions offset. Nombreux sont ceux qui aiment à collectionner ces rectangles d'art, papier brillant ou papier mat, monochromes ou en jeux de couleurs, de beaucoup de mots ou presque muettes.
Nous sommes heureux aussi de pouvoir saluer, par le biais de cette rubrique, des galeries mythiques comme celles de Denise René, Louis Carré, Claude Bernard, Berheim Jeune, Maeght, Pierre Loeb et d'autres encore.
Catalogue(s) raisonné(s)
Catalogue(s) raisonné(s)
Non réalisé à ce jour. Tous les catalogues raisonnésPiste bibliographique & autres
A lire sur l'artiste :
- « Henri Baviera », A. Verdet, cat., Galerie Ratié, Paris, 1972
- « Mémorialisme de l’imaginaire », F. Armengaud, Ed. Cité des Arts, Vence, 1985
- « H. B. : œuvres récentes », J. Fischer, cat., La Castel Gallery, Vence, 1988
- « Henri Baviera : Traces et Brèches », cat., Morin-Miller Galerie, 1990
- « Henri Baviera », Cat., Ed. Gallery 100 Walls, Tokyo, Japon, 1991
- « Baviera : Polychromie relief », N. Babani, cat., Galerie Municipale Renoir, 1996
- « H. B. et la polychromie en relief » J. Naïm, revue Art et Métiers du Livre n°198, 1996
- « L'hymen de la couleur », P. Rosiu et autres, Ed. Thésaurus Coloris, 2006
- « Polychromies reliefs », Cat., Ed. M.A.M. et Contemporain, Cordes/ciel, 2007
- « Henri Baviera », B. Noël et autres, Ed. de l'Ormaie/Musée de St Paul de Vence, 2012
A lire de l'artiste :
- « Entretien avec le peintre vençois Henri Baviera », F. D. Alberola, nov. 1984
- « Baviera », Film de C. Gallot, interview de F. Gruere (16’30), 1995
Site internet :
www.baviera-art.com/En savoir plus :
Timbre de Henri Baviera
L’émission d’un timbre poste est souvent un hommage rendu par une nation à un lieu, à un événement, à une cause remarquable ou à un personnage qui compte. Les peintres et autres artistes n’échappent pas à cette règle. Certains sont pourtant des « oubliés » de l’art postal. Voici, rassemblés ci-dessous (français ou étranger), les timbres émis (171) ou les simples études de timbre (209) en hommage aux artistes représentés sur notre site. Le premier timbre français fut émis en 1849, l’Angleterre nous précéda d’une dizaine d’années. Il y a souvent une part de voyage dans cette petite forme de papier dentelée. Le timbre circule, vogue, s’envole, il fait rêver, alors rêvons un peu. M.C.
Lorsque le timbre est réellement émis, le nom de l'artiste est précédé d'une étoile (*). 
Il est certain que nous ne connaissons pas certains timbres parus pour tel ou tel artiste ; n’hésitez pas à nous les faire connaître !
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Voir & découvrir
Au-delà des oeuvres actuellement en stock, il m’a semblé utile de vous donner à voir ou à connaître d’autres oeuvres de l'artiste. Ces pièces, vendues ou retirées de la vente, ont été dans le stock de la galerie dans un passé récent.
Cette rubrique vous permettra de mettre une image sur un titre ou l’inverse, ou tout simplement d’en découvrir un peu plus sur l’oeuvre de l'artiste. Quelle que soit la raison, pour le plaisir des yeux ! Michelle Champetier