Catalogue(s) raisonné(s)
Catalogue(s) raisonné(s)
* « Incisioni e litografie », E. Crispolti et autres, Ed. Top Graphic, Milano, 1986
* « Opere su tela », M. Graziani et autres, Ed. Dataars, Rome, 1997
* « Opere su carta », M. Graziani et autres, Ed. Dataars/La Scaletta, 2006
Bibliographic track & more
To read from or about the artist :
* « Pittura italiana contemporanea », Giuseppe Mazzariol, Istituto italiano d'arti grafiche, Bergame, 1958
* « Afro : Dipinti - Gouaches - Disegni », collectif, Edizioni d'Arte Moderna, 1961
* « Afro 1951-1961 », J.J. Sweeney, Ed. d’Arte Moderna, Rome, 1961
* « Afro », Cesare Brandi, Col. Maestri del XX secolo, Ed. Editalia, Rome, 1977
* « Afro », Bruno Mantura, Aldo Rizzi, cat. d'expo., Rome, Ed. De Luca, 1978
* « Immagini di Afro », G. Drudi, Ed. della Cometa, Rome, 1986
* « Gli ultimi Afro », M. Calvesi, Umberto Allemandi & C., Turin 1984
* « Dal Gruppo degli Otto all'informale », Renato Barilli, cat. d'expo., Ed. Bergamini, 1989
* « Afro e il disegno », B. Drudi, J.J. Sweeney, cat. d'expo., Edizioni della Cometa, 1992
* « Afro - Bianco nero medio », Barbara Drudi, Ed. Les Chanches de l'Art, 2002
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+ A tribute to...
A tribute to
Afro Basaldella
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Des suite de graves problèmes de santé, le peintre italien Afro Basaldella s'éteint le 24 juillet 1976 à Zurich en Suisse. Ce très important représentant de l'art italien informel repose dans la tombe familiale du cimetière monumental de San Vito à Udine. « Le Grand Masque », la sculpture en bronze de Mirko Basaldella qui surplombait depuis 1973 la tombe où reposent ses frères, Afro et Dino Basaldella, artistes de renommée mondiale, et leur mère, a été dérobée en 2013. En son hommage, avec respect, cette branche d'olivier.
"Avec Alberto Burri et Lucio Fontana, Afro, le solitaire, est considéré comme une figure majeure de l'art abstrait italien. Cependant, contrairement à ses congénères qui explorent la radicalité, Afro poursuit sa trajectoire humblement. C'est un sage qui peint en cravate. Il ne lacère pas ses toiles, n'y plante pas de clous non plus. La peinture est et reste au cœur de son travail. C'est le mouvement qui change : la spontanéité du geste laisse place à la fluidité des formes géométriques. Après la gamme vive des rouges feu et jaunes soleil, il adopte une palette plus tamisée." - Sophie De Santis
"Comme la plupart des Italiens, Afro sait célébrer. Le côté fantaisiste et exubérant de sa nature émerge dans les peintures récentes aux touches aiguës, celles dans lesquelles il s’est laissé le plus libre et le plus spontané à ce jour. Il y célèbre les délices des sens." - Flora Alexandra
"L'esprit de son art est festif. Bien qu'une note mélancolique puisse occasionnellement se glisser dans sa palette, il n'y a jamais de tragique." - (ancien conservateur du MoMa)
"La seule réalité qui m’intéresse est la réalité de la peinture. / … / La distinction entre abstrait et figuratif n'a aucun sens. L'artiste, qu'il peigne une voiture ou un visage humain, aura toujours et seulement présents les rythmes, les couleurs, les formes . . . jamais le sujet." - Afro Basaldella
"Je considère Afro, ce très jeune peintre, comme l'un des meilleurs espoirs de l'Italie et, bien sûr, l'artiste le plus sérieux et le plus talentueux que le Frioul ait généré depuis plusieurs années maintenant. Je dis qu'Afro Basaldella est le peintre vénitien au sang pur, reconnaissable de loin, avec ses ambiances chaudes et dorées qui rappellent les grands de l'âge d'or. Seigneur de la couleur qu'il utilise avec une aisance désinvolte ; compositeur avisé qui, avec l'habileté d'un architecte, sait agencer les éléments formels et les lumières et les ombres dans une harmonie classique pour obtenir des symphonies et des parfums de poésie; portraitiste d'une grande intuition pour saisir et rendre les personnages humains; Afro, extrêmement moderne, sait créer, comme peu d'autres, ce courant de sympathie immédiat entre l'observateur intelligent et son œuvre." - Luigi Aversano
