Wifredo Lam
1902-1982
En 1952, Wifredo Lam s’établit définitivement à Paris où il s’éteint le 11 septembre 1982. Il aurait eu 80 ans trois mois plus tard. Selon la volonté du peintre, ses cendres sont transférées à Cuba où seront organisées des funérailles nationales. En hommage posthume, est créé sur son île natale le « Centre Wifredo Lam » pour la promotion et l’étude des Arts Plastiques du Tiers-Monde. A sa mémoire, la fleur d’un paradisier, comme une bouteille lancée à la mer du souvenir.
Des dits ou des écrits
". . . . Tels sont les ancêtres que Wifredo Lam revendique et, plus que personne, il représente l'héritage de la convulsion de l'homme et de la terre. Le Nouveau Monde !" - Michel Leiris
"J'aurais pu être un bon peintre de l'Ecole de Paris, mais je me sentais comme un escargot hors de sa coquille. Ce qui vraiment élargit ma peinture, c'est la présence de la poésie africaine." - Wifredo Lam
"L'homme, dit un proverbe des Dogons de la bouche du Niger, est le grain de l'univers." - Wifredo Lam
"Parti de Picasso, à qui il doit, non pas une écriture, mais l'esprit de libération, l'audace de s'exprimer en pleine possession d'un magistral clavier de peinture, il enferme dans le cadre du classicisme occidental les attributs de la magie et de la poésie tropicales." - Pierre Loeb
"A Cuba, nous sommes tous comme cela ! Des types comme ce magicien, il y en a partout dans l'île." - Wifredo Lam
"Séparer Wifredo Lam d'une certaine ancestralité serait aussi déraisonnable que de trouver en celle-ci un déterminisme auquel son oeuvre ne pouvait échapper." - Max-Pol Fouchet