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Timbre de Fernandez Arman
L’émission d’un timbre poste est souvent un hommage rendu par une nation à un lieu, à un événement, à une cause remarquable ou à un personnage qui compte. Les peintres et autres artistes n’échappent pas à cette règle. Certains sont pourtant des « oubliés » de l’art postal. Voici, rassemblés ci-dessous (français ou étranger), les timbres émis (171) ou les simples études de timbre (209) en hommage aux artistes représentés sur notre site. Le premier timbre français fut émis en 1849, l’Angleterre nous précéda d’une dizaine d’années. Il y a souvent une part de voyage dans cette petite forme de papier dentelée. Le timbre circule, vogue, s’envole, il fait rêver, alors rêvons un peu. M.C.
Lorsque le timbre est réellement émis, le nom de l'artiste est précédé d'une étoile (*). 
Il est certain que nous ne connaissons pas certains timbres parus pour tel ou tel artiste ; n’hésitez pas à nous les faire connaître !
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Collection privée / Ce document n'est pas à la vente.
Quelques mots de Michelle Champetier ***
24 Octobre 2005
Arman nous a quitté le samedi 22 octobre, deux jours seulement après Jean Michel Folon. De sa vie, il n'a pas voulu perdre une seconde. Du parcours trépidant de créateur immergé dans le travail, les honneurs, les hommages des musées, les mondanités, j'ai envie ce soir de retenir l'image d'un homme assoiffé de savoir multiples : philosophie, musique, poésie, génétique, langues étrangères, ethnologie, et encore tant d'autres domaines. Je préfère retenir son engagement auprès d'Amnesty International, son intransigeance face à toute forme de racisme, son enthousiasme lors des retransmissions sportives à la télévision (tour de France, jeux olympiques, la boxe, il adorait la boxe !), et surtout, avant tout, la joie qui illuminait son visage lorsqu'il évoquait ses enfants : « Françoise qui dansait », « Anne la scientifique, chercheuse au CNRS », « Yves, tout fou, marchand d'art talentueux », « Yasmine si jolie, cavalière émérite », sans doute son premier enfant de maturité, et « son petit Phillip, si gentil et joyeux ». Je le revois, Yasmine, bébé gracieux de huit mois lové dans ses bras, lui chantant d'innombrables berceuses dans toutes les langues qu'il connaissait, français, anglais, italien, espagnol . . . L'enfant gorgé de bonheur s'abandonnait vite. « J'ai mille souvenirs et aussi celui d'une lettre autographe de Gauguin que vous aviez achetée et dont le contenu vous bouleversait. L'artiste y exposait sa conception de l'art. Quel bonheur de vous voir si ému ! Bonsoir Arman ». *** Michelle Champetier
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En mémoire de Fernandez Arman
Le sculpteur Arman, Armand-Pierre Fernandez, est mort le samedi 22 octobre 2005 des suites d'une longue maladie à New-York (Etats-Unis), il avait 76 ans. Une partie de ses cendres ont été dispersé à New York, une partie a été placée auprès du père de l’artiste à Vence (Alpes-Maritimes). Après la Place Yves Klein et l’Esplanade Niki de Saint Phalle, Nice a souhaité rendre hommage au plasticien en donnant son nom à un espace circulaire situé au pied du Musée d’Art moderne et d’Art contemporain de la ville. En hommage à sa mémoire, une fleur d’eau.
"La fourmi, l’écureuil mettent de côté. La quantité les rassure. Moi-même tout gosse, j’étais très collectionneur." - Arman
"Je suis fidèle à mon infidélité." - Arman
"Je n’ai pas découvert le principe de l’accumulation, dit-il, c’est lui qui m’a découvert. La société entretient son besoin de sécurité par des accumulations instinctives, que l’on perçoit notamment en regardant les vitrines des magasins, les poubelles et les décharges publiques." - Arman
"Témoin de cette société, je me suis senti concerné par le cycle pseudo-biologique production-consommation-destruction. Pendant très longtemps, mon angoisse a été de constater l’envahissement progressif de notre monde par les objets au rebut." - Arman
"L’homme est le même partout. Où qu’il soit, quelle que soit la culture, quelle que soit la situation sociale ou économique, partout, de temps en temps, il y a de grands artistes qui peuvent excéder les normes traditionnelles." - Arman
"Découpant, brisant, brûlant, empilant, entassant, transformant et assemblant fourchettes, fers à repasser, vélos, masques à gaz, violons, voire, à Beyrouth, chars et canons, Arman a largement contribué à la prise de conscience de la production de masse dans la société contemporaine." - Olivier Broise
Quelques notes de biographie
Arman, pseudonyme de Fernandez Armand, est né à Nice en 1928. Il est mort à New York il y a peu (le 22 octobre 2005). L’artiste aura été marqué par sa rencontre avec Yves Klein en 1946. Il était alors élève à l’Ecole des Beaux-Arts de Nice. Il étudiera, en 1949, à Paris, à l’Ecole du Louvre.
