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Biographie de Geza Szobel
Le peintre, aquarelliste, graveur et lithographe Geza Szobel est né en 1905 à Komóno (à cette époque en Hongrie, passée en Tchécolovaquie en 1920, aujourd'hui en Slovaquie). Il a 23 ans lorsque sa première exposition est organisée au palais de la culture de sa ville natale. Il décide de poursuivre des études d'art et sera admis à l'Académie des beaux-arts de Prague.
Les mouvements de la peinture française moderne vont beaucoup influencer son œuvre. Après une visite rapide à Berlin, il sera touché par l'expressionnisme allemand et décidera de retourner à Prague, à ce moment-là l'autre capitale de l'avant-garde. La deuxième exposition de ses œuvres sera organisée à Bratislava en 1934.
Geza Szobel déménagera à Paris en 1934, où il est deviendra élève de l'Académie Fernand Léger.
L'essentiel de sa carrière artistique se fera à Paris sur une période de près d'une trentaine d'années, entre 1935 et 1963. Geza Szobel prendra la nationalité française dès 1936. Il participera à la décoration de l'exposition universelle de 1937. A Paris, l'artiste sera proche de Marc Chagall, d'Emmanuel Mané-Katz, de Louis Aragon, de Le Corbusier et travaillera avec le couple Sonia et Robert Delaunay.
Son style, semi-figuratif, revient vers la figuration pure durant la Seconde Guerre mondiale (il s'engagera alors en France avant de passer en Angleterre). Le conflit lui inspire alors une peinture constituée de personnages torturés et de scènes d'épouvante. Son art devient plus conscient. Il publie « Civilisation », dans lequel ses dessins montrent la cruauté de l’humanité, chez Penguin Books en 1942. Cette même année, Geza Szobel expose au Czechoslovak Institute de Londres (« Dessins témoignages de la guerre »).
Après la guerre, l'artiste se tournera vers une figuration géométrique, dont le rythme sera l'élément le plus important. Françoise de Perthuis écrit : « C'est après la guerre que Geza Szobel reviendra aux grands rythmes géométriques et exposera à Paris et dans plusieurs capitales étrangères. » L'artiste exposera à Lisbonne, Londres et, en dehors de l'Europe, à Tokyo ou New York.
Geza Szobel est mort en 1963 à Boulogne-sur-Mer.
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A lire sur ou de l'artiste :
* Civilisation, dessins de l'artiste, Penguin books Publisher, 1942.* Paintings by Geza Szobel, Ed. Victor Weddington Galleries, Dublin, 1945.
* Szobel, peintures 1939-1947, Ed. de la Galerie de France, Paris, 1947.
* Geza Szobel, S. et P. Frémont, Richard Hamilton, Ed. Gimpel Fils, Londres, 1950.
* Catalogue d'exposition collective du Salon de Mai, Musée d'Art Moderne de Paris, 1962.
* Catalogue de l'exposition de l'artiste à la Galerie Blumenthal, Paris, Denys Chevalier, en 1963.
* Catalogue de la vente de l'atelier Geza Szobel, Me Claude Robert, Hôtel Drouot, Paris, 18 mai 1971.
* Geza Szobel, Françoise de Perthuis, in La Gazette de l'Hôtel Drouot, n°6, 10 février 1976.
* Geza Szobel, Yvon Taillandier, in Quadrum 13 - Revue internationale d'art moderne, Ed. du Palais des beaux-arts de Bruxelles, 1992.
* Art in changing times: Painting and sculpture in Slovakia, 1890-1949, Jan Abelovsky et Katarina Bajcurová, Slovart Publishing, 2007.
Site internet :
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Au-delà des oeuvres actuellement en stock, il m’a semblé utile de vous donner à voir ou à connaître d’autres oeuvres de l'artiste. Ces pièces, vendues ou retirées de la vente, ont été dans le stock de la galerie dans un passé récent.
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Les artistes s'affichent
L'art et les artistes s'affichent : manifestes, galeries, musées, expositions personnelles ou collectives. Sur les murs ou dans les vitrines, sages ou rebelles, les affiches préviennent, argumentent, montrent. Certaines ont été composées spécialement par un artiste pour tel ou tel événement, d'autres austères n'ont que la lettre.
Quelques unes ont été créées en technique lithographique, la plupart sont de simples reproductions offset. Nombreux sont ceux qui aiment à collectionner ces rectangles d'art, papier brillant ou papier mat, monochromes ou en jeux de couleurs, de beaucoup de mots ou presque muettes.
Nous sommes heureux aussi de pouvoir saluer, par le biais de cette rubrique, des galeries mythiques comme celles de Denise René, Louis Carré, Claude Bernard, Berheim Jeune, Maeght, Pierre Loeb et d'autres encore.
