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Arthur-Luiz Piza
"Graver, pour moi, c’est déchirer, couper, arracher une surface qui résiste."
+ Timbre
Timbre de Arthur-Luiz Piza
timbre fictif
L’émission d’un timbre poste est souvent un hommage rendu par une nation à un lieu, à un événement, à une cause remarquable ou à un personnage qui compte. Les peintres et autres artistes n’échappent pas à cette règle. Certains sont pourtant des « oubliés » de l’art postal. Voici, rassemblés ci-dessous (français ou étranger), les timbres émis (171) ou les simples études de timbre (209) en hommage aux artistes représentés sur notre site. Le premier timbre français fut émis en 1849, l’Angleterre nous précéda d’une dizaine d’années. Il y a souvent une part de voyage dans cette petite forme de papier dentelée. Le timbre circule, vogue, s’envole, il fait rêver, alors rêvons un peu. M.C.
Lorsque le timbre est réellement émis, le nom de l'artiste est précédé d'une étoile (*). Il est certain que nous ne connaissons pas certains timbres parus pour tel ou tel artiste ; n’hésitez pas à nous les faire connaître !
Découvrir tous les timbresQuelques notes de biographie
Arthur Luiz Piza est né à Sao Paulo (Brésil) en 1928. Très jeune, il commence son apprentissage de l’art, la peinture, sous la direction de Antonio Gomide. Il s’installe à Paris en 1951. Dans un Montparnasse d’après-guerre, Piza fréquentera l’atelier de gravure de Friedlaender ; il y approfondit les techniques de la gravure sur cuivre, eau-forte et taille douce.
Dès son arrivée en France, l’artiste participe à de très nombreuses expositions collectives dans son pays d’accueil comme à l’étranger (Biennale de Sao Paulo ou de Ljubjlana, Grenchen, Kassel, Salon des Réalités Nouvelles, etc.) et y obtiendra de nombreux premiers prix. Il montre également son travail dans des expositions personnelles au Brésil et en France ; la Galerie La Hune (Paris) l’exposera une douzaine de fois entre 1953 et 1991.
A partir de 1958, Piza se consacrera principalement à la gravure au burin. L’artiste exécute des reliefs et des collages à partir de cette période, et réalise également des objets sculptés, des porcelaines et des bijoux. C’est dans le domaine de la gravure, dans les années 60, que Arthur Luiz Piza se révélera l’un des représentants les plus convaincants. Son style lui est très personnel : la plaque est entaillée, labourée, traitée à la gouge, au marteau, sculptée en petites touches successives qui, comme des écailles, s’imbriquent et se superposent. Les creux se font volumes.
L’artiste travaille sur la perception de la matière, matière qui est imaginaire et poétisée. Les couleurs utilisées par l’artiste sont souvent ocres et sourdes.
Arthur Luiz Piza vivait et travaillait à Paris. Le peintre, graveur et sculpteur est décédé le 26 mai 2017 à Paris, à l’âge de 89 ans.
L'être moderne et ses contradictions habitent et dominent totalement l'oeuvre de Piza. Paulo Sérgio Duarte
Les artistes s'affichent
L'art et les artistes s'affichent : manifestes, galeries, musées, expositions personnelles ou collectives. Sur les murs ou dans les vitrines, sages ou rebelles, les affiches préviennent, argumentent, montrent. Certaines ont été composées spécialement par un artiste pour tel ou tel événement, d'autres austères n'ont que la lettre.
Quelques unes ont été créées en technique lithographique, la plupart sont de simples reproductions offset. Nombreux sont ceux qui aiment à collectionner ces rectangles d'art, papier brillant ou papier mat, monochromes ou en jeux de couleurs, de beaucoup de mots ou presque muettes.
Nous sommes heureux aussi de pouvoir saluer, par le biais de cette rubrique, des galeries mythiques comme celles de Denise René, Louis Carré, Claude Bernard, Berheim Jeune, Maeght, Pierre Loeb et d'autres encore.
Catalogue(s) raisonné(s)
Catalogue(s) raisonné(s)
*« L’oeuvre gravé », K. Masrour, Ed. Art Moderne International, Paris, 1981
*« L’oeuvre gravé à la gouge, 1989-1996 », Ed. Jacqueline de Champvallins, Paris, 1997
Piste bibliographique & autres
A lire sur l'artiste :
- « Piza », J. Lacarrière, cat. d’expo., Galerie La Hune, Paris, 1961
- « Piza », B. Gheerbrandt, cat. d’expo., Ljubjana, 1962
- « Arthur Luis Piza », in revue Cimaise, n°113-114 , Paris, 1973
- « Gravureras, Relevos, Objetos » Pietro Maria Bardi, cat., Sao Paulo 1981
- « Le Pollen de la Couleur », cat. d'expo., Ed. Galerie Jeanne-Bucher, 1999
- « Arthur Luis Piza », Ed. Cosae & Naify, Sao Paulo, 2002
- « Arthur Luis Piza », Ed. Cosac & Naify, (Portugais Brésilien), 2003
- « A. L. Piza », Jean-Pierre Martin, Gallimard, Paris, 2004
- « Paraiso », Ed. IMS, (Portugais Brésilien), 2009
- « Arthur Luis Piza », Marcelo Mattos et autres, Ed. du Griffon, 2014
A lire de l'artiste :
- « Geometria e natureza », Coloque, Lisbonne, 1985
- « Arthur Luis Piza », in Cité de la céramique Sèvres et Limoges
Site internet :
Aucun site internet dédié à cet artiste.En savoir plus :
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Timbre de Arthur-Luiz Piza
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L’émission d’un timbre poste est souvent un hommage rendu par une nation à un lieu, à un événement, à une cause remarquable ou à un personnage qui compte. Les peintres et autres artistes n’échappent pas à cette règle. Certains sont pourtant des « oubliés » de l’art postal. Voici, rassemblés ci-dessous (français ou étranger), les timbres émis (171) ou les simples études de timbre (209) en hommage aux artistes représentés sur notre site. Le premier timbre français fut émis en 1849, l’Angleterre nous précéda d’une dizaine d’années. Il y a souvent une part de voyage dans cette petite forme de papier dentelée. Le timbre circule, vogue, s’envole, il fait rêver, alors rêvons un peu. M.C.
Lorsque le timbre est réellement émis, le nom de l'artiste est précédé d'une étoile (*). Il est certain que nous ne connaissons pas certains timbres parus pour tel ou tel artiste ; n’hésitez pas à nous les faire connaître !
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Au-delà des oeuvres actuellement en stock, il m’a semblé utile de vous donner à voir ou à connaître d’autres oeuvres de l'artiste. Ces pièces, vendues ou retirées de la vente, ont été dans le stock de la galerie dans un passé récent.
Cette rubrique vous permettra de mettre une image sur un titre ou l’inverse, ou tout simplement d’en découvrir un peu plus sur l’oeuvre de l'artiste. Quelle que soit la raison, pour le plaisir des yeux ! Michelle Champetier
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