"L’oeuvre gravé, 1959-1976",


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Le catalogue raisonné de l’œuvre gravé de James Coignard se compose, à ce jour, de 5 volumes. Les quatre premiers volumes ont été publiés par les Editions Sonet (Lidingo, Suède) à différentes dates, dont le premier, présenté ici, en 1976. Le volume V, l’œuvre gravé réalisé par l’artiste entre 1998 et 2005, vient de paraître au Editions GKM (Malmoe, Suède). C’est à partir de l’invention, en 1968, de la technique du carborundum par le graveur Henri Goetz, que James Coignard va pouvoir continuer sa démarche de peintre en préparant ses plaques de métal par ajout de matières ; par cette technique, l’artiste parviendra peu à peu à un sentiment de liberté d’expression et d’imagination sans contrainte aucune. Ce sera sa marque ! Gunnar Bergström, l’auteur du premier volume, répertorie 280 œuvres imprimées sur papier de l’artiste pour la période 1959-1976 : gravures, linogravures, lithographies, essentiellement gravures au carborundum dont Coignard est un maître, œuvres isolées ou publiées dans le cadre du livre illustré. Le côté artisanal de la gravure dans cette technique est certainement le point essentiel qui fit que l’artiste s’y engagea sans retenu. « Au commencement était le noir et le blanc, écrit le préfacier F. Benichou, mais bien vite ce fut la matière, la surcharge, le relief inventé sur la plaque ».