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Geneviève Asse est née dans la Morbihan (Vannes) en 1923. Ses parents sont éditeurs. Elle intègre l'Ecole nationale supérieure des arts décoratifs (Paris) en 1940, mais "n'y apprendra jamais la peinture". Elle puisse son inspiration dans l'atmosphère de sa Bretagne natale. Pendant la guerre, elle participe . . . . .
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Catalogue(s) raisonné(s)
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Piste bibliographique & autres
A lire sur l'artiste :
- « Geneviève Asse », Cat. , Musée Cantini (Marseille), 1987
- « G. Asse - Peintures », cat. d'expo., Galerie Claude Bernard, 1989
- « Geneviève Asse », G. Viatte et J.-L. Daval, Ed. Skira (Genève, Suisse), 1995
- « G. Asse, le volume et le trait », Cat., Ed. Musée de la Cohue de Vanne, 1997
- « G. Asse : la pointe de l'oeil », Cat., Bibliothèque nationale de France, 2002
- « Geneviève Asse », Laurent Salomé, Ed. Somogy, 2009
- « G. Asse - Huiles sur papier », L. Harambourg et autres, Ed. Pagine d'Arte, 2012
- « Geneviève Asse : Peintures », C. Briend et autres, Ed. Somogy, 2013
- « Geneviève Asse », Lydia Harambourg, Ed. Ides et Calendes, Neuchâtel, 2015
- « Geneviève Asse », R.M. Mason et autres, Fage Ed., 2015
A lire de l'artiste :
- « Un été avec Geneviève Asse », Silvia Baron Supervielle, Ed. de l'Echoppe, 1996
- « Notes par deux », collection L'art en écrit, Ed. Jannink, Paris, 2003
Site internet :
Aucun site internet dédié à cet artiste.En savoir plus :
Timbre de Geneviève Asse
timbre fictif
L’émission d’un timbre poste est souvent un hommage rendu par une nation à un lieu, à un événement, à une cause remarquable ou à un personnage qui compte. Les peintres et autres artistes n’échappent pas à cette règle. Certains sont pourtant des « oubliés » de l’art postal. Voici, rassemblés ci-dessous (français ou étranger), les timbres émis (171) ou les simples études de timbre (209) en hommage aux artistes représentés sur notre site. Le premier timbre français fut émis en 1849, l’Angleterre nous précéda d’une dizaine d’années. Il y a souvent une part de voyage dans cette petite forme de papier dentelée. Le timbre circule, vogue, s’envole, il fait rêver, alors rêvons un peu. M.C.
Lorsque le timbre est réellement émis, le nom de l'artiste est précédé d'une étoile (*). 
Il est certain que nous ne connaissons pas certains timbres parus pour tel ou tel artiste ; n’hésitez pas à nous les faire connaître !
Découvrir tous les timbresLettre autographe à Mr Pierre Descargues
Collection Michelle Champetier / Ce document n'est pas à la vente
Quelques mots d'Eichi Aoki*** & d'Antoine Pacchioni***
Antibes, le 20 avril 2006 / Nice, le 6 février 2007
Le ciel, la terre, les entrailles de la terre. Le coloris de la terre, le coloris du ciel, le coloris des entrailles de la terre. Geneviève Asse a connu Picasso, Jean Bauret, Morand, Pierre Lecuire, Jean Leymarie, aussi Nicolas de Staël . . . . Asse parle du coloris de la terre, de « l’ensemble » du ciel, des mers du Nord illimitées de bleus. Elle est venue ici à Antibes, je crois un automne ou un hiver de l’année 54, parler avec de Staël. Ils ont sans doute regardé ensemble le coloris du ciel depuis la terrasse de cette maison blanche. Remparts. Le contact avec la nature du dessus. Le bonheur de ce monde, c’est de se rencontrer l’un l’autre, c’est, avant toute chose, de bien se rencontrer. Le coloris de la terre, le coloris du ciel, le coloris des entrailles de la terre. *** Eichi Aoki, peintre japonais qui vit à Antibes. Chaque 15 mars, date anniversaire, il fleurit abondamment la maison où le peintre Nicolas de Staël mis fin à ses jours le 15 mars 1955. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . Les plus belles œuvres sont celles qui n’existent pas. Jamais peintes, jamais écrites. L’artiste le plus sensible comprendra la vanité de toute chose et renoncera. Mais celui qui malgré tout choisi de produire retient sa raison juste assez, au seuil du gouffre dans un petit dérèglement qui conduit à l’impasse d’une œuvre plutôt qu’au néant. Comme chacun de nous intimement se tient au bord de sa vie. Mais il est rare alors, tant notre vanité est forte, que cette œuvre rende l’impression de fragilité, de déséquilibre, de survie qui est la nôtre. Qu’elle fasse apparaître l’évidence profonde de notre seule certitude et vivre avec. Que soit figuré ce sentiment si délicat, si rare qui pose la question même de notre réalité. Ainsi Proust disait que ne resterait des personnages considérables de son temps que la trace de leur nom seulement parce qu’il les avait cités dans la Recherche. Ainsi Geneviève ASSE par les formes simples qu’elle dessine nous représente ce sentiment peu accessible de l’éphémère absolu de nos âmes dont l’anéantissement ne garantit pas même la réalité de l’existence. Elle nous conduit jusqu’à cette frontière infime juste avant le crépuscule, lieu où réside notre volonté et notre vouloir vivre. C’est sa force, rendre par la simplicité et le dépouillement ce que l’on finira par voir qu’au seuil de mourir et alors dans une certaine violence. Mais les yeux sur son travail, comme appuyé sur la lame effilé d’un couteau, on vit. *** Antoine Pacchioni.
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En mémoire de Geneviève Asse
Sous un ciel bleu, Geneviève Asse s'est éteinte paisiblement le mercredi 11 août 2021 à Paris, dans l'Institution National des Invalides. Le vendredi 20 août, l’église Saint-Michel de l’Île-aux-Moines (Morbihan) accueillait l'artiste, dans l’intimité, pour son dernier voyage. Bouleversée par la défaite de 1940, engagée de la première heure au sein de la Croix-Rouge, deux porte-drapeaux de la section de la Légion d'honneur de Vannes lui ont rendu hommage à la sortie de l’église. En son hommage, avec respect, ce bleuet.
"J’ai très tôt été attirée par des objets très simples : boîtes, bouteilles, encriers, verres." - Geneviève Asse
"Chardin m’a apporté beaucoup : la lumière, la construction, un silence, et la transparence, la transparence des objets : un fruit dans un verre." - Geneviève Asse
"Après les portes et les fenêtres, ce sont de simples rais de lumière dans l’azur : le bleu, qui, en 1980, emporte tout, achève de libérer la peinture. Tout s’estompe et ne subsiste sur la toile, sur le livre, que la vibration douce qui a le don d’émouvoir, ou bien la vigueur, la volonté du trait lancé, gravé. L’œuvre est à l’image même du tempérament. De ce travail, de l’ascèse, de la règle, de la concentration de l’œil, de la contemplation, enfin de la liberté gagnée . . ." - Anne Lemonnier
"Il faut travailler pour être peintre, une vie ne suffit pas à dire tout ce qu'on a à dire." - Geneviève Asse
"Petit à petit, je suis entrée dans le bleu en apprivoisant le blanc. C'est peut-être que je regardais beaucoup le ciel et la mer. Et entre le ciel et la mer. Le bleu a quelque chose de rapide. Il passe, dans les nuages, dans l'espace. C'est une couleur qui bouge. Il y aussi une sorte de transparence, aussi bien dans la pluie, dans un mur. Pas un monochrome. C'est une couleur qui bouge, c'est-à-dire qui vibre. Il y a toujours le geste du peintre qui fait bouger ce bleu et qui fait un appel pour y rentrer." - Geneviève Asse
"Les anciens trouvèrent leur bleu dans le vitrail ou la céramique. Moi, je l’ai trouvé dans la peinture. C’est un sentiment de profondeur et d’espérance réunis. Il est les deux. Et ce n’est pas seulement une couleur ou un sentiment. " - Geneviève Asse
Mouvements de l'art
- + ECOLE DE PARIS / 1945-1960 / Very numerous artists were member of the School of Paris.
- + ART LYRIQUE ou INFORMEL, TACHISME / 1950-1960 / Jackson Pollock, Emil Schumacher, etc. Tous les mouvements de l'art
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