Catalogue(s) raisonné(s)
Catalogue(s) raisonné(s)
* « Yves Tanguy, recueil de ses œuvres », Kay Sage, André Breton, Paul Eluard et Lucy R. Lippard, Ed. Pierre Matisse, New York, 1963
* «
L'oeuvre gravé », Wolfgang Wittrock, Ed. Kunsthandel, Dusseldorf, 1976
* « Yves Tanguy, les livres illustrés », Christian Nicaise, Ed. L'Instant perpétuel, 2006
Bibliographic track & more
To read from or about the artist :
* « Yves Tanguy : a summary of his works », Kay Sage, Ed. Pierre Matisse Gallery, New York, 1963
* « Yves Tanguy », Daniel Marchesseau, coll. La Septième Face du dé, Ed. Filipacchi, Paris, 1974
* « Yves Tanguy », Patrick Waldberg, Ed. A. de Rache, Bruxelles, 1977
* « Yves Tanguy », Agnès Angliviel de la Beaumelle, catalogue d'exposition, Ed. Centre Georges Pompidou, Paris, 1991
* « Yves Tanguy et l'automatisme », Gordon Onslow-Ford, Ed. la Digitale, Moëlan-sur-mer, 1983
* « Tanguy, peinture », Patrick Waldberg, Ed. l'Autre Musée, Paris, 1984
* « Yves Tanguy : lettres de loin à Marcel Jean », Ed. le Dilettante, Paris, 1993
* « Ma vie blanche et noire, notes sur Yves Tanguy », Liliane Riou, Ed. la Digitale, Moëlan-sur-mer, 1996
* « Yves Tanguy », René Le Bihan, Renée Mabin et Martica Sawin, Ed. Palantines, Quimper, 2001
Website :
No website dedicated to the artist.
More :
+ A tribute to...
A tribute to
Yves Tanguy
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Yves Tanguy et Kay Sage s'étaient mariés en 1940. Yves Tanguy meurt brutalement d'une hémorragie cérébrale le 15 janvier 1955 à Woodbury (Connecticut, États-Unis). En 1963 - le 8 janvier -, Kay Sage se suicide après avoir mit un terme au catalogue raisonné des oeuvres de son mari. Le galeriste Pierre Matisse dispersera, en 1964, les cendres de ce couple d'amoureux, selon leurs souhaits, dans la baie de Douarnenez, la région familiale d'origine d'Yves Tanguy. En leur hommage, ce nénuphar ouvert.
"Je n'attends rien de ma réflexion, mais je suis sûr de mes réflexes." - Yves Tanguy
"La qualité de la couleur chez Tanguy est une sorte de conscience laiteuse. Son univers est celui de l'homme primitif ou de l'enfant, un univers comestible." - Marcel Jean
"Sa peinture, ce sont des expéditions au long cours." - André Breton
"Il s’agit en vérité l'oeuvre d'Yves Tanguy d’une vision purement subjective, peuplée de formes sans équivalence." - Jacques Lassaigne
"Si la maison était propre, son atelier, dans une grange redécorée, était aseptisé. D’une blancheur insurpassable, cet atelier était complètement nu. Sur le chevalet impeccable, un tableau en cours, sur la table une rangée de pinceaux alignés comme des soldats de plomb, des tubes de peinture et la palette admirablement ordonnés. Devant le chevalet une chaise droite et rien d’autre dans cette vaste pièce haute de plafond, sinon le sourire amical et moqueur qui semblait vouloir dire « Que cherchez-vous au juste, rien n’a d’importance ici ! »." - Hans Richter
"Si je devais chercher les raisons de ma peinture, ce serait un peu comme si je m'emprisonnais moi-même. " - Yves Tanguy
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"Coup de coeur" by Yves Tanguy
Ma tête à couper - Août 2024
Vie trop brève (mort d'une hémorragie cérébrale à 55 ans), français né avec le siècle (1900) naturalisé américain (en 1948), Raymond Georges Yves Tanguy aura été le peintre pour lequel l'inconscient se veut souverain. Ses expériences automatistes et ses paysags oniriques le rapprochent des surréalistes, groupe auquel il adhère en 1925.
« L'apparition de Tanguy dans la lumière neptunienne de la voyance retend peu à peu le fil de l'horizon qui s'était brisé. Mais c'est avec lui un horizon nouveau, celui sur lequel va s'ordonner en profondeur le paysage non plus physique mais mental. […] Les êtres-objets strictement inventés qui peuplent ses toiles jouissent de leurs affinités propres qui traduisent de la seule heureuse manière - la manière non littérale - tout ce qui peut être objet d'émotion dans l'univers, » écrit André Breton en 1941.
En 1925, c'est en découvrant une toile (« Le cerveau de l'enfant ») de Giorgio De Chirico dans une galerie parisienne qu'Yves Tanguy décide de devenir peintre. Autodidacte, il réalise ses premières huiles et expose une première fois (Salon de l'Araignée, Paris) ; il expérimente des jeux collectifs avec les surréalistes, en particulier celui du Cadavre exquis où l'association de l'écriture et du dessin le fascinent.
« La qualité de la couleur chez Tanguy est une sorte de conscience laiteuse. Son univers est celui de l'homme primitif ou de l'enfant, un univers comestible […] Les tableaux de Tanguy nous placent à l'intérieur d'un globe gonflé de lait, au centre d'un immense sein maternel […] la peinture de Tanguy est tout entière nourriture…, » écrit Marcel Jean dans son Histoire de la peinture surréaliste (Ed. Seuil, Paris, 1959).
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