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Timbre de Alphonse Mucha
L’émission d’un timbre poste est souvent un hommage rendu par une nation à un lieu, à un événement, à une cause remarquable ou à un personnage qui compte. Les peintres et autres artistes n’échappent pas à cette règle. Certains sont pourtant des « oubliés » de l’art postal. Voici, rassemblés ci-dessous (français ou étranger), les timbres émis (171) ou les simples études de timbre (209) en hommage aux artistes représentés sur notre site. Le premier timbre français fut émis en 1849, l’Angleterre nous précéda d’une dizaine d’années. Il y a souvent une part de voyage dans cette petite forme de papier dentelée. Le timbre circule, vogue, s’envole, il fait rêver, alors rêvons un peu. M.C.
Lorsque le timbre est réellement émis, le nom de l'artiste est précédé d'une étoile (*). 
Il est certain que nous ne connaissons pas certains timbres parus pour tel ou tel artiste ; n’hésitez pas à nous les faire connaître !
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En mémoire de Alphonse Mucha
En 1938, Alphonse Mucha est atteint d’une pneumonie. Il meurt à Prague le 14 juillet 1939, quelques jours après avoir été interrogé par la Gestapo. Son corps est jeté à la fosse commune, l’Église catholique lui ayant refusé une sépulture en terre chrétienne du fait de son appartenance à la franc-maçonnerie. Une plaque commémorative lui est dédiée au cimetière des Grands Hommes de Prague, le cimetière Vysehrad. En son hommage, nous déposons un iris.
"La délicatesse de votre dessin, l’originalité de vos compositions, l’admirable coloris de vos affiches et de vos tableaux, tout cela va charmer le public parisien et, après votre exposition, je vous prédis la célébrité. " - Sarah Bernhardt
"Il est évident que Mucha sait parfaitement dessiner, mais son style et sa manière, toujours identiques, finissent par être fastidieux et affadissants. Les sucreries absorbées à petite dose sont agréables : leur abus amollit le goût et délaie le coeur." - E. de Crauzat (Critique)
"Au charivari des couleurs, Mucha a opposé l’affiche claire et blanche comme un lis." - Charles Saunier
"Mucha est un reflet révélateur de la société où ce style triomphe. Et à cet égard du point de vue du réalisme et pas de n’importe quel réalisme, il ajoute le témoignage de l’esprit à la description de l’époque." - Louis Aragon
"Mucha et ses pâles jeunes filles qui mâchent des iris !" - Paul Morand
"L’histoire est formelle : en quelques semaines - entre Noël 1894 et le début de 1895 - un bon illustrateur, mais comme Paris en comptait des dizaines, devint un maître de l’affiche et ceci grâce à une seule planche (« Gismonda »)." - Alain Weill
Quelques notes de biographie
Alfons (Alphonse) Mucha est né en 1860 à Ivancice, en Moravie (aujourd'hui la République tchèque). Mucha est issu d'une famille nombreuse de la petite bourgeoisie. L’enfant dessine beaucoup et, très tôt, a pour habitude de caricaturer ses camarades. Après le lycée, il devient violoniste à la cathédrale de Brno. Aussi bon calligraphe que dessinateur, il est engagé comme greffier dans le tribunal où son père est huissier. Il regagne Vienne alors qu’il a 19 ans ; là, il est engagé par la maison Kautsky-Brioché-Burghardt, spécialiste dans les décors de théâtre. Après la fermeture de cette maison, Mucha s'installe à Mikulov où il peint des paysages, des portraits, et réalise des inscriptions de pierres tombales. Le comte Kluen, le seigneur du lieu, le charge d'effectuer des peintures murales dans son château et ce travail, qui plaît, lui permet d’être accepté par la noblesse locale.
Mucha entre en 1885, pour deux ans, à l'académie des Arts de Munich. A 27 ans, l’artiste part pour Paris où il s'inscrit à l'Académie Julian. Alphonse Mucha doit alors gagner sa vie ; il entre dans une période difficile qui durera quelques années. Ses qualités le font cependant connaître et il est engagé par l'importante maison d'éditions Armand Colin. Mucha vit à Montmartre et rencontre de nombreux artistes (Gauguin, entre autres). Mucha s'intéresse à la photographie, réalise des illustrations pour la presse. Il découvre le travail de Steinlen.
