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Timbre de Alekos Fassianos
L’émission d’un timbre poste est souvent un hommage rendu par une nation à un lieu, à un événement, à une cause remarquable ou à un personnage qui compte. Les peintres et autres artistes n’échappent pas à cette règle. Certains sont pourtant des « oubliés » de l’art postal. Voici, rassemblés ci-dessous (français ou étranger), les timbres émis (171) ou les simples études de timbre (209) en hommage aux artistes représentés sur notre site. Le premier timbre français fut émis en 1849, l’Angleterre nous précéda d’une dizaine d’années. Il y a souvent une part de voyage dans cette petite forme de papier dentelée. Le timbre circule, vogue, s’envole, il fait rêver, alors rêvons un peu. M.C.
Lorsque le timbre est réellement émis, le nom de l'artiste est précédé d'une étoile (*). 
Il est certain que nous ne connaissons pas certains timbres parus pour tel ou tel artiste ; n’hésitez pas à nous les faire connaître !
Découvrir tous les timbresEn mémoire de Alekos Fassianos
Des suites d’une longue maladie, le peintre grec Alekos Fassianos est décédé dans son sommeil le dimanche 16 janvier 2022, il avait 86 ans. L'artiste, connu pour ses personnages de la mythologie et du folklore grecs, a été inhumé dans le quartier nord d'Athènes, au cimetière de Papagou. Le Premier ministre Kyriakos Mitsotakis et la ministre de la Culture faisaient partie des quelques centaines de personnes qui ont assisté à la cérémonie. En son hommage, avec respect, ce narcisse blanc.
"Ce que je connais, c’est la Grèce, le ciel est bleu, alors je peins en bleu, je connais les îles grecques, la mer, les vagues…" - Alekos Fassianos
"Il détruisait ce qu’il n’aimait pas. Je pleurais, mais il savait mieux que moi ce qu’il fallait garder." - Mariza Fassianos (sa femme)
"Pour ceux qui l’ont connu et aimé, il restera l’ami chaleureux, lumineux qui aimait nous inviter à déguster des oursins sur une plage sauvage. Il les pêchait et les préparait avec la délicatesse d’un pêcheur grec. J’aimais son humour, bien à lui, il était résolument caustique contre la bêtise, la vulgarité des idées et des faits." - Costa-Gavras
"Fassianos habite un pays mythique qui se situe mal sur la carte, mais est voué à la clarté éblouissante du soleil, aux parfums des fleurs, au bruissement du vent tourbillonnant autour des oiseaux dont le plumage est couleur d'arc-en-ciel. " - Pierre Cabanne
"Fassianos peint ses femmes et ses hommes dans des poses insouciantes - en train de fumer, de marcher, allongés ou à bicyclette, faisant le tour du quartier - mais la position statufiée des corps les métamorphose en une image obsessionnelle surgie du passé. Ces personnages immobiles attendent comme dans la légende d'être animés par le prince-spectateur." - Haris Kambouridis
"on art exprime mon impression personnelle de la terre grecque, où j'ai vécu et que j'ai vécu profondément. Et c'est pourquoi je crois que l'art de cette terre se répercutera dans le monde entier, non pas parce qu'il est grec mais parce que la vérité de cette localité est unique et inimitable. Et c'est quelque chose d'intéressant pour le monde entier." - Alekos Fassianos
Quelques notes de biographie
Alekos Fassianos est né à Athènes en 1935. Il étudie à l’École des Beaux-Arts d’Athènes de 1956 à 1960, avec Yannis Moralis. Il obtient par la suite une bourse du gouvernement français et vient s’installer à Paris (de 1960 à 1963) ; il y étudie la lithographie à l’École nationale des Beaux-Arts de Paris. Il y rencontre des artistes et écrivains qui vont marquer l’époque. Louis Aragon commente ses œuvres, et Jean-Marie Drot lui consacrera plus tard une monographie (« La volupté mythologique »). Après son retour en Grèce, il travaille pour différents périodiques grecs. Les premières expositions personnelles de Fassianos ont lieu à Athènes.
En 1966, l’artiste obtient son premier véritable succès lors de son exposition à la Galerie Facchetti de New York. Il s'exilera définitivement à Paris quand survient la dictature de 1967. Il expose à Paris, notamment dans la galerie Alexandre Iolas, puis progressivement dans toute l’Europe et au delà (Tokyo, New York, Stockholm et Malmô, ainsi qu'aux biennales de São Polo, de Venise, etc).
