Vous souhaitez être informé des nouvelles oeuvres en stock pour cet artiste ? Saisissez votre adresse email pour déposer une alerte
-
Lire la biographie ALERTE ARTISTE
Biographie de Júlio Pomar
Né à Lisbonne en 1926, le sculpteur, illustrateur et peintre portugais Júlio Pomar s’intéresse à la peinture et à la sculpture dès son plus jeune âge. Dès l'âge de 8 ans, il commence à prendre des cours de dessin à l’Ecole des Arts Appliqués de Lisbonne. Il entre à l’école des Beaux-Arts de Lisbonne en 1942, puis à celle de Porto. Depuis sa première exposition en 1942 à Lisbonne, Júlio Pomar n’a cessé de se renouveler et occupera une place majeure dans l’art portugais. A la fin de la Seconde Guerre Mondiale, encore étudiant, il est un des responsables de la création de la tendance néo-réaliste, à l’exemple des muralistes mexicains et des peintres réalistes américains. Durant ses études, sous le régime de Salazar, il fait partie d’un mouvement contestataire et son engagement politique lui vaut un séjour de quatre mois en prison en 1947. Júlio Pomar est l'un des principaux organisateurs des Expositions Générales des Beaux-Arts, de 1946 à 1956. Il est également l'un des fondateurs et premiers membres de la direction de la coopérative « Gravura ».
Júlio Pomar part à la découverte de l’Espagne et de l’Italie où il se passionne pour la Renaissance italienne et notammment pour les œuvres d'Uccello et de Piero Della Francesca qui influenceront grandement son travail. En 1963, il s’installe à Paris où il réalise ses premières expositions personnelles ; il y présente ses séries de tableaux Tauromachies et Les Courses, où la figuration prend un tour gestuel et s’intéresse au mouvement des formes. A partir de 1963, Júlio Pomar se partage entre la France et le Portugal en raison de la chute de Salazar et multiplie les œuvres engagées à caractère socio-politique. Son œuvre prend ensuite de nouvelles directions en se développant par séries thématiques et ruptures internes : Rugby et Mai 68, Études d’après Ingres, Collages érotiques et Tigres. L’artiste se fera connaître du grand public à travers de nombreuses rétrospectives qui le verront exposer, entre autres, à Lisbonne, à Bruxelles, à São Paulo, à Rio ou encore à New York. En 2013, l’Atelier-Musée voit le jour dans le quartier du Bairro Alto de Lisbonne ; cet espace d’exposition regroupe 400 de ses oeuvres et abrite la fondation qui porte son nom. L’artiste a également laissé une trace de son passage sur les murs de la station de métro "Alto dos Moinhos" qu’il a lui-même décorée en hommage à Fernando Pessoa.Júlio Pomar s’est exprimé à travers plusieurs modalités artistiques, et surtout n’a jamais cessé de faire évoluer son art en refusant toute notion de complétude. Son travail se caractérise par une continuelle révision des techniques et des procédés, dans un processus de perpétuelle métamorphose.Júlio Pomar décède à Lisbonne en 2018, il avait 94 ans.
Catalogue(s) raisonné(s)
Catalogue(s) raisonné(s)
* Peintures, fers et assemblages, 1942-1968, tome 1, Natalia Vital et autres, Ed. La Différence, 2004. * Peintures et assemblages, 1968-1985, tome 2, Raquel Henriques da Silva et autres, Ed. La Différence, 2001. * Obra gráfica - Graphic Work, Mariana Pinto Dos Santos, Ed. Caleidoscopio, 2016. Tous les catalogues raisonnésPiste bibliographique & autres
A lire sur ou de l'artiste :
Site internet :
Pas de site internet dédié à cet artiste.Timbre :

Les artistes s'affichent
L'art et les artistes s'affichent : manifestes, galeries, musées, expositions personnelles ou collectives. Sur les murs ou dans les vitrines, sages ou rebelles, les affiches préviennent, argumentent, montrent. Certaines ont été composées spécialement par un artiste pour tel ou tel événement, d'autres austères n'ont que la lettre.
Quelques unes ont été créées en technique lithographique, la plupart sont de simples reproductions offset. Nombreux sont ceux qui aiment à collectionner ces rectangles d'art, papier brillant ou papier mat, monochromes ou en jeux de couleurs, de beaucoup de mots ou presque muettes.
Nous sommes heureux aussi de pouvoir saluer, par le biais de cette rubrique, des galeries mythiques comme celles de Denise René, Louis Carré, Claude Bernard, Berheim Jeune, Maeght, Pierre Loeb et d'autres encore.