En 1894, un concours de circonstances l’amène à réaliser sa première affiche pour une pièce de Sarah Bernhardt ; « Gismonda », son affiche, sera un véritable succès - auprès du public comme de l’actrice - et Mucha collaborera avec Sarah Bernhardt pendant six ans avec un contrat exclusif pour le théâtre. La comédienne a une réputation internationale ; les fabricants de parfums, champagnes ou bicyclettes se pressent alors à la porte de Mucha. Ses œuvres sont désormais sur tous les murs et quotidiennement l’on croise ses créations (cigarette Job, biscuits Lu, champagne Ruinart, etc.).
Petit à petit, on donne le nom d’Art Nouveau au style de Mucha et les commandes affluent de toutes parts, ce qui amènera Mucha a être sollicité pour l'exposition universelle de 1900. Il commence à enseigner en 1896. En 1897, la Galerie la Bodinière organise une exposition qui lui est consacrée, la préface du catalogue sera écrite par Sarah Bernhardt. D’autres expositions suivront, plus prestigieuses encore. Mucha part pour New York en 1905, où son arrivée fait figure d'évènement. Il revient bientôt en France et souhaite désormais avoir plus de temps pour se consacrer à sa peinture. En 1908, il réalise sa dernière grande œuvre Art Nouveau : la décoration du German Theatre.
En 1910, Mucha décide de consacrer le reste de sa vie à peindre vingt tableaux de grandes dimensions représentant une épopée symbolique du peuple slave et ce depuis l'Antiquité. Mucha entreprend alors un voyage d'étude, puis en 1911, s'installe à Zbirov où il travaille sur ses grandes toiles ; en même temps, il fait des travaux pour la toute jeune Tchécoslovaquie (timbres, billets de banque, etc.) pour lesquels il ne veut accepter aucune rémunération. En 1919, les sept premières toiles sont exposées à Prague. Les onze premières partiront pour les États-Unis où l’artiste part vivre pendant deux ans ; les toiles font sensation. En 1921, il revient en Europe pour ne plus jamais la quitter. Toute son énergie est consacrée à l'Épopée Slave. Celle-ci sera officiellement remise à la ville de Prague en septembre 1928, mais il y travaillera jusqu'à sa mort.
En 1939, à 79 ans, Mucha, malade, subit un interrogatoire de la Gestapo. Il décèdera quelques semaines plus tard, une dizaine de jours avant son anniversaire.
Choisissez une autre profession où vous serez plus utile. (Sa candidature pour entrer à l'Académie des Beaux-Arts de Prague en 1878 est ainsi rejetée par cette formule)
Les artistes s'affichent
L'art et les artistes s'affichent : manifestes, galeries, musées, expositions personnelles ou collectives. Sur les murs ou dans les vitrines, sages ou rebelles, les affiches préviennent, argumentent, montrent. Certaines ont été composées spécialement par un artiste pour tel ou tel événement, d'autres austères n'ont que la lettre.
Quelques unes ont été créées en technique lithographique, la plupart sont de simples reproductions offset. Nombreux sont ceux qui aiment à collectionner ces rectangles d'art, papier brillant ou papier mat, monochromes ou en jeux de couleurs, de beaucoup de mots ou presque muettes.
Nous sommes heureux aussi de pouvoir saluer, par le biais de cette rubrique, des galeries mythiques comme celles de Denise René, Louis Carré, Claude Bernard, Berheim Jeune, Maeght, Pierre Loeb et d'autres encore.