La France (Paris) reste sa seconde patrie ; il y vient régulièrement exposer ses nouvelles œuvres.
Il est aujourd'hui considéré comme un des très grands peintres grecs.
Des personnages d'Alekos Fassianos émane une vision du monde unique et incorruptible : leur méditerranéité. Comme l’écrit Gérard Xuriguera, « ses Vénus opulentes, baignées par le soleil méditerranéen, nous parlent de son pays, de la désinvolture attendrissante d’une existence pacifique et joyeuse qui s’évade dans le merveilleux ». Les nus de Fassianos échappent à l’impudeur pour atteindre au céleste ; ils se présentent comme l’élément le plus innocent, le plus naturel que la mythologie puisse nous offrir. Le peintre aime à puiser parmi les éléments vivants : soleil, terre, mer et feu, harmonieusement ordonnés dans leur équilibre parfait. Alekos Fassianos dose la couleur avec la patience et la sagesse de l’artisan. Les ocres et les bleus alternent pour composer des espaces de liberté.
Fassianos est un artiste complet qui a emprunté les chemins de la poésie et en même temps, a mis en couleurs les mots de poètes comme Odysseas Elytis, Yannis Ritsos, Vassilis Vassilikos, Dimitris Analis, Kostas Tachtis et bien d’autres.
Fassianos créé aussi des décors de théâtre pour de grandes œuvres classiques et modernes comme : les tuniques et les robes pour l’ « Hélène d’Euripide » et pour les tragédies interprétées sur la scène sacrée d’Epidaure ou à l’occasion du festival d’Athènes.
Simultanément, son petit théâtre d’ombres et de formes est issue de sa propre recherche picturale qu’il présentera à la « Revue parlée » du Centre Georges Pompidou, en 1983.
Fassianos a une oeuvre graphique très importante (gravures et lithographies) . En outre, il a réalisé de très nombreux livres de bibliophilie (Ed. A. Biren et Fata Morgana) qui sont, aujourd’hui, recherchés par les collectionneurs. Son art se caractérise par un savant mariage de l’art ancien et du modernisme, donnant de quoi nourrir d'images l'exil de chacun. « Il habite un pays mythique » écrit Pierre Cabanne.
Un artiste se déplace toujours à l'extérieur de son époque, insensible aux avancés technologiques et égoïstement sensible. Il n'est pas vrai que l'artiste s'accorde à son époque. Alekos Fassianos
Les artistes s'affichent
L'art et les artistes s'affichent : manifestes, galeries, musées, expositions personnelles ou collectives. Sur les murs ou dans les vitrines, sages ou rebelles, les affiches préviennent, argumentent, montrent. Certaines ont été composées spécialement par un artiste pour tel ou tel événement, d'autres austères n'ont que la lettre.
Quelques unes ont été créées en technique lithographique, la plupart sont de simples reproductions offset. Nombreux sont ceux qui aiment à collectionner ces rectangles d'art, papier brillant ou papier mat, monochromes ou en jeux de couleurs, de beaucoup de mots ou presque muettes.
Nous sommes heureux aussi de pouvoir saluer, par le biais de cette rubrique, des galeries mythiques comme celles de Denise René, Louis Carré, Claude Bernard, Berheim Jeune, Maeght, Pierre Loeb et d'autres encore.
