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Timbre de Ferdinand Springer
timbre fictif
L’émission d’un timbre poste est souvent un hommage rendu par une nation à un lieu, à un événement, à une cause remarquable ou à un personnage qui compte. Les peintres et autres artistes n’échappent pas à cette règle. Certains sont pourtant des « oubliés » de l’art postal. Voici, rassemblés ci-dessous (français ou étranger), les timbres émis (171) ou les simples études de timbre (209) en hommage aux artistes représentés sur notre site. Le premier timbre français fut émis en 1849, l’Angleterre nous précéda d’une dizaine d’années. Il y a souvent une part de voyage dans cette petite forme de papier dentelée. Le timbre circule, vogue, s’envole, il fait rêver, alors rêvons un peu. M.C.
Lorsque le timbre est réellement émis, le nom de l'artiste est précédé d'une étoile (*). 
Il est certain que nous ne connaissons pas certains timbres parus pour tel ou tel artiste ; n’hésitez pas à nous les faire connaître !
Découvrir tous les timbresQuelques mots de la main de l'artiste
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En mémoire de Ferdinand Springer
Ferdinand Springer meurt à Grasse le 31 décembre 1998. Il a alors 92 ans. Ses cendres reposent à Grasse, dans le lieu qui lui était si cher et où il passa tant d'années à travailler, son atelier. Une grande fenêtre donne sur le jardin, puis, plus loin, sur le paysage vallonné de l'arrière-pays grassois qui glisse vers la mer. En son hommage, avec respect, cette branche d'olivier en fleur.
"Hé, les gars, venez voir, Springer a dessiné comme Léonard en personne!" - Hans Bellmer (au Camp des Milles)
"Ses dessins réalisés dans les années 30 montrent qu’il pouvait également exceller dans l’art figuratif. Dessinateur très doué, il va se tourner vers la gravure." - Emmanuelle Foster
"En prenant un burin, en glissant sur une plaque de cuivre, on accompli un peu le geste du sculpteur qui lutte contre la matière." - Ferdinand Springer
"Tout en restant dans le domaine de l’art abstrait, j’ai voulu établir une relation entre les formes de mes gravures et des objets symboliques comme les idoles des Cyclades, les masques, les totems, les peintures sur écorce des aborigènes d’Australie. C’est la transposition graphique de l’esprit de ces objets magiques, sinon sacrés." - Ferdinand Springer
"Tout à coup je me suis fatigué des rectangles. Je trouvais une forme plus ronde plus inspirante. Les objets placés dans une planche ne sont pas disposés arbitrairement mais établissent une relation entre le vide et le plein." - Ferdinand Springer
"Il y a un moment dans la vie d'un homme, comme dans celle d'une époque, où le cercle se referme, où tout se rejoint et où la synthèse se fait. . . . c'est un moment où l'artiste arrive non pas à travailler d'après nature, mais naturellement, conformément à son être intérieur et extérieur." - Ferdinand Springer
Quelques notes de biographie
Le peintre et graveur Ferdinand Springer est né à Berlin en 1907. Après des études secondaires à Potsdam, il entreprend des études d’histoire de l’art à partir de 1926 à l’université de Zürich. On notera qu'il aura effectué un premier voyage en Italie en 1923, et, que cette même année, il rencontre R. M. Rilke à Lucerne. Le jeune homme s'éloignera très tôt de son milieu d'origine, une famille d'éditeurs scientifiques. Il se consacre en 1927 à la peinture, travaille d’abord à Milan où il rencontre Giorgio Morandi dans l’atelier de Carlo Carrà. Il se rend à Paris, où il s'installe en 1928, pour rentrer à l’Académie Ranson où enseignent notamment Gino Severini et Moïse Kisling. Ferdinand Springer réalise au cour de cette période des copies pour le Musée du Louvre et apprend la gravure auprès de Stanley William Hayter à l’Atelier 17 où il acquiert la dure technique du burin. Ferdinand Springer accorde au dessin une valeur primordiale, car le dessin est, pour lui, le signe pertinent de l’intégrité de l’artiste.
En 1937, le « Banquet de Platon », en anglais, paraît avec 7 gravures, le premier d'un grand nombre d'ouvrages qui seront publiés au fil des ans. Sa première exposition a lieu en 1939 au « Surindépendants » avec plusieurs de ses amis (Hans Hartung, Victor Brauner, Vieira de Silva). Il voyage, expose à New York, rencontre Calder, Dali et le galeriste Pierre Matisse. En 1938, il s’installe à Grasse, le paysage provençal donnant une nouvelle impulsion à son travail. Une exposition personnelle de son travail est organisée à Londres (Delius Guise Gallery).
