Catalogue(s) raisonné(s)
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* Marie Raymond in album Art abstrait - 12 lithographies originales, avec Jean Dewasne, Jean Deyrolle, Hans Hartung, Serge Poliakoff, etc, préface Charles Estienne, Ed. Opéra - Centre d'Art abstrait, Paris, 1946.Marie Raymond in revue Art d'aujourd'hui, n°6, janvier 1950.
* Marie Raymond in revue Art d'aujourd'hui, n°6, janvier 1950.
Waldberg.
* Marie Raymond in Peintres d'Aujourd'hui, Pierre Courthion, Ed. Pierre Cailler, Genève, 1952.
* Marie Raymond in catalogue de l'exposition Du futurisme à l'Art abstrait, Lausanne, Ed. Cahiers pour l'art, 1955.
* Catalogue de l'exposition de l'artiste, Forty years of abstract paintings, F. Altman, Pascal de Sarthe Gallery, San Francisco, 1968.
* Catalogue de l'exposition Marie Raymond – Yves Klein, Pierre Restany, Chateau Musée de Cagnes sur Mer, 1972.
* Catalogue de l'exposition Les prix Kandinsky 1946-1961, Galerie Denise René, Paris, 1975.
* Marie Raymond in catalogue Peintres de l'abstraction lyrique à Saint-Germain-des-Prés - 1946-56, collectif, Ed. Ville de Paris,1980.
* Marie Raymond in catalogue de l'exposition Charles Estienne & l'art à Paris 1945-1966, Jean-Clarence Lambert, CNAP, Paris, 1984.
* Catalogue de l'exposition de l'artiste, Rétrospective, J. Péglion et autres, au Musée d'Art Moderne de Nice, 1993.
* Catalogue de l'exposition collective, L'Ecole de Paris 1945-1964 », au Musée national d'histoire et d'art, Luxembourg, 1998.
* Marie Raymond - Yves Klein, cat. d'expo., Robert Fleck, Musee des Beaux-Arts d'Angers, Ed. Expressions contemporaines, Angers, 2004.
* Marie Raymond - Yves Klein, Robert Fleck, Beate Reifenscheid - Kerber Verlag, Koblenz, 2006.
* Marie Raymond - Yves Klein - Herencias, cat. d'expo., Ed. Circulo de bellas artes, Madrid, 2009.
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A tribute to
Marie Raymond
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Marie Raymond est morte en novembre 1989 à Paris. Elle repose, auprès de son fils (Yves Klein), dans le caveau des familles Raybaud et Brun du petit cimetière de La Colle-sur-Loup (Alpes Maritimes, près de Vence), village où elle était née ; elle avait 81 ans. En son hommage, avec respect, ce bleuet.
"Il paraît évident qu'on ne comprendra pas à sa juste mesure l'aventure d'Yves Klein et son extraordinaire énergie explosive, si l'on ne s'intéresse pas également à la peinture de Marie Raymond, sa mère." - Robert Fleck
"La mère et le fils ont tiré un parti différent d'une même intuition générale. Aujourd'hui au-delà de la vie ou de la mort, du succès ou du silence, de la réalité ou du mythe, ils se rencontrent dans un commun retour aux sources." - Pierre Restany
"Yves Klein s'oppose à l'esthétique dominante, à la peinture abstraite à laquelle s'adonne sa mère mais aussi la majorité des peintres de la génération précédente. Pour autant, Marie Raymond est bien intervenue comme un passeur entre les générations." - Pierre Restany
"Au début j'étais intriguée par le succès de mon fils, mais jamais contre. J'ai eu une influence sur l'oeuvre d'Yves certainement. (….) Nous avons des points communs, absolument. Marie Raymond." - Marie Raymond
"L'espace, le vide apparent entre les choses, c'est là que réside la vie, ce mystérieux lien entre les atomes, la trame de l'infini." - Marie Raymond
"L’abstraction permet d’ordonner, de conduire à l’orthogonale trame du monde qui la relie au Cosmos. N’y a-il pas d’une part les effluves cosmiques qui pénètrent et stimulant les sentiments et d’autre part l’insertion de l’être dans le puzzle du temps." - Marie Raymond
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"Coup de coeur" :
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"Coup de coeur" by Marie Raymond
Composition L (50) - Circa 1950 - Juillet 2023
Par sa peinture, Marie Raymond fut toujours en quête de clarté : « La nuit n’est pas la nuit, car il y aura l’aurore, l’espoir, » écrit-elle en 1976. L’artiste crée ainsi une œuvre fondamentalement intime et solaire. Sa palette se compose de couleurs chaudes et lumineuses. Marie Raymond découvre sa vocation en visitant l’atelier d’Alexandre Stoppler, peintre installé à Cagnes-sur-Mer qui la forme ; ses souvenirs d’effluves, de couleurs et de lumières du sud de la France sont déterminants dans toute sa création. Elle écrit : « De ma petite enfance, ce sont les jeux dans les montagnes de roses coupées que mon grand-père achetait dans tout le pays qui restent dans mon souvenir. »
C'est aussi dans ce sud qu'elle rencontre le peintre Fred Klein qu’elle épouse en 1926 alors qu'elle a tout juste dix-huit ans. De leur union nait Yves dont on sait l'artiste singulier et considérable qu'il devint ; Marie a très vite le sentiment que son fils aura un destin hors du commun. Elle dit : « Et l’on peut d’un coup d’aile atteindre le Soleil. »
La famille Klein partage son temps entre Paris, le désir de vivre dans le monde de l’art, et le sud. A Montparnasse, le couple mène une vie de bohème auprès de leurs amis, Jacques Villon, František Kupka et surtout Piet Mondrian avec lequel Marie Raymond partage son atelier. Mille rencontres, mille enrichissements, mille apprentissages ! A Nice, Marie et Fred se rapprochent de Nicolas de Staël. Marie Raymond prend des cours à l’École des Arts Décoratifs de Nice où elle rencontre le sculpteur Emile Gilioli. Au début de la guerre, la famille s’installe à Cagnes-sur-Mer où Marie commence à peindre des Paysages imaginaires (1941-1944), inspirés par ses promenades dans l’arrière-pays ; c’est à cette période qu’elle rencontre Hans Arp et Alberto Magnelli. A la fin de la guerre, Marie Raymond sort de sa période post-surréaliste et choisit définitivement l’abstraction : « Peu à peu, on s’intériorise, on travaille. Je ressens à nouveau le besoin d’exprimer, mais quoi ? Le soleil brille encore ! Mais rien de tangible. Comment recomposer la vie ? C’est ainsi que se fait le premier pas vers la peinture abstraite. »
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