"Le livre des livres de Rouault",


Pic
Georges Rouault sera toujours hanté par la notion de livre, d’album ou de cahier selon ses propres mots. Les dessins de Rouault, réunis en album, retiendront l’attention d’Apollinaire, lors d’une exposition chez Druet en 1913. L’ensemble des œuvres originales de l’artiste imprimées sur papier (gravures et lithographies) ont été ainsi quasiment toutes conçues dans le cadre du livre illustré. L’artiste n’imagine pas ses recueils sans texte. Ainsi ses premières expériences comportent des « chansons », des « complaintes » ou des « légendes de dessin». Les éditeurs, dans un premier temps, ne lui donnent pas leur adhésion. Georges Rouault pressent qu’il s’agit là d’un autre mode d’expression. On ne peut pas évoquer les grands livres de Georges Rouault, sans saluer son éditeur Ambroise Vollard (Cirque, Les fleurs du Mal, Cirque à l’étoile filante, Passion, et encore sous l’impulsion d’Ambroise Vollard : le Miserere, finalement publié après la mort de l’éditeur par la Société d’édition l’Etoile Filante.