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Timbre de Frédéric Benrath
timbre fictif
L’émission d’un timbre poste est souvent un hommage rendu par une nation à un lieu, à un événement, à une cause remarquable ou à un personnage qui compte. Les peintres et autres artistes n’échappent pas à cette règle. Certains sont pourtant des « oubliés » de l’art postal. Voici, rassemblés ci-dessous (français ou étranger), les timbres émis (171) ou les simples études de timbre (209) en hommage aux artistes représentés sur notre site. Le premier timbre français fut émis en 1849, l’Angleterre nous précéda d’une dizaine d’années. Il y a souvent une part de voyage dans cette petite forme de papier dentelée. Le timbre circule, vogue, s’envole, il fait rêver, alors rêvons un peu. M.C.
Lorsque le timbre est réellement émis, le nom de l'artiste est précédé d'une étoile (*). 
Il est certain que nous ne connaissons pas certains timbres parus pour tel ou tel artiste ; n’hésitez pas à nous les faire connaître !
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En mémoire de Frédéric Benrath
Alors qu'il allait se voir honoré d'une exposition au Musée des Beaux-Arts de Lyon quelques mois plus tard, Frédéric Benrath est renversé par un scooter à Paris en février 2007. Il décède le 17 avril après un coma de plus de deux mois. Il avait près de 77 ans. Le 11 juillet 2007, ces cendres seront dispersées en Méditerranée par son fils, Emmanuel : « Je viens de mettre les cendres de Frédéric à l'eau, petit vent et pleine lune ». En son hommage, avec respect, ce coquelicot.
"La peinture de Frédéric Benrath, rattaché au groupe des « nuagistes », décrit un univers tendu à la recherche d'une issue. Un état de veille en altitude. Un monde sans repère étoilé et de solitude impénétrable. " - Pierre Givodan
"Je trouve l'expression « le vide éclate » particulièrement adéquate pour éclairer ce vers quoi je tends." - Frédéric Benrath
"Si Benrath peint "l'ombre de ce qu'il ne dit pas", cette ombre ressemble-t-elle à des ombres, à des nuages, ou bien à l'ombre elle-même?" - Jean-Noël Vuarnet
"Je ne puis guère parler de la peinture, puisque là où elle se trouve, est en elle-même le lieu qui ne se nomme pas, quelle gageure que de vouloir par elle saisir ce dont justement elle n'est pas saisissable." - Frédéric Benrath
"Grave et légère. Une peinture de Frédéric Benrath est orientée. Tout entière tendue vers un vide secret ou un silence. Non localisable toutefois infusés." - Maurice Benhamou
"Combien de départs en quête de moi-même, retrouver mes ombres qui seraient enfin l'écho de la lumière." - Frédéric Benrath
Quelques notes de biographie
Le peintre Frédéric Benrath - de son véritable nom Philippe Gérard - est né à Chatou en 1930. Très jeune, il est attiré par le dessin et la peinture. Il fait ses études à l'Ecole des Beaux-Arts de Toulon, s'intéresse à la peinture classique, va à la rencontre de l'oeuvre de Paul Cézanne à Aix-en-Provence. Passionné par le cinéma allemand, il part à la découverte de la culture germanique et tout particulièrement du romantisme. En 1953, au cours d'un premier voyage en Allemagne, le château de Benrath (au sud de Düsseldorf) lui donne son nom d'artiste ; il se choisit le prénom de Frédéric en hommage à Friedrich Nietzsche et au peintre Gaspard D. Friedrich. Il rencontre Julien Alvard, alors critique à la revue Art d'Aujourd'hui, dont il restera très proche jusqu'à sa mort (1972). Sa première exposition, sous son nom d'artiste, est organisée en 1954 (Galerie de Beaune, Paris).
Dès les années 50, sa réflexion touche à l’Informe, au lieu absolu de la peinture, de la couleur qui pour lui est, intensité, étendue profonde, champ de l’indicible. Pas de signes graphiques, voire calligraphiques, susceptibles d’établir la syntaxe d’une écriture identifiable, pas d’éléments narratifs, mais ces vibrations colorées, qui, données par l’élan du peintre, suscitent le vacillement émotionnel de celui qui regarde.