Il produit d’abord une peinture postcubiste, d’abord figurative, puis abstraite, mais se dégage rapidement de cet art qui lui semblait formaliste. En 1956, il invente ses « cachets », tampons encreurs qui, multipliés, forment empreintes sur la toile, jouant avec la couleur des encres et leur disposition. Il prend contact avec les objets et commence à les projeter, encrés, sur sa toile : galets, coquilles d’oeuf, aiguilles, etc. A la suite d’une « coquille » sur la couverture d’un catalogue d’exposition, Arman prend son pseudonyme en 1958.
Peu à peu, l’art d’Arman mène à l’objet lui-même, et vers une accumulation de celui-ci. Il y a maintenant entassement d’objets réels, de déchets de la société que l’on met devant son fait. La série des « poubelles » apparaît en 1959. Le point d’orgue de cette période, manière de provoquer le public, sera l’exposition « Le Plein », en 1960, à la Galerie Iris Clert. A l’instigation de Pierre Restany, Arman signe le manifeste du Nouveau Réalisme en 1960 ; on y définit le renouveau du langage artistique des années 60. Ces années deviendront pour l’artiste celles des Accumulations, inclusions dans des châssis de verre ou dans du polyester. Son succès est immense.
Il s’intéresse, dès 1961, à la décomposition des sujets par le découpage et fixe ses recherches par de nombreux bronzes. Arman veut dénoncer la société, il procède à des « destructions », destruction par la force, destruction par le feu (violons, pianos, fauteuils, etc.) ; les restes sont exposés dans des structures en plexiglas. Les Combustions apparaissent en 1963. Deux ans plus tard, son art se dirige vers l’assemblage de pièces mécaniques. Arman prend la nationalité américaine en 1972.
Les années 80, seront tournées vers des oeuvres monumentales. Arman a tranché, a coupé, sectionné, il a accumulé, détourné, brûlé, cassé, détruit, en s’attachant au rôle de témoin d’une culture.
"La fourmi, l’écureuil mettent de côté. La quantité les rassure. Moi-même tout gosse, j’étais très collectionneur." Arman
Les artistes s'affichent
L'art et les artistes s'affichent : manifestes, galeries, musées, expositions personnelles ou collectives. Sur les murs ou dans les vitrines, sages ou rebelles, les affiches préviennent, argumentent, montrent. Certaines ont été composées spécialement par un artiste pour tel ou tel événement, d'autres austères n'ont que la lettre.
Quelques unes ont été créées en technique lithographique, la plupart sont de simples reproductions offset. Nombreux sont ceux qui aiment à collectionner ces rectangles d'art, papier brillant ou papier mat, monochromes ou en jeux de couleurs, de beaucoup de mots ou presque muettes.
Nous sommes heureux aussi de pouvoir saluer, par le biais de cette rubrique, des galeries mythiques comme celles de Denise René, Louis Carré, Claude Bernard, Berheim Jeune, Maeght, Pierre Loeb et d'autres encore.
Catalogue(s) raisonné(s)
Catalogue(s) raisonné(s)
Piste bibliographique & autres
A lire sur l'artiste :
- « Arman », J. Van der Marck, Abbeville Press, New York,1984
- « Arman », Pierre Cabanne, La Différence, 1993, réed.1995
- « Arman », Galerie nationale du Jeu de paume, 1998
- « Arman », B. Lamarche-Vadel, C. Lambrichs et autre, Ed. de la Différence, 1998
- « Arman, la liberté en peinture », M. Pleynet, Au même titre, 1999
- « Arman : la traversée des objets », Tita Reut, Ed. Hazan, 2000
- « Arman passage à l'acte », Collectif, Ed. Skira, 2001
- « Africarmania - Arman et l'Afrique », Ed. de la Différence, 2002
- « Arman ou l'irréalité des choses », Tita Reut, Ed. Gallimard, Paris, 2003
- « Arman », J.M. Bouhours, cat. d'expo., Ed. Centre Pompidou, 2010
A lire de l'artiste :
- « Mémoires accumulés d’Arman », entretien avec Otto Hahn, Ed. Belfond, 1992
- « Complément d'objets », coll. L'art en écrit, Ed. Jannink, Paris, 1996
Site internet :
www.arman-studio.comEn savoir plus :
Timbre de Fernandez Arman
L’émission d’un timbre poste est souvent un hommage rendu par une nation à un lieu, à un événement, à une cause remarquable ou à un personnage qui compte. Les peintres et autres artistes n’échappent pas à cette règle. Certains sont pourtant des « oubliés » de l’art postal. Voici, rassemblés ci-dessous (français ou étranger), les timbres émis (171) ou les simples études de timbre (209) en hommage aux artistes représentés sur notre site. Le premier timbre français fut émis en 1849, l’Angleterre nous précéda d’une dizaine d’années. Il y a souvent une part de voyage dans cette petite forme de papier dentelée. Le timbre circule, vogue, s’envole, il fait rêver, alors rêvons un peu. M.C.
