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Coup de coeur de Eduardo Chillida
Bidearte II - Avril 2023
Gravure originale, pointe-sèche, signée au crayon par l’artiste. Editions Galerie Maeght, Barcelone.
C'est le retour dans le pays basque, en 1951, qui permit à Eduardo Chillida de trouver la raison d'être de son travail. Dans ses racines, il trouvera définitivement la voie et la force qu'il souhaite donner à son œuvre artistique. Il recherche une communion, un équilibre entre ses œuvres et l' environnement qui l'entoure et dans lequel il vivra et travaillera désormais. Sa philosophie artistique sera profondément guidée par son intérêt pour la nature, la spiritualité et l'existence humaine. Chillida sera également profondément influencé par la philosophie basque, en particulier par la notion de « lurra » qui signifie la terre ou le sol en basque. Cette perception a inspiré de nombreuses œuvres de l'artiste qui semblent émerger de la terre elle-même. Sculpture, gravure, fer, terre, papier, Eduardo Chillida mène sa quête avec énergie, un combat contre la gravité, interrogeant la place de l’être dans un univers habité par des forces élémentaires. Ces éléments - la lumière, le feu, l’eau, l’air, le vide, le plein -, deviennent à travers sa création un véritable alphabet naturel dans lequel s’écrit notre existence, entre ciel et terre, toujours projeté dans les six directions (le nord, l'est, le sud, l'ouest, le zénith et la Terre-mère). Si l’artiste transforme la matière, ça n’est pas afin de lui échapper, mais afin d’en libérer un nouveau visage et une nouvelle sonorité, afin d'admettre son autonomie et de la laisser rêver.
Timbre de Eduardo Chillida
timbre fictif
L’émission d’un timbre poste est souvent un hommage rendu par une nation à un lieu, à un événement, à une cause remarquable ou à un personnage qui compte. Les peintres et autres artistes n’échappent pas à cette règle. Certains sont pourtant des « oubliés » de l’art postal. Voici, rassemblés ci-dessous (français ou étranger), les timbres émis (171) ou les simples études de timbre (209) en hommage aux artistes représentés sur notre site. Le premier timbre français fut émis en 1849, l’Angleterre nous précéda d’une dizaine d’années. Il y a souvent une part de voyage dans cette petite forme de papier dentelée. Le timbre circule, vogue, s’envole, il fait rêver, alors rêvons un peu. M.C.
Lorsque le timbre est réellement émis, le nom de l'artiste est précédé d'une étoile (*). 
Il est certain que nous ne connaissons pas certains timbres parus pour tel ou tel artiste ; n’hésitez pas à nous les faire connaître !
Découvrir tous les timbresQuelques mots de la main de Eduardo Chillada
Document en reproduction / Ce document n'est pas à la vente
Quelques mots de Mrs M. Urizar*** et A. Pacchioni***
Barcelone, le 10/9/2005 - Nice, le 20/4/2006
Chére Michelle, Vous savez ma passion pour Chillida. Plutôt que de vous confesser mes impressions et sentiments sur l’artiste, j’ai préféré donner à lire à vos visiteurs de courts textes de Chillida lui-même. Ses écrits sont toujours très intéressants, souvent d’une grande beauté. J’ai choisi de vous livrer quelques phrases extraites de “Chillida : aromas – pensamientos” (“Chillida : arômes - pensées”, Ed. Hernani, Chillida-Leku, 1998). Les voici : “Je ne crois pas trop dans l'expérience. Je pense qu'elle est conservatrice. Je crois dans la perception qui une chose différente. Elle est risquée et plus progressiste. Je suis arrivé à m’en rendre compte moi qui, conformément, perds mes forces au fil des années qui passent. J’ai réfléchi, je me suis rendu compte qu’il y avait une chose dans laquelle je m’étais améliorer avec l'âge : la perception. La récolte est meilleure. Même mes yeux voient mieux, ils sont pourtant moins bons que lorsque j’avais trente ans. C’est très positif et gratifiant. Il y a quelque chose qui veut encore aller vers le haut et veut croître. Je crois en outre que c'est ce “quelque chose” qui fait percevoir, et percevoir agit directement le présent, mais avec un pied posé dans le futur. C'est dire combien je préfère l’angle de vue de la perception et de la question. Je suis un spécialiste en questions”. Voici un second passage, dans lequel on pourra simplement changer les mots art et artiste par les mots vie et homme, ne le pensez-vous pas ? : “L'artiste sait ce qu'il fait, mais pour que son art vaille la peine il doit sauter une barrière et faire ce qu'il ne sait pas, se projeter au-delà de la connaissance. L'art pour l'artiste est une question ; la succession de questions n’est-elle pas sa réponse ?”*** Mikael Urizar, collectionneur
Ni instance, ni inquiétude, un aveu.