Une exposition intitulée « Yann » est organisée, en 1959, à Paris par la Galerie menée par Denise et René Breteau. Elle regroupe plusieurs peintres (Frédéric Benrath, Manuel Duque, René Duvillier et Fernando Lerin). C'est à cette occasion qu'apparaît le terme « nuagisme », employé d'abord par un critique afin de tourner cette peinture en dérision. Ce terme sera repris pour caractériser ce groupe de peintres auquel quelques autres s'ajouteront par la suite (Pierre Graziani, René Laubiès, Marcelle Loubchansky, Nasser Assar). Le paysagisme abstrait de Frédéric Benrath est un paysage mental : « La nature réelle ne m’intéresse pas, mais la nature psychique oui », écrit-i l. Sa peinture restera fidèle à l'abstraction tout au long de sa vie. Mais elle évoluera d'un style intense, tourmenté, dramatique vers une peinture plus maitrisée, de plus en plus dépouillée, parvenant vers les dernières années à la limite du monochrome.
Il obtient une bourse de la Ford Foundation et séjournera une nouvelle fois en Allemagne en 1964 ; à Berlin, il fréquentera l'écrivain Michel Butor, le compositeur Iannis Xenakis et fera la connaissance de Herbert Read et Will Grohmann, deux historiens de l'art.
Frédéric Benrath enseignera à l'Ecole d'architecture de Versailles pendant plus de 25 ans, de 1969 à 1995. Il a également réalisé des décors de théâtre (notamment pour « L'Opéra du monde » de Jacques Audiberti), des bannières (festival de la ville de Lyon) et des sculptures. On ne manquera pas de noter que le nom de Frédéric Benrath est associé à ceux de nombreux écrivains et poètes dans le cadre de la publication d'un grand nombre de livres illustrés qui jalonnera l'ensemble de sa carrière artistique.
Frédéric Benrath a exposé dans le monde entier (notamment à la Tate Gallery de Londres en 1964, Boston, Montréal, Berlin, Lausanne, Sydney, etc). Ses œuvres sont entrées dans les collections publiques françaises au Fond National d’Art Contemporain, au Musée d’Art moderne de la Ville de Paris, aux musées de Lyon, de Valence, de Grenoble, de Pau, de Montauban, d’Evreux, à l’Abbaye de Beaulieu ; à l’étranger, à la Tate Gallery de Londres, au Musée d’Art Moderne de Berlin, aux musées de Bruxelles, Gand, ou encore de Wuppertal qui possèdent des oeuvres de l'artiste.
Claude Louis-Combet écrit (in « Ecrits et lettres de Frédéric Benrath », choix et présentation par Alice Baxter, Ed. L'Atelier du Grand Tétras, Mont-de-Laval, 2014) : « Frédéric Benrath a laissé derrière lui une oeuvre picturale considérable qui témoigne fortement, et pour la fascination de celui qui s'y arrête, de la fidélité à son inspiration fondamentale : l'expression de l'intériorité la plus profonde, la plus grave, la plus musicale aussi, partie, comme à l'aventure, à la conquête de son essence spirituelle . . . . ».
Frédéric Benrath est renversé par un scooter à Paris en février 2007 et décède deux mois plus tard. Il avait près de 77 ans.
Je ne puis guère parler de la peinture, puisque là où elle se trouve, est en elle-même le lieu qui ne se nomme pas, quelle gageure que de vouloir par elle saisir ce dont justement elle n'est pas saisissable. Frédéric Benrath
Les artistes s'affichent
L'art et les artistes s'affichent : manifestes, galeries, musées, expositions personnelles ou collectives. Sur les murs ou dans les vitrines, sages ou rebelles, les affiches préviennent, argumentent, montrent. Certaines ont été composées spécialement par un artiste pour tel ou tel événement, d'autres austères n'ont que la lettre.
Quelques unes ont été créées en technique lithographique, la plupart sont de simples reproductions offset. Nombreux sont ceux qui aiment à collectionner ces rectangles d'art, papier brillant ou papier mat, monochromes ou en jeux de couleurs, de beaucoup de mots ou presque muettes.
Nous sommes heureux aussi de pouvoir saluer, par le biais de cette rubrique, des galeries mythiques comme celles de Denise René, Louis Carré, Claude Bernard, Berheim Jeune, Maeght, Pierre Loeb et d'autres encore.
