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Timbre de Georg Baselitz
L’émission d’un timbre poste est souvent un hommage rendu par une nation à un lieu, à un événement, à une cause remarquable ou à un personnage qui compte. Les peintres et autres artistes n’échappent pas à cette règle. Certains sont pourtant des « oubliés » de l’art postal. Voici, rassemblés ci-dessous (français ou étranger), les timbres émis (171) ou les simples études de timbre (209) en hommage aux artistes représentés sur notre site. Le premier timbre français fut émis en 1849, l’Angleterre nous précéda d’une dizaine d’années. Il y a souvent une part de voyage dans cette petite forme de papier dentelée. Le timbre circule, vogue, s’envole, il fait rêver, alors rêvons un peu. M.C.
Lorsque le timbre est réellement émis, le nom de l'artiste est précédé d'une étoile (*). 
Il est certain que nous ne connaissons pas certains timbres parus pour tel ou tel artiste ; n’hésitez pas à nous les faire connaître !
Découvrir tous les timbresAutographe original de l'artiste
Collection Michelle Champetier / Ce document n'est pas à la vente
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Quelques notes de biographie
Georg Hans Kern adopta en partie le nom de sa ville natale, Deutschbaselitz, quand il gagna Berlin-Ouest. Baselitz est né en 1938 . Il commença ses études à l’Ecole Supérieure des Arts (Berlin-Est) en 1956-1957, pour les poursuivre, de 1958 à 1964, à Berlin-Ouest auprès de Hann Trier. Il découvre les écrits de Lautréamont, d’Artaud, la peinture expressionniste-abstraite. Il rédige un premier manifeste en 1961, puis un second l’année suivante, où s’exprime une volonté de rupture avec l’esthétique abstraite.
Sa première exposition, en 1963 (Galerie Werner et Katz, Berlin) provoque un scandale car deux de ses toiles sont jugées obscènes. En 1966, à l’occasion d’une exposition à Berlin, il publie un autre manifeste intitulé « Les Grands Amis ». Son travail se diversifie peu à peu ; Baselitz peint, mais aussi il dessine, grave et sculpte.
En 1977, il est nommé professeur à l’Académie d’Art de Karlsruhe, il le sera plus tard, de 1983 à 1988, à l’Ecole Supérieure des Arts Appliqués de Berlin. Baselitz fait partie de la génération de peintres allemands qui s’est appropriée l’héritage allemand meurtri par le nazisme. A la recherche de l’identité nationale, puisant au plus profond de leurs racines germaniques, ceux-ci ont mis en place un langage pictural national qui sera baptisé « néo-expressionnisme ». Baselitz étudiera dans un contexte fortement marqué par l’abstraction américaine et par celle de l’Ecole de Paris. Sans doute lié à son besoin d’affirmation, ses premières peintures provoquent.
Le travail de Baselitz se caractérise par une évolution rapide et saccadée. Sa première manière, plutôt informelle, aux pâtes lourdes et épaisses, est vite abandonnée.
C’est vers 1965 qu’apparaissent les peintures dites de « héros », hommes toujours placés dans l’impossibilité de communiquer avec le monde qui les entoure. En 1967, les motifs des tableaux sont déchiquetés. C’est en 1969 que Baselitz crée les peintures aux motifs inversés ; tous les sujets de son répertoire personnel sont alors retournés (personnages, arbres, maisons, etc.), l’artiste déclarant avoir trouvé par ce biais la liberté d’affronter enfin les problèmes picturaux. Baselitz est un des plus grands graveurs du XX° siècle ; à partir de 1963, son oeuvre graphique prend une place importante dans son travail, eaux-fortes et gravures sur bois se multiplient. Baselitz a également réalisé des linogravures monumentales.
A partir de 1976, sa gravure se réfère aux tableaux. L’oeuvre tourmentée de Baselitz surprend par la violence, par la radicalité de son propos, l’artiste représentant le monde comme il le perçoit : "à l'envers, tel qu'il est".
"L'artiste n'a de responsabilité envers personne. Son rôle social est associal. Sa seule responsabilité réside dans sa position face au travail qu'il accomplit." - Georg Baselitz
Les artistes s'affichent
L'art et les artistes s'affichent : manifestes, galeries, musées, expositions personnelles ou collectives. Sur les murs ou dans les vitrines, sages ou rebelles, les affiches préviennent, argumentent, montrent. Certaines ont été composées spécialement par un artiste pour tel ou tel événement, d'autres austères n'ont que la lettre.
Quelques unes ont été créées en technique lithographique, la plupart sont de simples reproductions offset. Nombreux sont ceux qui aiment à collectionner ces rectangles d'art, papier brillant ou papier mat, monochromes ou en jeux de couleurs, de beaucoup de mots ou presque muettes.
Nous sommes heureux aussi de pouvoir saluer, par le biais de cette rubrique, des galeries mythiques comme celles de Denise René, Louis Carré, Claude Bernard, Berheim Jeune, Maeght, Pierre Loeb et d'autres encore.
Catalogue(s) raisonné(s)
Catalogue(s) raisonné(s)
*«Gravures, 1963-1983», G. Baselitz, S. Gohr et R. Mason, Cabinet des Estampes, Genève, 1984Piste bibliographique & autres
A lire sur l'artiste :
- «Baselitz, Sculptures», CAPC, Bordeaux, 1983
- «Georg Baselitz», Stedelijk Van Abbemuseum, Eindhoven, 1985
- «Baselitz, rétrospective», D. Waldman, Guggenheim Museum, New York, 1995
- «Baselitz», S. Pagé, MAM de la ville de Paris, 1996
- «Georg Baselitz, Werke 1981-1993», Ed. Art Books Intl Ltd, 1998.
- «Baselitz», Andreas Frazke, Ed. Cercle d'Art, 1998
- «Georg Baselitz: Watercolors», Eckman Gallery, Ed. Nolan, 2008.
- «Georg Baselitz: Skulpturen/Sculptures», Ed. Gestalten, 2010.
- «Baselitz sculpteur», Dominique Gagneux et divers, Ed. Paris Musées, 2011
- «Georg Baselitz», Cat. d'Expo, Fondation Beyeler, Ed. Hatje Cantz, 2018
A lire de l'artiste :
- «La bella maniera», H. Cousseau, E. Brugerolles, G. Baselitz, ENSBA, Paris, 2002
- «Ce que tu n’es pas est un autoportrait», Georg Baselitz, Ed. Les presses du réel, 2002
Site internet :
www.artcyclopedia.com/artists/baselitzEn savoir plus :
Timbre de Georg Baselitz
L’émission d’un timbre poste est souvent un hommage rendu par une nation à un lieu, à un événement, à une cause remarquable ou à un personnage qui compte. Les peintres et autres artistes n’échappent pas à cette règle. Certains sont pourtant des « oubliés » de l’art postal. Voici, rassemblés ci-dessous (français ou étranger), les timbres émis (171) ou les simples études de timbre (209) en hommage aux artistes représentés sur notre site. Le premier timbre français fut émis en 1849, l’Angleterre nous précéda d’une dizaine d’années. Il y a souvent une part de voyage dans cette petite forme de papier dentelée. Le timbre circule, vogue, s’envole, il fait rêver, alors rêvons un peu. M.C.
Lorsque le timbre est réellement émis, le nom de l'artiste est précédé d'une étoile (*). 
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Cette rubrique vous permettra de mettre une image sur un titre ou l’inverse, ou tout simplement d’en découvrir un peu plus sur l’oeuvre de l'artiste. Quelle que soit la raison, pour le plaisir des yeux ! Michelle Champetier