Il ne faudrait jamais rien dire de sa petite musique intérieure, de sa voix intime avec laquelle on construit patiemment en soi des sentiments très forts, des espérances magnifiques et lointaines, des joies fulgurantes que l’on ne parviendra plus à exprimer sans les dégrader, sans les corrompre à l’air du temps et de la vie et qu’ainsi l’on garde en soi, comme une promesse de bonheur inaccessible.
Je vivais ainsi dans un silence absolu, tout occupé à ne rendre rien au monde sinon un peu d’attention à ceux qui m’aiment, avec douceur et sans détachement.
Et puis voilà qu’avec toi resurgit la passion, l’envie du bonheur pour soi, égoïste, à prendre sans ménagement, à perdre l’âme. Voilà que reviennent avec violence des désirs et des forces si longs à domestiquer et qui maintenant grondent et déchirent comme un animal furieux, au moindre de tes mots, à un seul de tes regards, au premier souffle incertain qu’une porte que tu entrouvres laisse passer comme un vent mauvais …
Alors je voudrais peindre comme Chillida pour inventer un nouveau langage tout fait de signes sombres et dansants, de fantaisie sobre et spontanée, d’allégresse et d’ingénuité élégantes où toute forme prendrait sens, avec légèreté et transparence comme l’écho parfait de ma voix intérieure, pour te dire combien je t’aime. *** Antoine Pacchioni, collectionneur, grand lecteur et ami.
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En mémoire de Eduardo Chillida
Eduardo Chillida s’est éteint le 19 août 2002 dans sa maison de Monte Igueldo à San Sébastian, laissant derrière lui une oeuvre mondialement reconnue. Selon les voeux de l’artiste, ses cendres ont été déposées au pied d’un arbre dans une zone privée du Chillida-leku Museum (Hernani, Pays Basque, Espagne). En hommage respectueux, nous déposons une campanule, sous l’ombre du feuillage.
"J'essaye de faire l'oeuvre d'un homme, la mienne par l’homme que je suis, et comme je suis du pays basque, cette oeuvre aura des couleurs particulières, une lumière noire, qui est la nôtre." - Eduardo Chillida
"L'étonnement devant ce que je ne connais pas a été mon enseignant." - Eduardo Chillida
"Comme la musique silencieuse du mystique espagnol, les formes de Chillida disent -sans dire. Elles disent la réalité duelle de l’univers, les mutations et variations qu’engendre la bataille amoureuse indéfinie entre la forme et l’espace." - Octavio Paz
"L'art se rattache à ce qui n'est pas encore croyance." - Eduardo Chillida
"Je souhaite, comme Narcisse, être complété par mon reflet dans l'eau." - Eduardo Chillida
"Je continuerai toujours à travailler, je ne me vais jamais m’arrêter et me mettre à jubiler sur une quelconque réussite, je vais continuer à travailler jusqu'à ce que je meure." - Eduardo Chillida
Quelques notes de biographie
Eduardo Chillida est né en 1924 au Pays basque espagnol. De 1943 à 1947, il fait des études d’architecture à l’université de Madrid, études qu’il abandonne. En 1947, Chillida suit des cours de dessin et commence à sculpter. En 1948, et pour trois ans, il vit à Paris et expose des oeuvres au Salon de Mai.
Il s’installe à Hernani (Espagne) en 1951 et réalise des sculptures abstraites en fer forgé, reprenant ainsi à son compte la tradition des maîtres ferronniers du Pays basque. La première exposition d’Eduardo Chillida est organisée en 1954 et, quatre ans plus tard, l’artiste reçoit le premier prix de Sculpture à la Biennale de Venise.
En quête de l’inaccessible, le travail d’Eduardo Chillida consiste à définir le vide qui anime la matière, il travaille le fer, taille le granit, l’albâtre, l’acier, le bois, modèle la terre chamottée, conçoit des labyrinthes imaginaires. Dans le monde entier, Chillida réalisera des sculptures monumentales pour des commandes publiques.
L’artiste mènera de front une imposante oeuvre graphique, faite essentiellement de gravures, dans laquelle l’accent se porte sur le blanc, sur l’opposition du plein et du vide. Ses gravures illustreront de nombreux ouvrages. Intéressé par la pensée du philosophe Martin Heidegger, Chillida réalise avec celui-ci l’ouvrage « Art et Espace » (1968).
En 1971, il est nommé professeur à l’université de Houston (Etats-Unis), ville où, en 1966, avait été organisée la première d’une longue série de rétrospectives consacrées à son oeuvre. Tout au long de sa vie d’artiste, Eduardo Chillida aura reçu presque tous les prix existants : de celui de la Biennale de Venise au Kandinsky, du Wilhem Lehmbruck au Principe de Asturias, du Kaiserring allemand au Prix Impérial au Japon. En 2000, il crée sa fondation à Hernani, le Chillida-Leku (le « Lieu-Chillida » en langue basque).