Catalogue(s) raisonné(s)
Catalogue(s) raisonné(s)
Piste bibliographique & autres
A lire sur l'artiste :
- « Alphonse Mucha: Posters and Photographs », coll., Ed. Flammarion, 1977
- « Mucha », Dossier d’Orsay 1, Editions des Musées nationaux, Paris, 1980
- « A. Mucha : His life and art », Jiri Mucha, Academy Editions, Londres, 1989
- « Mucha - Collection I. Lendl », J. Rennert, cat., Ed. Syros-Alternatives, 1989
- « Mucha », R. Ulmer, Cologne, Ed. Taschen, 1994
- « Le Palais de la mélancolie », P. Runfola, Ed. Christian Bourgois, 1994
- « Alphonse Mucha », S. Mucha, Ed. Musée Mucha et Gründ, Paris, 2000
- « Mucha le triomphe du modern style », A. Ellridge, Ed. Terrail, Paris, 2001
- « A. Mucha. Affiches », S. Mucha et J. Quoniam, Ed. Gründ, Paris, 2005
- « L'Art Nouveau, la Révolution décorative », coll., cat., Ed. Pinacothèque de Paris, 2013
A lire de l'artiste :
- « Alfons Mucha », R. Ulmer, Collections Albums, Ed. Taschen, 1996
Site internet :
www.muchafoundation.orgEn savoir plus :
Timbre de Alphonse Mucha
L’émission d’un timbre poste est souvent un hommage rendu par une nation à un lieu, à un événement, à une cause remarquable ou à un personnage qui compte. Les peintres et autres artistes n’échappent pas à cette règle. Certains sont pourtant des « oubliés » de l’art postal. Voici, rassemblés ci-dessous (français ou étranger), les timbres émis (171) ou les simples études de timbre (209) en hommage aux artistes représentés sur notre site. Le premier timbre français fut émis en 1849, l’Angleterre nous précéda d’une dizaine d’années. Il y a souvent une part de voyage dans cette petite forme de papier dentelée. Le timbre circule, vogue, s’envole, il fait rêver, alors rêvons un peu. M.C.
Lorsque le timbre est réellement émis, le nom de l'artiste est précédé d'une étoile (*). 
Il est certain que nous ne connaissons pas certains timbres parus pour tel ou tel artiste ; n’hésitez pas à nous les faire connaître !
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En mémoire de Alphonse Mucha
En 1938, Alphonse Mucha est atteint d’une pneumonie. Il meurt à Prague le 14 juillet 1939, quelques jours après avoir été interrogé par la Gestapo. Son corps est jeté à la fosse commune, l’Église catholique lui ayant refusé une sépulture en terre chrétienne du fait de son appartenance à la franc-maçonnerie. Une plaque commémorative lui est dédiée au cimetière des Grands Hommes de Prague, le cimetière Vysehrad. En son hommage, nous déposons un iris.
"La délicatesse de votre dessin, l’originalité de vos compositions, l’admirable coloris de vos affiches et de vos tableaux, tout cela va charmer le public parisien et, après votre exposition, je vous prédis la célébrité. " - Sarah Bernhardt
"Il est évident que Mucha sait parfaitement dessiner, mais son style et sa manière, toujours identiques, finissent par être fastidieux et affadissants. Les sucreries absorbées à petite dose sont agréables : leur abus amollit le goût et délaie le coeur." - E. de Crauzat (Critique)
"Au charivari des couleurs, Mucha a opposé l’affiche claire et blanche comme un lis." - Charles Saunier
"Mucha est un reflet révélateur de la société où ce style triomphe. Et à cet égard du point de vue du réalisme et pas de n’importe quel réalisme, il ajoute le témoignage de l’esprit à la description de l’époque." - Louis Aragon
"Mucha et ses pâles jeunes filles qui mâchent des iris !" - Paul Morand
"L’histoire est formelle : en quelques semaines - entre Noël 1894 et le début de 1895 - un bon illustrateur, mais comme Paris en comptait des dizaines, devint un maître de l’affiche et ceci grâce à une seule planche (« Gismonda »)." - Alain Weill
Voir & découvrir
Au-delà des oeuvres actuellement en stock, il m’a semblé utile de vous donner à voir ou à connaître d’autres oeuvres de l'artiste. Ces pièces, vendues ou retirées de la vente, ont été dans le stock de la galerie dans un passé récent.
Cette rubrique vous permettra de mettre une image sur un titre ou l’inverse, ou tout simplement d’en découvrir un peu plus sur l’oeuvre de l'artiste. Quelle que soit la raison, pour le plaisir des yeux ! Michelle Champetier