"Le peintre Afro Basaldella, qui expose avec son frère Mirko, dans les salles de la Galleria Genova, s'inscrit dans sa jeunesse déjà mûre, avec la chaleur d'une intelligence attentive aux indications les plus libres du goût, dans ce courant, avec sa personnalité déjà décidé, qui dans les accents d'une peinture grasse, dans la résonance magique des relations chromatiques denses et substantielles se révèle, le reconnectant de la Vénétie, avec une interprétation justifiée de ce que signifie la tradition, au colorisme exaltant de la grande tradition vénitienne." - Attilio Podestà (in "Domus", 138, Milan, juin 1939)
"Coup de coeur" :
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"Coup de coeur" by Afro Basaldella
Sans titre - Décembre 2017
Pastel sur papier signé, contrecollé sur toile, 1948
En 1933, la célèbre Galleria del Milione de Milan accueille dans ses murs Afro Basaldella, tout jeune artiste de 21 ans. Précédemment, il a déjà participé à plusieurs expositions en compagnie de ses frères ainés, eux aussi peintres remarqués. Ainsi de 1935 à 1942, ses œuvres Néoréalistes seront régulièrement montrées dans différentes Quadriennales et Biennales d'Italie. Salué par les puissants critiques d'art italiens, il remplit tous les critères du jeune artiste prometteur.
Mais voilà qu'en 1948 une formidable césure apparaît dans son œuvre, à un moment où la scène artistique italienne commence à émerger de l'immédiat après-guerre. Cette même année, son exposition personnelle à la Galleria la Saletta de Modène et sa participation à la première Exposition d'Art Contemporain au Palazzo Re Enzo de Bologne suscitent l'incompréhension des critiques d'art qui l'avaient jusque-là soutenu. C'est aussi l'occasion d'affrontements virulents qui passionnent le public. Les débats s'enflamment entre les conservateurs du Néoréalisme et les défenseurs de l'Abstraction, étiquetés marxistes, lesquels finissent d'ailleurs par dénoncer la bourgeoisie en putréfaction ! C'est toutefois l'inconfort de ces mêmes critiques qui ressort de ce bavardage, tout déstabilisés de ne pouvoir glisser ces nouvelles œuvres ni tout à fait figuratives, ni tout à fait abstraites dans une case en « Isme ».
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Stamp :
Afro Basaldella is born in 1912 in Udine (Italy). The artist, known only by his first name (Afro), is regarded as one of the major Italian painters of abstract art. Brother of the sculptors Mirko and Dino Basaldella, he is trained in Venice and is influenced by the "Scuola Romana" (Romain School). His first exhibition consists of works inspired by classic Venetian (del Milione Gallery, Milan, 1932). Since that time, he creates great murals decorations in Venice, Udine and Rome (1936-1939). From 1937, Afro explores the cubism of Picasso and Braque. In 1940, his art becomes expressionist and post-cubist. In 1945, Afro turns resolutely toward the analytical and synthetic abstraction of cubism, path confirmed after a first trip to the United States (1950). His style is then rather close to the one of the School of Paris and the abstract landscapes. In 1952 he exhibited at the Venice Biennial Event with the "Gruppo degli Otto" (the group of the eight, with Birolli, Corpora, Morlotti, Santomaso, Turcato, Vedova). Afro receives significant public commissions. In 1956 he won the prize of the Venice Biennial. He exhibits frequently in the United States and in Europe. After 1960, his painting becomes more gestural, then more traditional and orderly in the 70s. His art is found in most major museums around the world. Afro passes away in Zurich in 1976. 
