"Les estampes",


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Les différentes techniques de la gravure - techniques de l’eau-forte, du burin, de la pointe sèche – seront abordées par Helena Vieira da Silva au sein de l’Atelier 17 de Stanley William Hayter en 1929. Elles subiront une longue éclipse, puisque c’est en 1960 que le burin réapparaît dans les mains de l’artiste pour la réalisation des vingt-cinq gravures de « L’inclémence lointaine ». C’est au burin, à la gravure en noir et blanc, que vont toutes les préférences de Vieira da Silva. Peintre, là également l’artiste décline ses sujets favoris : Bibliothèques, Labyrinthes imaginaires, Villes, Saisons, Jardins, Azuleros. La première lithographie de Vieira da Silva, « Toile de l’araignée », sera réalisée en 1948 ; cette technique n’avait pas sa préférence, car elle jugeait les encres d’imprimerie trop opaques et les couleurs manquant de qualité spécifique. Le Catalogue Raisonné des Estampes répertorie 149 oeuvres imprimées, sans compter quelques variantes, entre 1929 et 1976. On y découvre, sur cette période et outre les gravures, les lithographies et sérigraphies réalisées par l’artiste, ainsi que les oeuvres exécutées pour la bibliophilie puisque Vieira da Silva collabora à une vingtaine d’ouvrages.