"L'oeuvre gravé, 1951-1996",


Pic
En 1951, Mme Lacourière passe devant la vitrine de la Galerie Louis Carré ; il y a là une petite peinture de Pierre Soulages. L’Atelier Lacourière est à cette époque le lieu le plus prestigieux où se créaient les gravures, celles de la génération Picasso. Soulages n’a jamais gravé. Elle rencontre l’artiste et sait être persuasive. Il n’est, au début, guère séduit, mais son amour des techniques d’abord, puis son goût à découvrir de nouvelles voies, l’entraînent vers cet art. C’est en 1957, que Pierre Soulages trouve son véritable métier de graveur. L’artiste utilise une telle quantité d’acide qu’il troue la plaque de cuivre ! Cette innovation sera sa marque. Une première exposition de ses gravures à la Galerie Berggruen sera un événement. L’oeuvre imprimé de Pierre Soulages est restreint : quarante-trois gravures, quarante-neuf lithographies et vingt-six sérigraphies, soit cent dix-huit œuvres seront répertorié en 2003 (in « L’oeuvre imprimé », B.N.F).