"L'oeuvre gravé",


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Si Maurice Estève commença son oeuvre imprimé par des linogravures entre 1929 et 1934 (16 oeuvres), il se concentra essentiellement sur l’art de la lithographie entamé en 1949. De 1949 à 1986, à quelques exceptions près, l’artiste n’a opté, dans son oeuvre graphique, que pour la seule technique de la lithographie. Maurice Estève y aura été aussi exigeant que dans le domaine de la peinture, ne reculant devant aucune difficulté liée aux principes particuliers de la lithographie. Il y a parfaite osmose entre le travail du peintre et son oeuvre sur papier. Sa première lithographie, en noir, date de 1949 (n° 17 du C.R.) ; sa première lithographie en couleur est éditée trois ans plus tard (n° 18 du C.R.), la dernière - qui figure dans le C.R. -, « Le petit ramoneur », sortira de l’atelier Mourlot en 1986 (n° 94). Oeuvre restreint, il n’existe qu’un peu plus de 80 lithographies originales de l’artiste. Il faut en compter moins de dix qui seront, après la lettre, affiches (Galerie Galanis, Galerie Claude Bernard, Musée de Grenoble, Atelier Mourlot). On notera également sept gravures d’interprétation, eaux-fortes et aquatintes, pour l’ouvrage « Tombeau de mon père » d’André Frénaud (1961) et 3 lithographies d’interprétation seulement, toutes réalisées par Charles Sorlier.