Au début de la seconde guerre mondiale, il est interné au camp de la tuilerie des Milles prés d’Aix en Provence. Max Ernst, Hans Bellmer ou Otto Wols sont parmi ses compagnons d'infortune. De retour à Grasse en 1940, il se lie avec le « Groupe de Grasse » (Arp, Sophie Taeuber-Arp, Magnelli, Sonia Delaunay et le sculpteur François Stalhy) ; Ferdinand Springer réalise ses premières œuvres abstraites. En 1942, il fuit en Suisse peu de temps avant l’occupation allemande de la zone libre et visite l’atelier de Paul Klee à Berne. En 1945, il retourne à Grasse où la plupart de ses œuvres ont disparu. A partir de 1950, il développe un langage abstrait personnel en marge de l’abstraction lyrique et illustre par ses gravures l’ouvrage « Eupalinos » de Paul Valery. Ferdinand Springer s’établit à Paris en 1952 et retourne vers la peinture en 1955. Il présente en 1958 une exposition préfacée par Francis Ponge.
Ferdinand Springer s'installe définitivement à Grasse en 1960, continuant à graver et réalisant de grandes aquarelles de « paysages imaginaires » inspirés du haut pays grassois. Cette même année, il réalise ses premiers « découpages », gravures en relief qui se réfèrent aux cultures traditionnelles. Il apparaît auprès de Pierre Courtin, Henri-Georges Adam ou Johnny Friedlaender comme l’un des artisans du renouveau de la gravure moderne. Après une nouvelle série de compositions géométriques abstraites en 1990, sa peinture s’oriente vers une « abstraction libre ».
« Le fil conducteur de mon œuvre gravé est une attirance pour les mythes qui interprètent les mystères de la nature et qui expliquent l’histoire de l’humanité. Une attirance pour les cultures dites millénaires, celles de l’âge de bronze, celles qui subsistent encore dans les sociétés dites primitives, » disait l'artiste.
Ferdinand Springer meurt à Grasse le 31 décembre 1998.
Il y régnait (dans l’Atelier 17 chez Stanley Hayter) un désordre incroyable dans une atmosphère très poétique. Plusieurs énormes presses s’alignaient à coté de grands bacs qui dégageaient une odeur d’acide sulfurique, une grande toile était accrochée au mur. Plusieurs élèves travaillaient là…Un peu plus tard, Alberto Giacometti, Yves Tanguy, Joan Miro, Maria Elena Vieira da Silva et Raoul Ubac ont rejoint l’atelier 17. Ferdinand Springer
Les artistes s'affichent
L'art et les artistes s'affichent : manifestes, galeries, musées, expositions personnelles ou collectives. Sur les murs ou dans les vitrines, sages ou rebelles, les affiches préviennent, argumentent, montrent. Certaines ont été composées spécialement par un artiste pour tel ou tel événement, d'autres austères n'ont que la lettre.
Quelques unes ont été créées en technique lithographique, la plupart sont de simples reproductions offset. Nombreux sont ceux qui aiment à collectionner ces rectangles d'art, papier brillant ou papier mat, monochromes ou en jeux de couleurs, de beaucoup de mots ou presque muettes.
Nous sommes heureux aussi de pouvoir saluer, par le biais de cette rubrique, des galeries mythiques comme celles de Denise René, Louis Carré, Claude Bernard, Berheim Jeune, Maeght, Pierre Loeb et d'autres encore.