Catalogue(s) raisonné(s)
Catalogue(s) raisonné(s)
Non réalisé à ce jour. Tous les catalogues raisonnésPiste bibliographique & autres
A lire sur l'artiste :
- « F., La volupté mythologique », J.-M. Drot, Ed. Gal. Beaubourg et Marval, 1985
- « Le mythe à bicyclette », H. Kambouridis, Ed. Château de Chenonceau, 2001
- « Fassianos », Dimitrit Analis & Pierre Cabanne, Ed. La Différence, 2004
- « Pour Andromaque » P. Nahon, Fassianos illustr., Ed. De La Différence, 2008
- « A. F., La mythologie au quotidien », Gal. R. Lemarié, Fondation Reinach, 2000
- « F. ou la reconquête du bonheur », P. Amine, J.M Drot, Ed. Beaux Arts, Mai 2010
- « Les vieilles femmes et la mer », Y. Ritsos, Fassianos illustr., Ed. Fata Morgana, 2012
- « Le poète à New York », F. G. Lorca, Fassianos illustr., Ed. Fata Morgana, 2016
- « Carnet de notes d'Electre », Marguerite Yourcenar, A. Halley, Ed. Fata Morgana, 2017
- « Le soudeur de murmures », L. Mizon, Fassianos illustr., Ed. Folle Avoine, 2018
A lire de l'artiste :
- « Image en fuite », Alekos Fassianos, Ed. Fata Morgana, 1992
- « Fassianos : Collection Bernardaud 150 ans », Interview, You Tube, 2013
Site internet :
Aucun site internet dédié à cet artiste.En savoir plus :
Timbre de Alekos Fassianos
L’émission d’un timbre poste est souvent un hommage rendu par une nation à un lieu, à un événement, à une cause remarquable ou à un personnage qui compte. Les peintres et autres artistes n’échappent pas à cette règle. Certains sont pourtant des « oubliés » de l’art postal. Voici, rassemblés ci-dessous (français ou étranger), les timbres émis (171) ou les simples études de timbre (209) en hommage aux artistes représentés sur notre site. Le premier timbre français fut émis en 1849, l’Angleterre nous précéda d’une dizaine d’années. Il y a souvent une part de voyage dans cette petite forme de papier dentelée. Le timbre circule, vogue, s’envole, il fait rêver, alors rêvons un peu. M.C.
Lorsque le timbre est réellement émis, le nom de l'artiste est précédé d'une étoile (*). 
Il est certain que nous ne connaissons pas certains timbres parus pour tel ou tel artiste ; n’hésitez pas à nous les faire connaître !
Découvrir tous les timbresEn mémoire de Alekos Fassianos
Des suites d’une longue maladie, le peintre grec Alekos Fassianos est décédé dans son sommeil le dimanche 16 janvier 2022, il avait 86 ans. L'artiste, connu pour ses personnages de la mythologie et du folklore grecs, a été inhumé dans le quartier nord d'Athènes, au cimetière de Papagou. Le Premier ministre Kyriakos Mitsotakis et la ministre de la Culture faisaient partie des quelques centaines de personnes qui ont assisté à la cérémonie. En son hommage, avec respect, ce narcisse blanc.
"Ce que je connais, c’est la Grèce, le ciel est bleu, alors je peins en bleu, je connais les îles grecques, la mer, les vagues…" - Alekos Fassianos
"Il détruisait ce qu’il n’aimait pas. Je pleurais, mais il savait mieux que moi ce qu’il fallait garder." - Mariza Fassianos (sa femme)
"Pour ceux qui l’ont connu et aimé, il restera l’ami chaleureux, lumineux qui aimait nous inviter à déguster des oursins sur une plage sauvage. Il les pêchait et les préparait avec la délicatesse d’un pêcheur grec. J’aimais son humour, bien à lui, il était résolument caustique contre la bêtise, la vulgarité des idées et des faits." - Costa-Gavras
"Fassianos habite un pays mythique qui se situe mal sur la carte, mais est voué à la clarté éblouissante du soleil, aux parfums des fleurs, au bruissement du vent tourbillonnant autour des oiseaux dont le plumage est couleur d'arc-en-ciel. " - Pierre Cabanne
"Fassianos peint ses femmes et ses hommes dans des poses insouciantes - en train de fumer, de marcher, allongés ou à bicyclette, faisant le tour du quartier - mais la position statufiée des corps les métamorphose en une image obsessionnelle surgie du passé. Ces personnages immobiles attendent comme dans la légende d'être animés par le prince-spectateur." - Haris Kambouridis
"on art exprime mon impression personnelle de la terre grecque, où j'ai vécu et que j'ai vécu profondément. Et c'est pourquoi je crois que l'art de cette terre se répercutera dans le monde entier, non pas parce qu'il est grec mais parce que la vérité de cette localité est unique et inimitable. Et c'est quelque chose d'intéressant pour le monde entier." - Alekos Fassianos
Voir & découvrir
Au-delà des oeuvres actuellement en stock, il m’a semblé utile de vous donner à voir ou à connaître d’autres oeuvres de l'artiste. Ces pièces, vendues ou retirées de la vente, ont été dans le stock de la galerie dans un passé récent.
Cette rubrique vous permettra de mettre une image sur un titre ou l’inverse, ou tout simplement d’en découvrir un peu plus sur l’oeuvre de l'artiste. Quelle que soit la raison, pour le plaisir des yeux ! Michelle Champetier