Né à Paris en 1956, le peintre-graveur Pierre Collin vit et travaille à Vannes, au petit Conleau en bordure du Golfe du Morbihan, et à Paris. Jeune homme, il entre à l’Ecole des beaux-arts de Paris en 1975 où il suivra des cours de peinture, de sculpture et de gravure jusqu'en 1980. Il fera un long séjour à la Casa de Vélasquez de Madrid de 1980 à 1982, puis obtiendra une bourse de la région Ile-de-France en 1985. Son œuvre, constituée d’allers et retours entre dessin, peinture...

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  Biographie de Pierre Collin

  Né à Paris en 1956, le peintre-graveur Pierre Collin vit et travaille à Vannes, au petit Conleau en bordure du Golfe du Morbihan, et à Paris. Jeune homme, il entre à l’Ecole des beaux-arts de Paris en 1975 où il suivra des cours de peinture, de sculpture et de gravure jusqu'en 1980. Il fera un long séjour à la Casa de Vélasquez de Madrid de 1980 à 1982, puis obtiendra une bourse de la région Ile-de-France en 1985. Son œuvre, constituée d’allers et retours entre dessin, peinture et gravure, bascule le quotidien dans une atmosphère troublante construite par des vues plongeantes, des distorsions et des ombres portées. Pour cet artiste, peintre et graveur, ces deux activités sont inséparables. « La gravure, dit-il, est une digestion de la peinture, une mise à distance de l’image. » A ce jour, il a réalisé plus de cinq cent gravures, du petit format jusqu’à des tailles monumentales.
  Son travail se développe en séries successives qui composent une sorte de journal inspiré par ses observations au quotidien. L’œuvre de l’artiste raconte un monde où les lignes de fuite, les ombres, les plongées, distillent une poésie inattendue mais laisse au spectateur le soin d’en écrire l’histoire. Pierre Collin met en image son journal intime en jouant avec les ombres et les découpes de lumière. Ses morceaux de vie ou souvenirs racontent davantage que ce qu’ils sont supposés montrer. Tout y est altéré, comme perçu dans un rêve, où l’on passe de l’obscurité à la clarté. Son oeuvre prend le contre-pied du sensationnel et du spectaculaire en revenant « à l’étonnement miraculeux du quotidien ».
  Chez Pierre Collin, un même sujet peut se décliner par le biais de différents médiums. L'artiste passe avec bonheur de l’un à l’autre sans hiérarchie (gravure, dessin, tableau). Dans le domaine de la gravure, les œuvres sont réalisées le plus souvent en noir et blanc dans une ou plusieurs techniques successives ou mêlées : eau-forte, burin, pointe sèche, aquatinte, héliogravure retravaillée, sérigraphie.
  Depuis 1983, Pierre Collin a présenté son oeuvre dans une trentaine d’expositions personnelles en France (Galeries Lacourière-Frélaut, Biren, Ariel, Vieille du Temple, etc) et également à l’étranger (Galeries Brody à Washington, Area-X à New-York, Calcographia Nacional Madrid, galeria Lienzo y Papel à Séville, galerie Abras à Bruxelles, etc ). En 2007, il exposera au musée de la Cohue à Vannes, puis, l'année suivante, au musée du dessin et de l’estampe originale de Gravelines.  En 2009, il recevra le prix Nahed Ojjed de l’Institut de France qui récompense l'ensemble de son œuvre gravée.
Son travail figure dans des collections publiques (FNAC, Ville de Paris, BNF Paris, BN Madrid, BN Luxembourg, Fondation Van Gogh Amsterdam, ENSBA-Paris, Institut de France, etc).
  

  

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