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Timbre de Gérard Schneider
timbre fictif
L’émission d’un timbre poste est souvent un hommage rendu par une nation à un lieu, à un événement, à une cause remarquable ou à un personnage qui compte. Les peintres et autres artistes n’échappent pas à cette règle. Certains sont pourtant des « oubliés » de l’art postal. Voici, rassemblés ci-dessous (français ou étranger), les timbres émis (171) ou les simples études de timbre (209) en hommage aux artistes représentés sur notre site. Le premier timbre français fut émis en 1849, l’Angleterre nous précéda d’une dizaine d’années. Il y a souvent une part de voyage dans cette petite forme de papier dentelée. Le timbre circule, vogue, s’envole, il fait rêver, alors rêvons un peu. M.C.
Lorsque le timbre est réellement émis, le nom de l'artiste est précédé d'une étoile (*). 
Il est certain que nous ne connaissons pas certains timbres parus pour tel ou tel artiste ; n’hésitez pas à nous les faire connaître !
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En mémoire de Gérard Schneider
Gérard Schneider est mort le 8 juillet 1986 à l'âge de 90 ans. La messe mortuaire fut célébrée le samedi 12 juillet à l'Eglise Saint- Sulpice. Dans l'une des chapelles de l'Eglise, dite la Chapelle des Anges, se trouvent plusieurs peintures de Delacroix. Pendant l'office des tableaux de Schneider furent placés à côté de ceux de Delacroix. L'artiste fut inhumé au cimetière Montparnasse. Chacun jeta une rose dans la tombe ouverte. Son ami, le critique Michel Ragon, prononça le discours funèbre qu'il termina ainsi : ". . . Nous ne sommes pas réunis ici pour te dire adieu, mais pour te demander de continuer à nous dispenser ta lumière". En hommage, avec respect, cette rose.
"Gérard Schneider était un homme libre, un indépendant, un rêveur et un inspiré." - Michel Ragon
"Libre au spectateur d'interpréter selon ses sensations, nos sentiments et nos états mentaux, de la même manière qu'il réagirait à une sonate." - Gérard Schneider
"Je crois que l'abstrait est un état dégagé de toute influence extérieure." - Gérard Schneider
"L'oeuvre d'art étant essentiellement une création, l'abstrait se trouve être, du fait de sa condition, l'art le plus complet et le plus pur - il est aussi le plus autonome, l'art total." - Gérard Schneider
"Lorsque Schneider pose le pinceau sur la toile vierge, c'est comme s'il plaquait un accord." - Michel Ragon
"Schneider, obstinément, sans relâche, debout devant sa toile ou penché sur sa feuille, peint, peint et peint encore ; c'est sa façon de dire non à la mort." - Jean Orizet
Quelques notes de biographie
Gérard Ernest Schneider est né en 1896 à Sainte-Croix (Suisse). Après avoir fait ses études à Neuchâtel, il rejoint Paris au début de la grande guerre et suit des cours à l’Ecole des Arts Décoratifs, puis à l’Ecole des beaux-arts. Sa première exposition personnelle est organisée à Neuchâtel en 1920 (Galerie Léopold Robert). Gérard Schneider se fixe définitivement en France en 1922. Sa formation lui permettra d’être restaurateur de tableaux anciens. Il participera à de nombreuses expositions collectives à partir de 1926 (Salons d’Automne, des Surindépendants, de Mai, des Réalités Nouvelles, etc.).
Son art évoluera et passera par des phases différentes jusqu’en 1944 : classique, figuratif transposé puis imaginaire, surréaliste (1937), conception de formes monumentales, lyrique et abstrait. En 1939, Schneider rencontre Pablo Picasso. Entre 1941 et 1943, il participera à l’enseignement de Gurjieff. En 1946, il fait partie des artistes exposés à la Galerie Denise René (Paris) pour la première exposition d’art abstrait d’après-guerre. Il est naturalisé français en 1948.
C’est à partir du milieu des années 50 que son langage plastique se fixe définitivement, devenu par-dessus tout spontané : l’artiste laisse s’exprimer son instinct, n’effaçant surtout pas les traces de son impétuosité qui deviennent sa marque. Après avoir connu des débuts assez divers, il s’impose enfin et prend, avec Hartung et Soulages, une place importante parmi la seconde génération d’artistes abstraits. En opposition à l’abstraction géométrique, sa « manière » le classe dans ce qu’il est convenu d’appeler l’abstraction lyrique dont il est l’un des premiers initiateurs.
Gérard Schneider, parallèlement à son oeuvre peint, a construit une oeuvre graphique (gravures et lithographies) et illustré quelques ouvrages (Robet Ganzo, Eugenio Montale, Eugène Ionesco). Il reçoit de nombreux prix, est exposé en France et à l’étranger, il faut noter la présence de son oeuvre à l’exposition « L’Art du XX° siècle » (Palais des Beaux-Arts, Paris, 1977) ; un hommage lui fut rendu au Salon d’Automne (Paris) en 1979.
Gérard Schneider est mort à Paris en 1986.
"Il faut voir la peinture abstraite comme on écoute la musique, sentir l'intériorité émotionnelle de l'oeuvre sans lui chercher une identification avec une représentation figurative quelconque." - Gérard Schneider
Les artistes s'affichent
L'art et les artistes s'affichent : manifestes, galeries, musées, expositions personnelles ou collectives. Sur les murs ou dans les vitrines, sages ou rebelles, les affiches préviennent, argumentent, montrent. Certaines ont été composées spécialement par un artiste pour tel ou tel événement, d'autres austères n'ont que la lettre.
