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Biographie de Arthur Aeschbacher
Le peintre suisse Arthur Aeschbacher, ou Arthur Aesbacher, est né à Genève en 1923. Elève de Fernand Léger, il étudiera successivement à l'Ecole des Beaux-Arts de Genève, puis après s'être installé à Paris, à L'Ecole du Louvre, à l'Atelier de la Grande Chaumière et à l'Académie Julian.
Sa première exposition personnelle sera organisée en 1952 à la Galerie Etoile Scellée à Paris, sous l'égide d'André Breton et Jacques Prévert préfacera le catalogue de sa deuxième exposition parisienne. De nombreuses autres suivront (Galerie Colette Allendy en 1958, Jacques Damasse Gallery, etc). De même, dès 1959 et jusqu'à sa disparition, Arthur Aeschbacher participera à une multitude d'expositions collectives (Galerie Iris Clert, Gallerie Coletteb Allendy, « Sonia Delaunay et quelques amis » à la Galerie Varenne, etc).
« Tout a commencé par mon amour immodéré pour les caractères, les mots, l’odeur de l’encre et la trace de l’impression au plomb qui donne un léger relief au papier, » écrira l'artiste. Arthur Aeschbacher travaillera avec des affiches lacérées, les utilisant comme matériau pictural. Les lambeaux d'affiches seront utilisés pour des recompositions formelles. Le travail sur la typographie deviendra, par la suite, le centre d'iintérêt de son oeuvre. Son travail sur l'éclatement de la typographie fera de lui, selon l'expression de Pierre Restany : « un affichiste qui n'est pas nouveau réaliste ». Arthur Aesbacher occupe une place originale dans l’espace de la création contemporaine. Classé parmi les « affichistes », il se tient à distance des lacérations d’affiches réalisées par Raymond Hains ou Jacques Villeglé, utilisant les lettres de typographie, il ne fera jamais partie des Lettristes. « Mon écriture imaginaire tend à produire un autre sens et parle à un autre sens, » dira l'artiste. Pour autant, l’œuvre d’Arthur Aesbacher ne se résume pas à son travail sur l’affiche. Sa recherche, avec la série des « lettres éclatées » ou des « stores surfaces » (1973), développe une nouvelle utilisation des lettres en abandonnant progressivement la pratique du collage-décollage. Plus surprenant, l'artiste collaborera, dans années quatre-vingt dix, au groupe MADI (créé à l'origine en 1946 à Buenos Aires), dont la rigueur de l'art concret ne semble pas si proche de lui.Dans ses « Turn-cuts », les textes sont découpés en petits carrés, puis recollés en effectuant un mouvement circulaire. Arthur Aeschbacher s’approprie les mots pour en faire une matière à peinture. Le travail d'Arthur Aesbacher sur les lettres intégrées dans des trames complexes a certainement intéressé voire influencé des artistes de la génération suivante, notamment ceux qui se retrouvèrent dans le groupe Textruction, qui a vu le jour en 1971 (Jean Mazeaufroid, Georges Badin, Gérard Duchêne, Gervais Jassaud, Michel Vachey). Arthur Aesbacher avait une allure presque majestueuse. Le peintre se présentait, consciemment ou non, comme un personnage de théâtre et sa façon de parler ajoutait encore à l’impression première.Arthur Aeschbacher, un artiste qui n’a jamais cessé d’étonner et de mettre à jour une beauté à la fois moderne et excentrique, est mort à Issy-les-Moulineaux en 2020, il avait 98 ans.
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Les artistes s'affichent
L'art et les artistes s'affichent : manifestes, galeries, musées, expositions personnelles ou collectives. Sur les murs ou dans les vitrines, sages ou rebelles, les affiches préviennent, argumentent, montrent. Certaines ont été composées spécialement par un artiste pour tel ou tel événement, d'autres austères n'ont que la lettre.
Quelques unes ont été créées en technique lithographique, la plupart sont de simples reproductions offset. Nombreux sont ceux qui aiment à collectionner ces rectangles d'art, papier brillant ou papier mat, monochromes ou en jeux de couleurs, de beaucoup de mots ou presque muettes.
Nous sommes heureux aussi de pouvoir saluer, par le biais de cette rubrique, des galeries mythiques comme celles de Denise René, Louis Carré, Claude Bernard, Berheim Jeune, Maeght, Pierre Loeb et d'autres encore.