Catalogue(s) raisonné(s)
Catalogue(s) raisonné(s)
Piste bibliographique & autres
A lire sur l'artiste :
- « F. Springer, Aquarelles », F. Ponge et W.J. Siedler, Ed. Gebr. Mann, 1984
- « F. S. : ein deutsch-französischer Maler », H. Peters, Weltkunst, Munich, 1985
- « Ferdinand Springer, Aquarelle », Galerie Peerlings, Krefeld Verlag, 1987
- « Ferdinand Springer », E. Foster, Palais des Congrès de Grasse, 1992
- « Les peintres de l'Ecole de Paris », L. Harambourg, Ed. Ides et Calendes, 1993
- « F. Springer », E. Foster, Ed. Springer-Verlag, Berlin, Heidelberg, 1997
- « Ferdinand Springer », Ed. Les cahiers des Pénitents, La Ciotat, 1998
- « Abstraction 50, l'explosion des ... », cat. , Rueil-Malmaison, Ed du Valherme, 2011
- « Bellmer, Ernst, F. S., Wols au Camp des Milles », Ed. Flammarion, 2013
- « Un interné au Camp des Milles », A. Paire, cat., Ed. Camp des Milles, 2013
A lire de l'artiste :
- « F. Springer », entretiens avec E. Foster, Ed. Ides et Calendes, Lausanne, 1995
- « Ferdinand Springer », E. Foster, Ed. Ides et Calendes, 2001
Site internet :
www.ferdinand-springer.comEn savoir plus :
Timbre de Ferdinand Springer
L’émission d’un timbre poste est souvent un hommage rendu par une nation à un lieu, à un événement, à une cause remarquable ou à un personnage qui compte. Les peintres et autres artistes n’échappent pas à cette règle. Certains sont pourtant des « oubliés » de l’art postal. Voici, rassemblés ci-dessous (français ou étranger), les timbres émis (171) ou les simples études de timbre (209) en hommage aux artistes représentés sur notre site. Le premier timbre français fut émis en 1849, l’Angleterre nous précéda d’une dizaine d’années. Il y a souvent une part de voyage dans cette petite forme de papier dentelée. Le timbre circule, vogue, s’envole, il fait rêver, alors rêvons un peu. M.C.
Lorsque le timbre est réellement émis, le nom de l'artiste est précédé d'une étoile (*). 
Il est certain que nous ne connaissons pas certains timbres parus pour tel ou tel artiste ; n’hésitez pas à nous les faire connaître !
Découvrir tous les timbresQuelques mots de la main de l'artiste
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En mémoire de Ferdinand Springer
Ferdinand Springer meurt à Grasse le 31 décembre 1998. Il a alors 92 ans. Ses cendres reposent à Grasse, dans le lieu qui lui était si cher et où il passa tant d'années à travailler, son atelier. Une grande fenêtre donne sur le jardin, puis, plus loin, sur le paysage vallonné de l'arrière-pays grassois qui glisse vers la mer. En son hommage, avec respect, cette branche d'olivier en fleur.
"Hé, les gars, venez voir, Springer a dessiné comme Léonard en personne!" - Hans Bellmer (au Camp des Milles)
"Ses dessins réalisés dans les années 30 montrent qu’il pouvait également exceller dans l’art figuratif. Dessinateur très doué, il va se tourner vers la gravure." - Emmanuelle Foster
"En prenant un burin, en glissant sur une plaque de cuivre, on accompli un peu le geste du sculpteur qui lutte contre la matière." - Ferdinand Springer
"Tout en restant dans le domaine de l’art abstrait, j’ai voulu établir une relation entre les formes de mes gravures et des objets symboliques comme les idoles des Cyclades, les masques, les totems, les peintures sur écorce des aborigènes d’Australie. C’est la transposition graphique de l’esprit de ces objets magiques, sinon sacrés." - Ferdinand Springer
"Tout à coup je me suis fatigué des rectangles. Je trouvais une forme plus ronde plus inspirante. Les objets placés dans une planche ne sont pas disposés arbitrairement mais établissent une relation entre le vide et le plein." - Ferdinand Springer
"Il y a un moment dans la vie d'un homme, comme dans celle d'une époque, où le cercle se referme, où tout se rejoint et où la synthèse se fait. . . . c'est un moment où l'artiste arrive non pas à travailler d'après nature, mais naturellement, conformément à son être intérieur et extérieur." - Ferdinand Springer
Mouvements de l'art
+ ECOLE DE PARIS / 1945-1960 / Very numerous artists were member of the School of Paris.
+ ART LYRIQUE ou INFORMEL, TACHISME / 1950-1960 / Jackson Pollock, Emil Schumacher, etc.
Tous les mouvements de l'art
Voir & découvrir
Au-delà des oeuvres actuellement en stock, il m’a semblé utile de vous donner à voir ou à connaître d’autres oeuvres de l'artiste. Ces pièces, vendues ou retirées de la vente, ont été dans le stock de la galerie dans un passé récent.
Cette rubrique vous permettra de mettre une image sur un titre ou l’inverse, ou tout simplement d’en découvrir un peu plus sur l’oeuvre de l'artiste. Quelle que soit la raison, pour le plaisir des yeux ! Michelle Champetier