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Biographie de Henri Hayden
Polonais d’origine juive, Henri Hayden est né à Varsovie, en toute fin de l'année 1883 (Varsovie faisait alors partie de l’Empire Russe). Sous la pression parentale, Hayden étudiera l’ingénierie à l’École polytechnique de Varsovie de 1902 à 1905, tout en poursuivant des études à l’Académie des Beaux-Arts de Varsovie où il est rapidement considéré comme un brillant élève. Henri Hayden s’installe à Paris en 1907, et ne retournera pas en Pologne ; il mène une vie solitaire et indépendante et se consacre entièrement à la peinture, il étudie à l’Académie de la Palette. Inspiré par Paul Cézanne, Hayden s’installe dans un studio du boulevard Raspail où il fait plus tard connaissance avec le Groupe de Montparnasse et des artistes tels que Pablo Picasso, Jean Metzinger, Albert Gleizes, Auguste Herbin ou Juan Gris. L'artiste se fait connaître comme peintre cubiste et s’associe à l’École de Paris de 1911 à 1921. Sa première exposition a eu lieu à la Galerie Druet en 1911 qui attirera l’attention de Leonce Rosenberg, l’un des plus influents marchands d’art français du XXe siècle.
A partir de 1922, Hayden revient à la nature et commençe à peindre des natures mortes et des paysages qui se révéleront très populaires auprès des collectionneurs et des marchands de son œuvre. L'artiste trouvera refuge dans le sud de la France pendant la Seconde Guerre mondiale et se réfugiera à Mougins où il retrouve Robert Delaunay puis à Roussillon-d’Apt, et se liera d’amitié avec Samuel Beckett. Hayden est revitalisé ; son travail naturaliste lui apportera plus de succès et de reconnaissance.En 1944, de retour à Paris, il retrouve son atelier pillé. Durant les vingt dernières années de sa vie, la peinture de Hayden fait l’objet de nombreuses expositions, à Paris, Dublin, Lyon, Caen, Amiens, Aix-en-Provence. En 1953, il se détache de toutes les références qui hantent sa peinture et devient figuratif, au grand dam de son marchand Léonce Rosenberg. Il revient au contact direct de la nature, au paysage qu'aimait Gauguin, en Bretagne, puis en Méditerranée. Là il semble pratiquer un art en accord avec son tempérament, où l'émotion s'exprime directement sur le motif. Bien des années plus tard, Hayden déclarera : « Je n’ai absorbé le cubisme qu’en 1915, après avoir avalé et digéré toute la peinture française en quelques années. Cette absorption rapide m’a conduit, dans un esprit de synthèse créative, sans même m’en rendre compte, à l’expérimentation de Picasso et Braque à l’époque. »Aujourd’hui, les œus du monde entier, dont, entre autres, la Tate Modern à Londres, le Museum of Modern Art à New York, le Carnegie Museum of Art à Pittsburgh, la Art Gallery of New South Wales, Sydney, Australie, le Musée d’Art Moderne de Troyes, le Musée du Petit Palais à Paris et Musée National d’Art Moderne, à Paris.Henri Hayden est mort à Paris en 1970.
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Mouvements de l'art
- + CUBISME / 1907-1925 / Robert Delaunay, Marcel Duchamp, Charles Dufresne, Jacques Lipchitz, Jean Metzinger, etc.
- + ECOLE DE NICE / 1965-1975 / Jean-Claude Farhi, Robert Filliou, Roland Flexner, Serge III, Pierre Pinoncelli, etc.
Les artistes s'affichent
L'art et les artistes s'affichent : manifestes, galeries, musées, expositions personnelles ou collectives. Sur les murs ou dans les vitrines, sages ou rebelles, les affiches préviennent, argumentent, montrent. Certaines ont été composées spécialement par un artiste pour tel ou tel événement, d'autres austères n'ont que la lettre.
Quelques unes ont été créées en technique lithographique, la plupart sont de simples reproductions offset. Nombreux sont ceux qui aiment à collectionner ces rectangles d'art, papier brillant ou papier mat, monochromes ou en jeux de couleurs, de beaucoup de mots ou presque muettes.
Nous sommes heureux aussi de pouvoir saluer, par le biais de cette rubrique, des galeries mythiques comme celles de Denise René, Louis Carré, Claude Bernard, Berheim Jeune, Maeght, Pierre Loeb et d'autres encore.