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Gustave Singier

"Je veux rester en contact avec la nature, ne pas la copier, mais la représenter par des métaphores poétiques."

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Quelques notes de biographie


Gustave Singier est né en 1909 à Warneton (Flandres, Belgique). Il passera son enfance dans la Belgique occupée par les armées allemandes. Dès l’âge de quatorze ans, Gustave Singier commence à peindre. Il suivra des cours à l’Ecole Boulle pendant trois ans, puis travaillera comme dessinateur d’architecture intérieure et de mobilier jusqu’en 1936. Il dessine et peint parallèlement à son travail.
Singier rencontre le peintre Charles Walch qui l’encouragera et lui révélera les libertés de l’expression picturale, notamment en ce qui concerne la couleur. Il participe aux nombreux Salons parisiens à partir de 1936 (Salon des Indépendants, Salon d’Automne, Salon des Tuileries, etc.). Il se lie d’amitié avec Alfred Manessier et Le Moal dont les recherches convenaient à son propre esprit. Dès cette époque, son évolution picturale ne cesse de s’entrecroiser avec celle de Manessier, selon que l’un ou l’autre éprouve le besoin de retrouver un support objectif à des variations colorées abstraites ou, au contraire, s’efforce à une libération plus totale. Soutenu par une sensation poétique, il y a dans cet art un renouveau impressionniste qui tient compte des acquisitions cubistes.
En 1941, Singier fait partie des jeunes artistes qui montrent leurs travaux à l’exposition « Vingt Peintres de tradition française » à la Galerie Braun, exposition qui se voulait un défi aux armées d’occupation. Il sera, en 1945, l’un des membres fondateurs du Salon de Mai. Comme d’autres peintres de sa génération, Singier découvre Kandinsky, Klee, Mondrian ; cette nouvelle voie, déterminera Singier à libérer la forme picturale. L’oeuvre de Singier se sépare de celle de Manessier, trouvant ses qualités propres et personnelles.
Recourant à des techniques tachistes, son art devient plus fluide, s’apparentant aux effets de l’aquarelle, où l’artiste a toujours excellé. L’œuvre de Gustave Singier est élégante, délicate. Peintre, Gustave Singier étendra son activité artistique dans des domaines très divers, peinture murale, tapisserie, vitrail, mosaïque, costumes et décors pour le théâtre et l’opéra, gravures au burins, lithographies, illustration d’ouvrages. Gustave Singier enseignera, à Paris, à l’Académie Ranson (1951-1954), puis à l’Ecole des beaux-arts de 1967 à 1978.
Gustave Singier, français depuis sa naturalisation en 1947, est mort à Paris en 1984.

Entre dans le silence, tu entendras. Jean Lescure

Les artistes s'affichent

L'art et les artistes s'affichent : manifestes, galeries, musées, expositions personnelles ou collectives. Sur les murs ou dans les vitrines, sages ou rebelles, les affiches préviennent, argumentent, montrent. Certaines ont été composées spécialement par un artiste pour tel ou tel événement, d'autres austères n'ont que la lettre.

Quelques unes ont été créées en technique lithographique, la plupart sont de simples reproductions offset. Nombreux sont ceux qui aiment à collectionner ces rectangles d'art, papier brillant ou papier mat, monochromes ou en jeux de couleurs, de beaucoup de mots ou presque muettes.

Nous sommes heureux aussi de pouvoir saluer, par le biais de cette rubrique, des galeries mythiques comme celles de Denise René, Louis Carré, Claude Bernard, Berheim Jeune, Maeght, Pierre Loeb et d'autres encore.

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Catalogue(s) raisonné(s)

Catalogue(s) raisonné(s)
*« Das graphische werk », R. Schmücking, Städtisches museum, Brunswick, 1958 *« Gustave Singier », C. R. en préparation, P. Le Burgue, Paris Tous les catalogues raisonnés

Piste bibliographique & autres

A lire sur l'artiste :
  • « Trois peintres… », C. Bourniquel, Ed. Galerie René Drouin, Paris, 1946
  • « Singier », G. Charbonnier, Musée de Poche, 1957
  • « Gustave Singier », Ed. Kestner-Gesellschaft, 1957
  • « Singier », Myriam Prévot, Ed. Galerie de France, Paris, 1961
  • « Gustave Singier », cat. d'expo., Ed. Galerie Chalette, New York, 1962
  • « Sibylles, 21 dessins de G. Singier », Robert Marteau, Ed. Galanis, 1971
  • « Singier », cat. d'expo., Ed. Musée Réattu, Arles, 1977
  • « Hommage à Singier », C. Bourniquel, Bibliothèque nationale, Paris, 1986
  • « Gustave Singier », J. Lescure, Ed. Guitardes, 1988
  • « Gustave Singier », Philippe Leburgue, Ides et Calendes, 2002
A lire de l'artiste :
  • « Le monologue du peintre », G. Charbonnier, Julliard, Paris, 1959
  • « G. S. », série « Peintres d'aujourd'hui », Lilian Thorn, TV luxembourgeoise, 1980
Site internet :
Aucun site internet dédié à cet artiste.

En savoir plus :


Mouvements de l'art

+ ART NON FIGURATIF / 1942-1975 / Jean Bertholle, André Beaudin, Jeannie Dumesnil, Hanna Ben-Dov, Elvire Jan, Charles Lapicque, etc.
+ ECOLE DE PARIS / 1945-1960 / Very numerous artists were member of the School of Paris.
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Voir & découvrir

Au-delà des oeuvres actuellement en stock, il m’a semblé utile de vous donner à voir ou à connaître d’autres oeuvres de l'artiste. Ces pièces, vendues ou retirées de la vente, ont été dans le stock de la galerie dans un passé récent.

Cette rubrique vous permettra de mettre une image sur un titre ou l’inverse, ou tout simplement d’en découvrir un peu plus sur l’oeuvre de l'artiste. Quelle que soit la raison, pour le plaisir des yeux ! Michelle Champetier

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