"Estampes et illustrations - Prints and Illustrations",


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Le catalogue raisonné des « Estampes et illustrations » de Léon Spilliaert, en 3 langues (néerlandais, français et anglais - « Prints and Illustrations »), a été publié en 1994 par les Editions Petraco-Pandora (Anvers) et établi par Xavier Tricot. Après un avant-propos de Norbert Hostyn et une introduction de Jean F. Buyck, l'auteur répertorie l'ensemble de l'oeuvre graphique de l'artiste belge en quatre différents chapitres : Les gravures et lithographies, les albums de lithographies, les illustrations réalisées pour des livres (« La femme au prisme » de Franz Hellens est le plus abouti) et, enfin, celles réalisées pour des revues. En outre, l'ouvrage est enrichi d'une esquisse biographique de l'artiste. Les grandes expositions et rétrospectives de l'oeuvre de Spilliaert n'ont fait que bien peu de cas de l'oeuvre gravé de l'artiste qui, c'est un fait, ne représente qu'une faible partie de sa création. Xavier Tricot fit une première collation des estampes de l'artiste en 1982. Bien que la thématique des estampes de Spilliaert soit assez éclectique, le portrait du poète Emile Verhaeren est un sujet que l'on retrouve à plusieurs reprises, et le paysage est de toute évidence une constante de son oeuvre gravée, oeuvre d'inspiration symboliste. Si Spilliaert réalise des estampes indépendantes, il travaille parfois par série (10 lithographies pour « Les Plaisirs d'Hiver », 1918 ou les 10 lithographies inspirées par « Les Serres Chaudes » de Maeterlinck). La production graphique de Léon Spilliaert se répartit en deux période distinctes : la première se situe aux environ de 1908 et est consacrée à la pointe sèche, la seconde, vers 1917-1919, est principalement réservée à la lithographie. A partir des années 1920 paraîtront quelques livres illustrés par l'artiste ostendais. L'auteur pense que Spilliaert n'a jamais dessiné sur la pierre lithographique, mais qu'il s'agit de dessins au crayon lithographique reportés sur pierre. Au contraire de Ensor, Spilliaert n'était pas un passionné de l'estampe et son oeuvre est restreint. Sans doute, au contraire de ce que lui permettait l'aquarelle, sentait-il dans cette technique sa liberté gestuelle brimé.