Il meurt en 2002 à San Sebastian. Heidegger, Emile Cioran, ou le poète Octavio Paz et bien d’autres encore, ont écrit sur l'homme et sur son oeuvre.
"Comme la musique silencieuse du mystique espagnol, les formes de Chillida disent -sans dire. Elles disent la réalité duelle de l’univers, les mutations et variations qu’engendre la bataille amoureuse indéfinie entre la forme et l’espace." - Octavio Paz
Les artistes s'affichent
L'art et les artistes s'affichent : manifestes, galeries, musées, expositions personnelles ou collectives. Sur les murs ou dans les vitrines, sages ou rebelles, les affiches préviennent, argumentent, montrent. Certaines ont été composées spécialement par un artiste pour tel ou tel événement, d'autres austères n'ont que la lettre.
Quelques unes ont été créées en technique lithographique, la plupart sont de simples reproductions offset. Nombreux sont ceux qui aiment à collectionner ces rectangles d'art, papier brillant ou papier mat, monochromes ou en jeux de couleurs, de beaucoup de mots ou presque muettes.
Nous sommes heureux aussi de pouvoir saluer, par le biais de cette rubrique, des galeries mythiques comme celles de Denise René, Louis Carré, Claude Bernard, Berheim Jeune, Maeght, Pierre Loeb et d'autres encore.
Catalogue(s) raisonné(s)
Catalogue(s) raisonné(s)
*« L'oeuvre gravé et sculpté », 2 Vol., G. Michelin, Maeght Editeur, 1979 *« L'oeuvre graphique », J. Clay, Maeght Editeur, 1980Piste bibliographique & autres
A lire sur l'artiste :
- « Chillida », Claude Esteban, Maeght Editeur, 1971
- « Eduardo Chillida - Skulpturen », Carl Haenlein, Ed. Kestner-Gesellschaft, 1981
- « Chillida », O. Paz, Maeght Editeur, Paris, 1992
- « Chillida 1948-1998 », Caja Madrid Fundacion, 1999
- « Chillida », Giovanni Carandente, David Finn, Ed. Könemann, 2000
- « Chillida : 1948-1998 », M. Barmann, M. N. Centro de Arte Reina Sofia, Ed. Actar, 2000
- « Eduardo Chillida - Elkartu », collectif, cat. d'expo., Ed. Museum Schloss Moyland, 2001
- « Eduardo Chillida », D. Abadie, Galerie nationale du Jeu de Paume, RMN, 2001
- « Chillida en sus manos », Fundacion Bancaja, 2002
- « Eloge de C. - Poétique de la matière », M. De Beistegui, Ed. Gourcuff Gradenigo, 2011
A lire de l'artiste :
- « L'arôme du chemin », collection Entretien, Maeght Editeur, 2004, 2011
- « Writings », Richter - Fey Verlag GmbH, 2011
Site internet :
www.eduardo-chillida.comEn savoir plus :
Timbre de Eduardo Chillida
L’émission d’un timbre poste est souvent un hommage rendu par une nation à un lieu, à un événement, à une cause remarquable ou à un personnage qui compte. Les peintres et autres artistes n’échappent pas à cette règle. Certains sont pourtant des « oubliés » de l’art postal. Voici, rassemblés ci-dessous (français ou étranger), les timbres émis (171) ou les simples études de timbre (209) en hommage aux artistes représentés sur notre site. Le premier timbre français fut émis en 1849, l’Angleterre nous précéda d’une dizaine d’années. Il y a souvent une part de voyage dans cette petite forme de papier dentelée. Le timbre circule, vogue, s’envole, il fait rêver, alors rêvons un peu. M.C.
Lorsque le timbre est réellement émis, le nom de l'artiste est précédé d'une étoile (*). 
Il est certain que nous ne connaissons pas certains timbres parus pour tel ou tel artiste ; n’hésitez pas à nous les faire connaître !
