Michel Voisin, dit Mimi, est né à Besançon en 1946.  Il vit et travaille aujourd’hui à Vallauris, dans le sud de la France. Après deux ans à l’académie Charpentier, il intègre comme maquettiste l’agence Publicis en 1968. Le métier est en pleine mutation, il pensait devenir affichiste (gagnant du concours de couverture pour le 500eme numéro du magazine « Vendre » en 1969), il sera directeur artistique. La photo est omniprésente, l’illustration perd du terrain. La...

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  Biographie de Michel Voisin

  Michel Voisin, dit Mimi, est né à Besançon en 1946.  Il vit et travaille aujourd’hui à Vallauris, dans le sud de la France. Après deux ans à l’académie Charpentier, il intègre comme maquettiste l’agence Publicis en 1968. Le métier est en pleine mutation, il pensait devenir affichiste (gagnant du concours de couverture pour le 500eme numéro du magazine « Vendre » en 1969), il sera directeur artistique. La photo est omniprésente, l’illustration perd du terrain. La publicité sera l’occasion de découvrir le rapport texte-image. Ce n’est pas un hasard si Magritte a été revisité si souvent ! Michel Voisin apprend à travailler en binôme avec un rédacteur ou une rédactrice, et le choix du partenaire fait toute la différence. Après Publicis, ce sera DDB et bien d’autres par la suite. En changeant d’agence, il change de budgets. De l’automobile au parfum, c’est aussi l’occasion de travailler avec des photographes dont la sensibilité lui est proche : Sarah Moon ou Paolo Roversi. 
  Par ailleurs, Michel Voisin n’en oublie pas son intérêt pour la peinture. Albers et Jean Arp sont parmi les artistes qu’il préfère dès cette époque. D’autres univers l’attirent : l’imprimé, l’édition, le livre, l’univers du papier. Une nouvelle génération d’artistes crée des journaux, des revues, des fanzines de la bande dessinée. Mimi Voisin rencontre et se rapproche de Bruno Richard qui avec Pascal Doury ont exposé à L’ARC (musée d’art moderne de la ville de Paris) sur une invitation de Erro. Il décide d’éditer pour eux, sous l’enseigne Images-Images, des sérigraphies, lithographies, catalogues et organise, en 1990, une exposition à l’espace Emergence à Paris. Il fera de même avec Jean-Philippe Muzo. Si Eric Seydoux, qui est le sérigraphe avec lequel il travaille, édite de son coté des artistes underground américains comme Bob Zoell ou Charles Burns, il travaille aussi pour des artistes contemporains et leurs galeries. Eric Seydoux et Michel Voisin décident de créer ensemble une collection d’édition d’art. Ils présenteront dans le cadre de la Fiac ou à Bâle des travaux d’Imi Knoebel, Pol Bury, Pierre Buraglio, Claude Viallat ou encore de Frédérique Lucien. Parallèlement, Michel pratique la photographie et découvre la photo conceptuelle comme celle d’Ed Ruscha ou Luigi Ghirri. Toujours à côté de son activité de directeur artistique free-lance, il accompagne l’aventure de son ami Thierry Monsonégo qui ouvre une Galerie à Cannes. Ils y exposeront Frédérique Lucien, Alexandre Delay, Anton et d’autres. Vers la fin des années 1990, Michel s’installe à Cannes. Il retrouve son ami le peintre-illustrateur Jacques Parnel avec lequel il avait travaillé à Paris et qui s’était installé à Biot, bien des années auparavant. C’est à Biot qu’il organise quelques mini expositions dans les locaux d’Annick Antoine, architecte, avec Christophe Cuzin ou Christian Floquet. Avec la raréfaction des commandes professionnelles, il a l’opportunité de commencer une série de petits livres de photographie, de tenter l’expérience de l’écriture et de se lancer dans des expériences photographiques. C’est avec ce travail duel qu’il expose pour la première fois chez Pierre Fauroux, architecte, en 2011, puis en 2014 dans le cadre d’une exposition collective. Enfin, après deux ans passés dans la campagne sud de Toulouse, il s’installe définitivement à Vallauris en 2017. C’est pendant cette période qu’il commence à créer une sorte de cabinet de curiosités (« Le cabinet de curiosités de Mr Mimi »), une collection d’objets bizarres ou ordinaires qui s’accompagnent de mots (ou peut-être est-ce le contraire ?) ; l’ensemble s’enrichit rapidement au fil des mois. Ce travail sera présenté pour la première fois dans les nouveaux locaux de Tbook à Nice en 2016, puis à la librairie-galerie Rabelais de Nice, en 2018 et 2021. Parallèlement, avec Jean-Michel Vigier, Michel travaille à une représentation photographique des objets en noir et blanc.
  

  

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