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Biographie de Nicolas Uriburu
Nicolás García Uriburu est né à Buenos Aires en 1937. Il est architecte et artiste plasticien, l'un des pionniers du Land Art. Son travail, qui a reçu de nombreux prix, a été exposé dans des musées majeurs et des galeries internationales. Depuis sa coloration du Grand Canal de Venise en 1968, ses interventions de grande échhelle dans la nature se veulent faire prendre conscience de la pollution des rivières et des mers. Nicolás Uriburu travaille sur l'antagonisme entre la nature et la civilisation et entre l'homme et la civilisation. L'artiste mène non seulement un combat politique qui inclut un travail sur des problèmes sociaux, mais aussi une véritable croisade pour une planète propre. Sa défense de l'environnement l'a amené à participer à de multiples plantations d'arbre, tant en Argentine qu'en Europe ; il est notamment membre fondateur de « Grupo Bosque » avec lequel il a participé aux campagnes de reboisement à Maldonado (Uruguay.) Un musée porte son nom en Uruguay. Nicolás García Uriburu est mort en 2016.
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A lire sur ou de l'artiste :
* « Uriburu », Pierre Restany, Ed. Jacques Damase Gallery, 1974* « Uriburu coloration, 1968-1978 », J. Damase, Ed. Jacques Damase Gallery, 1978
* « Uriburu - Utopie du Sud », Pierre Restany, Ed. Electa, Milan, 2001
* « Nicolas Garcia Uriburu - Victimas y Victimarios », Daniel Maman Fine Art, 2002
* « Uriburu - Colección Molina », catalogue d'exposition, Centro Cultural Recoleta, Buenos Aires, 2003
Site internet :
https://nicolasuriburu.com.ar/en/home/Coup de coeur :
Coup de coeur de Nicolas Uriburu
Coloration du port de Nice - Mai 2024
« L’oeuvre d’art n'a plus de place hors de la nature ; sa place est dans la nature, » déclare Nicolás Uriburu. Diplômé en architecture, après avoir débuté une carrière de peintre de paysages et de portraits animaliers au début des années 60, le jeune artiste argentin de vingt-cinq ans fait un voyage qui le mène notamment à Paris et à New York. Il y découvre la problématique environnementale et prend conscience de l'ampleur de la pollution qui « va perdre le monde ». Le contraste saisissant entre les merveilleux paysages sud-américains qu'il a arpentés et la rivière séparant Buenos Aires de sa banlieue sud, le frappe à jamais. Charriant des métaux lourds toxiques déversés par les industries chimiques, Le Riachuelo, qui baigne sa ville natale, compte parmi les dix sites les plus pollués du monde.
Il convient de s'engager, de protéger la Nature et d’en dénoncer l’exploitation. L'artiste décide de sortir de la surface plane de ses tableaux et de travailler dans l’espace urbain. Puisqu’il est peintre, Nicolás Uriburu décide de colorer l’eau, littéralement. Il entame des recherches sur le pigment à mettre en œuvre. La substance ne doit être ni polluante ni toxique et il opte pour la fluorescéine, une poudre rouge qui, au contact de l’eau, devient verte et fluorescente. Il réalise sa première « coloration » en 1968, lors de la célèbre Biennale (« Green Venice ») ; suivront, deux années plus tard, la mise en eau de trois autres projets : New York (coloration du East River), Paris (coloration de la Seine) et Buenos Aires (coloration du Rio de la Plata). Peindre la nature, verdir les cours d’eau en milieu urbain dans des sites à grande valeur patrimoniale, sans autorisation, ses quatre interventions alertent les pouvoirs publics ; ses performances sont suivies de l’intervention des forces de l’ordre. Nicolás Uriburu connait interrogatoires et commissariats ! La presse relaye les événements et lui assure une visibilité locale et internationale. La cause de l'artiste prend de l'ampleur. Nicolás Uriburu souhaite maintenant diffuser ses convictions écologiques et, en 1973, les théorise dans un Portfolio-Manifeste : « Je dénonce avec mon art l’antagonisme entre la nature et la civilisation. (...) Les pays plus évolués sont en train de détruire l’eau, la terre, l’air ».
Timbre :

Mouvements de l'art
- + LAND ART / 1968-2017 / Walter De Maria, Hamish Fulton, Michael Heizer, Richard Long, Andy Goldsworthy, Denis Oppenheim, etc.
Voir & découvrir
Au-delà des oeuvres actuellement en stock, il m’a semblé utile de vous donner à voir ou à connaître d’autres oeuvres de l'artiste. Ces pièces, vendues ou retirées de la vente, ont été dans le stock de la galerie dans un passé récent.
Cette rubrique vous permettra de mettre une image sur un titre ou l’inverse, ou tout simplement d’en découvrir un peu plus sur l’oeuvre de l'artiste. Quelle que soit la raison, pour le plaisir des yeux ! Michelle Champetier

Les artistes s'affichent
L'art et les artistes s'affichent : manifestes, galeries, musées, expositions personnelles ou collectives. Sur les murs ou dans les vitrines, sages ou rebelles, les affiches préviennent, argumentent, montrent. Certaines ont été composées spécialement par un artiste pour tel ou tel événement, d'autres austères n'ont que la lettre.
Quelques unes ont été créées en technique lithographique, la plupart sont de simples reproductions offset. Nombreux sont ceux qui aiment à collectionner ces rectangles d'art, papier brillant ou papier mat, monochromes ou en jeux de couleurs, de beaucoup de mots ou presque muettes.
Nous sommes heureux aussi de pouvoir saluer, par le biais de cette rubrique, des galeries mythiques comme celles de Denise René, Louis Carré, Claude Bernard, Berheim Jeune, Maeght, Pierre Loeb et d'autres encore.