Lorsque le timbre est réellement émis, le nom de l'artiste est précédé d'une étoile (*). 
Il est certain que nous ne connaissons pas certains timbres parus pour tel ou tel artiste ; n’hésitez pas à nous les faire connaître !
Découvrir tous les timbresLettre d'humeur sur Ben (Vautier)
Collection privée / Ce document n'est pas à la vente.
Quelques mots de Michelle Champetier ***
24 Octobre 2005
Arman nous a quitté le samedi 22 octobre, deux jours seulement après Jean Michel Folon. De sa vie, il n'a pas voulu perdre une seconde. Du parcours trépidant de créateur immergé dans le travail, les honneurs, les hommages des musées, les mondanités, j'ai envie ce soir de retenir l'image d'un homme assoiffé de savoir multiples : philosophie, musique, poésie, génétique, langues étrangères, ethnologie, et encore tant d'autres domaines. Je préfère retenir son engagement auprès d'Amnesty International, son intransigeance face à toute forme de racisme, son enthousiasme lors des retransmissions sportives à la télévision (tour de France, jeux olympiques, la boxe, il adorait la boxe !), et surtout, avant tout, la joie qui illuminait son visage lorsqu'il évoquait ses enfants : « Françoise qui dansait », « Anne la scientifique, chercheuse au CNRS », « Yves, tout fou, marchand d'art talentueux », « Yasmine si jolie, cavalière émérite », sans doute son premier enfant de maturité, et « son petit Phillip, si gentil et joyeux ». Je le revois, Yasmine, bébé gracieux de huit mois lové dans ses bras, lui chantant d'innombrables berceuses dans toutes les langues qu'il connaissait, français, anglais, italien, espagnol . . . L'enfant gorgé de bonheur s'abandonnait vite. « J'ai mille souvenirs et aussi celui d'une lettre autographe de Gauguin que vous aviez achetée et dont le contenu vous bouleversait. L'artiste y exposait sa conception de l'art. Quel bonheur de vous voir si ému ! Bonsoir Arman ». *** Michelle Champetier
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Regarder
En mémoire de Fernandez Arman
Le sculpteur Arman, Armand-Pierre Fernandez, est mort le samedi 22 octobre 2005 des suites d'une longue maladie à New-York (Etats-Unis), il avait 76 ans. Une partie de ses cendres ont été dispersé à New York, une partie a été placée auprès du père de l’artiste à Vence (Alpes-Maritimes). Après la Place Yves Klein et l’Esplanade Niki de Saint Phalle, Nice a souhaité rendre hommage au plasticien en donnant son nom à un espace circulaire situé au pied du Musée d’Art moderne et d’Art contemporain de la ville. En hommage à sa mémoire, une fleur d’eau.
"La fourmi, l’écureuil mettent de côté. La quantité les rassure. Moi-même tout gosse, j’étais très collectionneur." - Arman
"Je suis fidèle à mon infidélité." - Arman
"Je n’ai pas découvert le principe de l’accumulation, dit-il, c’est lui qui m’a découvert. La société entretient son besoin de sécurité par des accumulations instinctives, que l’on perçoit notamment en regardant les vitrines des magasins, les poubelles et les décharges publiques." - Arman
"Témoin de cette société, je me suis senti concerné par le cycle pseudo-biologique production-consommation-destruction. Pendant très longtemps, mon angoisse a été de constater l’envahissement progressif de notre monde par les objets au rebut." - Arman
"L’homme est le même partout. Où qu’il soit, quelle que soit la culture, quelle que soit la situation sociale ou économique, partout, de temps en temps, il y a de grands artistes qui peuvent excéder les normes traditionnelles." - Arman
"Découpant, brisant, brûlant, empilant, entassant, transformant et assemblant fourchettes, fers à repasser, vélos, masques à gaz, violons, voire, à Beyrouth, chars et canons, Arman a largement contribué à la prise de conscience de la production de masse dans la société contemporaine." - Olivier Broise
Mouvements de l'art
+ ECOLE DE NICE / 1965-1975 / Jean-Claude Farhi, Robert Filliou, Roland Flexner, Serge III, Pierre Pinoncelli, etc.
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Au-delà des oeuvres actuellement en stock, il m’a semblé utile de vous donner à voir ou à connaître d’autres oeuvres de l'artiste. Ces pièces, vendues ou retirées de la vente, ont été dans le stock de la galerie dans un passé récent.
Cette rubrique vous permettra de mettre une image sur un titre ou l’inverse, ou tout simplement d’en découvrir un peu plus sur l’oeuvre de l'artiste. Quelle que soit la raison, pour le plaisir des yeux ! Michelle Champetier