Découvrir tous les timbresQuelques mots de la main de Eduardo Chillada
Document en reproduction / Ce document n'est pas à la vente
Quelques mots de Mrs M. Urizar*** et A. Pacchioni***
Barcelone, le 10/9/2005 - Nice, le 20/4/2006
Chére Michelle, Vous savez ma passion pour Chillida. Plutôt que de vous confesser mes impressions et sentiments sur l’artiste, j’ai préféré donner à lire à vos visiteurs de courts textes de Chillida lui-même. Ses écrits sont toujours très intéressants, souvent d’une grande beauté. J’ai choisi de vous livrer quelques phrases extraites de “Chillida : aromas – pensamientos” (“Chillida : arômes - pensées”, Ed. Hernani, Chillida-Leku, 1998). Les voici : “Je ne crois pas trop dans l'expérience. Je pense qu'elle est conservatrice. Je crois dans la perception qui une chose différente. Elle est risquée et plus progressiste. Je suis arrivé à m’en rendre compte moi qui, conformément, perds mes forces au fil des années qui passent. J’ai réfléchi, je me suis rendu compte qu’il y avait une chose dans laquelle je m’étais améliorer avec l'âge : la perception. La récolte est meilleure. Même mes yeux voient mieux, ils sont pourtant moins bons que lorsque j’avais trente ans. C’est très positif et gratifiant. Il y a quelque chose qui veut encore aller vers le haut et veut croître. Je crois en outre que c'est ce “quelque chose” qui fait percevoir, et percevoir agit directement le présent, mais avec un pied posé dans le futur. C'est dire combien je préfère l’angle de vue de la perception et de la question. Je suis un spécialiste en questions”. Voici un second passage, dans lequel on pourra simplement changer les mots art et artiste par les mots vie et homme, ne le pensez-vous pas ? : “L'artiste sait ce qu'il fait, mais pour que son art vaille la peine il doit sauter une barrière et faire ce qu'il ne sait pas, se projeter au-delà de la connaissance. L'art pour l'artiste est une question ; la succession de questions n’est-elle pas sa réponse ?”*** Mikael Urizar, collectionneur
Ni instance, ni inquiétude, un aveu.
Il ne faudrait jamais rien dire de sa petite musique intérieure, de sa voix intime avec laquelle on construit patiemment en soi des sentiments très forts, des espérances magnifiques et lointaines, des joies fulgurantes que l’on ne parviendra plus à exprimer sans les dégrader, sans les corrompre à l’air du temps et de la vie et qu’ainsi l’on garde en soi, comme une promesse de bonheur inaccessible.
Je vivais ainsi dans un silence absolu, tout occupé à ne rendre rien au monde sinon un peu d’attention à ceux qui m’aiment, avec douceur et sans détachement.
Et puis voilà qu’avec toi resurgit la passion, l’envie du bonheur pour soi, égoïste, à prendre sans ménagement, à perdre l’âme. Voilà que reviennent avec violence des désirs et des forces si longs à domestiquer et qui maintenant grondent et déchirent comme un animal furieux, au moindre de tes mots, à un seul de tes regards, au premier souffle incertain qu’une porte que tu entrouvres laisse passer comme un vent mauvais …
Alors je voudrais peindre comme Chillida pour inventer un nouveau langage tout fait de signes sombres et dansants, de fantaisie sobre et spontanée, d’allégresse et d’ingénuité élégantes où toute forme prendrait sens, avec légèreté et transparence comme l’écho parfait de ma voix intérieure, pour te dire combien je t’aime. *** Antoine Pacchioni, collectionneur, grand lecteur et ami.
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En mémoire de Eduardo Chillida
Eduardo Chillida s’est éteint le 19 août 2002 dans sa maison de Monte Igueldo à San Sébastian, laissant derrière lui une oeuvre mondialement reconnue. Selon les voeux de l’artiste, ses cendres ont été déposées au pied d’un arbre dans une zone privée du Chillida-leku Museum (Hernani, Pays Basque, Espagne). En hommage respectueux, nous déposons une campanule, sous l’ombre du feuillage.
"J'essaye de faire l'oeuvre d'un homme, la mienne par l’homme que je suis, et comme je suis du pays basque, cette oeuvre aura des couleurs particulières, une lumière noire, qui est la nôtre." - Eduardo Chillida
"L'étonnement devant ce que je ne connais pas a été mon enseignant." - Eduardo Chillida
"Comme la musique silencieuse du mystique espagnol, les formes de Chillida disent -sans dire. Elles disent la réalité duelle de l’univers, les mutations et variations qu’engendre la bataille amoureuse indéfinie entre la forme et l’espace." - Octavio Paz
"L'art se rattache à ce qui n'est pas encore croyance." - Eduardo Chillida
"Je souhaite, comme Narcisse, être complété par mon reflet dans l'eau." - Eduardo Chillida
"Je continuerai toujours à travailler, je ne me vais jamais m’arrêter et me mettre à jubiler sur une quelconque réussite, je vais continuer à travailler jusqu'à ce que je meure." - Eduardo Chillida
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Au-delà des oeuvres actuellement en stock, il m’a semblé utile de vous donner à voir ou à connaître d’autres oeuvres de l'artiste. Ces pièces, vendues ou retirées de la vente, ont été dans le stock de la galerie dans un passé récent.
Cette rubrique vous permettra de mettre une image sur un titre ou l’inverse, ou tout simplement d’en découvrir un peu plus sur l’oeuvre de l'artiste. Quelle que soit la raison, pour le plaisir des yeux ! Michelle Champetier