Quelques unes ont été créées en technique lithographique, la plupart sont de simples reproductions offset. Nombreux sont ceux qui aiment à collectionner ces rectangles d'art, papier brillant ou papier mat, monochromes ou en jeux de couleurs, de beaucoup de mots ou presque muettes.
Nous sommes heureux aussi de pouvoir saluer, par le biais de cette rubrique, des galeries mythiques comme celles de Denise René, Louis Carré, Claude Bernard, Berheim Jeune, Maeght, Pierre Loeb et d'autres encore.
Catalogue(s) raisonné(s)
Catalogue(s) raisonné(s)
* « L'œuvre peint sur toile », L. Schneider et P.- G. Persin, Galerie Diane de Polignac & Chazournes, Paris, en cours de réalisation Tous les catalogues raisonnésPiste bibliographique & autres
A lire sur l'artiste :
- « Gérard Schneider », M. Brion, Galerie Der Spiegel, Cologne, 1957
- Gérard Schneider », M. Pobé, Ed. Georges Fall, coll. «le Musée de Poche », 1959
- « Gérard Schneider », G. Kaisserlian, cat. d'expo., Ed. Gall. San Fedele, 1968
- « G. Schneider - Construction et devenir », G. Civica d’Arte Mod., Turin, 1970
- « G. Schneider, oeuvres de 1916 à 1986 », Fondation St-Louis Château d’Amboise, 1992
- « G. Schneider: oeuvres de 1916 à 1986 », Frederick, M. de la Culture de Nevers, 1993
- « Schneider : Peintures » J. Orizet, Ed. de La Différence, 1996
- « Schneider », Michel Ragon, Ed. Expressions contemporaines, 1998
- « Gérard Schneider, œuvres de 1935 à 1965 », B. Giraud, thèse,Univ. Paris 1, 1998
- « Gérard Schneider », G. Flaminio, Ed. Galleria Maggiore, 2008
A lire de l'artiste :
- « Mots au vol », 1974 (Poèmes)
- « Gérard Schneider, rétrospective », Musée Beaux Arts, Orléans, You Tube, 2013
Site internet :
Aucun site internet dédié à cet artiste.En savoir plus :
Timbre de Gérard Schneider
L’émission d’un timbre poste est souvent un hommage rendu par une nation à un lieu, à un événement, à une cause remarquable ou à un personnage qui compte. Les peintres et autres artistes n’échappent pas à cette règle. Certains sont pourtant des « oubliés » de l’art postal. Voici, rassemblés ci-dessous (français ou étranger), les timbres émis (171) ou les simples études de timbre (209) en hommage aux artistes représentés sur notre site. Le premier timbre français fut émis en 1849, l’Angleterre nous précéda d’une dizaine d’années. Il y a souvent une part de voyage dans cette petite forme de papier dentelée. Le timbre circule, vogue, s’envole, il fait rêver, alors rêvons un peu. M.C.
Lorsque le timbre est réellement émis, le nom de l'artiste est précédé d'une étoile (*). 
Il est certain que nous ne connaissons pas certains timbres parus pour tel ou tel artiste ; n’hésitez pas à nous les faire connaître !
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En mémoire de Gérard Schneider
Gérard Schneider est mort le 8 juillet 1986 à l'âge de 90 ans. La messe mortuaire fut célébrée le samedi 12 juillet à l'Eglise Saint- Sulpice. Dans l'une des chapelles de l'Eglise, dite la Chapelle des Anges, se trouvent plusieurs peintures de Delacroix. Pendant l'office des tableaux de Schneider furent placés à côté de ceux de Delacroix. L'artiste fut inhumé au cimetière Montparnasse. Chacun jeta une rose dans la tombe ouverte. Son ami, le critique Michel Ragon, prononça le discours funèbre qu'il termina ainsi : ". . . Nous ne sommes pas réunis ici pour te dire adieu, mais pour te demander de continuer à nous dispenser ta lumière". En hommage, avec respect, cette rose.
"Gérard Schneider était un homme libre, un indépendant, un rêveur et un inspiré." - Michel Ragon
"Libre au spectateur d'interpréter selon ses sensations, nos sentiments et nos états mentaux, de la même manière qu'il réagirait à une sonate." - Gérard Schneider
"Je crois que l'abstrait est un état dégagé de toute influence extérieure." - Gérard Schneider
"L'oeuvre d'art étant essentiellement une création, l'abstrait se trouve être, du fait de sa condition, l'art le plus complet et le plus pur - il est aussi le plus autonome, l'art total." - Gérard Schneider
"Lorsque Schneider pose le pinceau sur la toile vierge, c'est comme s'il plaquait un accord." - Michel Ragon
"Schneider, obstinément, sans relâche, debout devant sa toile ou penché sur sa feuille, peint, peint et peint encore ; c'est sa façon de dire non à la mort." - Jean Orizet
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Au-delà des oeuvres actuellement en stock, il m’a semblé utile de vous donner à voir ou à connaître d’autres oeuvres de l'artiste. Ces pièces, vendues ou retirées de la vente, ont été dans le stock de la galerie dans un passé récent.
Cette rubrique vous permettra de mettre une image sur un titre ou l’inverse, ou tout simplement d’en découvrir un peu plus sur l’oeuvre de l'artiste. Quelle que soit la raison, pour le plaisir des yeux ! Michelle Champetier