Catalogue(s) raisonné(s)
Catalogue(s) raisonné(s)
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A lire sur l'artiste :
- « Benrath », J. Alvard, S. Lupasco, Ed. A la tête d'or, 1959
- « Frédéric Benrath », G. Gassiot Talabot, in revue Cimaise, n° 59, Mai-Juin 1962
- « Frédéric Benrath », Julien Alvard, cat., Ed. Galerie Karl Flinker, Paris, 1963
- « Benrath », G. Bonnefoi, « Art. d'aujourd'hui », Abbaye de Beaulieu, 1985
- « Benrath », Pierre Cabanne, cat. d'expo., Galerie Mostini, Paris, 1989
- « Deus sive Natura », Jean-Noël Vuarnet, Ed. de l'Amateur, Paris, 1993
- « F. Benrath - Points de repères », C. Lucken, cat. d'expo. Le Temple, Caussade, 2004
- « Frédéric Benrath », M. Briat-Philippe et autres, I.A.C., 2011
- « F. Benrath - L'espace du dedans », L. Huault-Nesme, cat., Ed. Musée Hébert, 2015
- « Frédéric Benrath », Pierre Wat, Ed. Hazan, Paris, 2016
A lire de l'artiste :
- « Dialogue avec J.-N. Vuarnet », cat. d'expo., Ed. Galerie Daniel Gervis, 2014
- « Ecrits et lettres », A. Baxter, Ed. L'Atelier du Grand Tétras, 2014
Site internet :
www.benrath.frEn savoir plus :
Timbre de Frédéric Benrath
L’émission d’un timbre poste est souvent un hommage rendu par une nation à un lieu, à un événement, à une cause remarquable ou à un personnage qui compte. Les peintres et autres artistes n’échappent pas à cette règle. Certains sont pourtant des « oubliés » de l’art postal. Voici, rassemblés ci-dessous (français ou étranger), les timbres émis (171) ou les simples études de timbre (209) en hommage aux artistes représentés sur notre site. Le premier timbre français fut émis en 1849, l’Angleterre nous précéda d’une dizaine d’années. Il y a souvent une part de voyage dans cette petite forme de papier dentelée. Le timbre circule, vogue, s’envole, il fait rêver, alors rêvons un peu. M.C.
Lorsque le timbre est réellement émis, le nom de l'artiste est précédé d'une étoile (*). 
Il est certain que nous ne connaissons pas certains timbres parus pour tel ou tel artiste ; n’hésitez pas à nous les faire connaître !
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Document en reproduction / Ce document n'est pas à la vente
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En mémoire de Frédéric Benrath
Alors qu'il allait se voir honoré d'une exposition au Musée des Beaux-Arts de Lyon quelques mois plus tard, Frédéric Benrath est renversé par un scooter à Paris en février 2007. Il décède le 17 avril après un coma de plus de deux mois. Il avait près de 77 ans. Le 11 juillet 2007, ces cendres seront dispersées en Méditerranée par son fils, Emmanuel : « Je viens de mettre les cendres de Frédéric à l'eau, petit vent et pleine lune ». En son hommage, avec respect, ce coquelicot.
"La peinture de Frédéric Benrath, rattaché au groupe des « nuagistes », décrit un univers tendu à la recherche d'une issue. Un état de veille en altitude. Un monde sans repère étoilé et de solitude impénétrable. " - Pierre Givodan
"Je trouve l'expression « le vide éclate » particulièrement adéquate pour éclairer ce vers quoi je tends." - Frédéric Benrath
"Si Benrath peint "l'ombre de ce qu'il ne dit pas", cette ombre ressemble-t-elle à des ombres, à des nuages, ou bien à l'ombre elle-même?" - Jean-Noël Vuarnet
"Je ne puis guère parler de la peinture, puisque là où elle se trouve, est en elle-même le lieu qui ne se nomme pas, quelle gageure que de vouloir par elle saisir ce dont justement elle n'est pas saisissable." - Frédéric Benrath
"Grave et légère. Une peinture de Frédéric Benrath est orientée. Tout entière tendue vers un vide secret ou un silence. Non localisable toutefois infusés." - Maurice Benhamou
"Combien de départs en quête de moi-même, retrouver mes ombres qui seraient enfin l'écho de la lumière." - Frédéric Benrath
Mouvements de l'art
+ NUAGISME / 1954-1980 / Fernando Lerin, Pierre Graziani, etc.
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Au-delà des oeuvres actuellement en stock, il m’a semblé utile de vous donner à voir ou à connaître d’autres oeuvres de l'artiste. Ces pièces, vendues ou retirées de la vente, ont été dans le stock de la galerie dans un passé récent.
Cette rubrique vous permettra de mettre une image sur un titre ou l’inverse, ou tout simplement d’en découvrir un peu plus sur l’oeuvre de l'artiste. Quelle que soit la raison, pour le plaisir des yeux ! Michelle Champetier